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 La famille, c'est un endroit où on se sentira toujours aimé. Sauf chez les Utanlands.

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Dita Utanlands
Dita Utanlands

Pseudo : Palo
Crédits : Arté
Avatar : Abigail Breslin
Ici depuis le : 19/11/2013
Messages : 101

Âge du personnage : 16 ans
Ascendance : Sang pur
Statut : élève à Dürmstrang - cours après le Draugr, cherche des passages secrets, et globalement, fout la merde sans se faire prendre (le talent, mes amis, le talent)
Particularités : Métamorphomage, mais de piètre qualité. Alors pour compenser, elle utilise une potion dérivée du polynectar pour faire illusion.
Points : 15

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(#) Mer 5 Fév - 15:53



La famille, c'est un endroit où on se sentira toujorus aimé. Sauf chez les Utanlands.
Sejer/Dita


Participants • Sejer et Dita Utanlands.
PNJ ? Nop.
Statut du sujet • Privé.
Date, mois, année •
Lieu • Maison utanlands.
Moment de la journée • Matin,
Météo • Froid.

Je ne souhaite pas que les Nornes interviennent dans ce sujet
(à noter que dans le cas d'un sujet d'intrigue, vous n'aurez pas le choix)
photographie ©a room of my own



SHLACK.

Le bruit de la giffle résonna longtemps dans le silence. Dita n’esquissa pas un geste pour se frotter sa joue rouge. Elle continuait juste à darder son regard haineux sur son père.

Elle n’était de retour chez elle que depuis deux heures, mais  elle avait déjà envie de partir en courant. Arrivée dans leur maison, elle s’était installée dans un coin, se faisant la plus petite possible, priant pour que son père rentre tard, mais hélas, celui-ci avait dû se rappeler de son retour, parce qu’il était venu proprement l’accueillir. Et hélas, la rumeur de ses exploits à Dürmstrang (faire brûler le labyrinthe – entre autre, mais aussi perdre beaucoup de sa réputation de bonne élève et échouer à intervalle régulier aux examens de plus en plus difficiles) était apparement arrivée aux oreilles de son père, et ne lui avait pas plus.

Il s’était assis face à elle. Sans mot dire. Sigvard savait rester calme longtemps avant de s’énerver, mais généralement, sa colère allait de pire en pire lorsqu’il attendait. Mais cela, elle s’en fichait. Elle ne dirait rien, elle ne lui parlerait pas, elle n’avait rien fait de mal. Une heure était passé. Ca aurait pu être un siècle. Et puis la première giffle était partie. « Alors ? » « Alors quoi ? » répondit elle insolamment. Elle n’avait jamais su se contrôler face à son père, hélas pour elle. Elle se sentit soulevée de terre et plaquée contre le mur. « Tu SAIS de quoi je parle. Tu déshonores notre famille. Encore. » Une nouvelle giffle, qui lui coupa le souffle. « ENCORE. » Et puis il la laissa tomber, et la ramassa d’un coup de pied. « CE QUE TU FAIS DEPUIS TON ENFANCE. »

Elle n’entendit pas le reste, parce qu’elle savait la litanie de reproche qui allait arriver. Elle se releva, fixa son père dédaigneusement, et lacha un petit « Lâche. »
Et le regretta immédiatement. Son père devient encore plus colérique, et elle se sentit soulevée brusquement. « Cette fois ci, tu vas apprendre. Et crois moi, que je n’aime pas la violence comme méthode d’éducation. » Nouvelle giffle. « Mais il y a des limites à ce que je peux entendre. » Encore. Dans le ventre. « Tu n’es même aps une vraie vikking. Incapable de te défendre. » Et encore. « J’aurais préféré être stérile que de vous avoir. » Et encore. « J’ai eu espoir, porutant. » Et là, la douleur arriva vraiment. Elle avait dépassé le stade où elle pouvait encaisser les coups sans gémir. « Père… » « Je ne veux rien savoir. » Et encore…
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Sejer Utanlands
Sejer Utanlands

Pseudo : fried tofu (tiff)
Crédits : castamere rains (avatar), Northern lights (signature), LOTR (citation)
Avatar : Alfie Allen
Ici depuis le : 18/11/2013
Messages : 351

Âge du personnage : 25 ans.
Ascendance : Sang pur.
Statut : Chasse, entre autres bestioles, le lièvre et la Kaja des bois (mais celle-là, il est pas près de l'attraper).
Particularités : Son seul don, c'est la loose ; personne dans tout le pays ne peut rivaliser dans la catégorie pauvre type. Techniquement, il devrait être métamorphomage, mais il faut croire que même la génétique lui en veut. Bon et puis sinon, il est toujours dans les basques de Kaja, qui le monte régulièrement contre son meilleur poto Esben. Bonne ambiance. (Un jour, il tournera sûrement cinglé.)
Dédoublement de personnalité : La douce bergère (non) et Odinn l'allumé.
Points : 78

Feuille de personnage
LOCALISATION : Les jupes de Kaja.
JE COMPÉTITIONNE POUR : KAJA. (mais Dürmstrang, en fait.)
INVENTAIRE :

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(#) Dim 16 Fév - 9:34

L’amour des Utanlands le frappa de plein fouet dès qu’il mit un pied dans l’œil du cyclone.

Les cris lui étaient parvenus depuis l’extérieur, mais, plongé dans ses pensées –les tympans rendus insensibles à ces disputes dont il ne voulait pas entendre parler, quand bien même elles l’auraient directement concerné-, dernier rempart contre les colères de son père, Sejer n’avait pas souhaité faire le lien entre le tohubohu qui agitait la demeure familiale et une quelconque implication de sa part. Faire la sourde oreille et fermer les yeux étaient devenus deux beaux réflexes qui lui avaient très certainement sauvé la vie ; il avait bien essayé de se rebiffer dans ses vertes années, mais le terrible forgeron avait brisé son fils comme Njörd les vagues. Le souvenir cuisant de la raclée lui avait fait passer l’envie de répliquer comme il l’aurait fait avec n’importe qui ; s’il lui arrivait encore de faire l’erreur de montrer son mécontentement, on ne manquait pas de le remettre à sa place –dans la fange, au milieu des braells et des sans-pouvoirs.

Il avait hésité, devant la porte, rappelé à la violente réalité par la voix aiguë de sa sœur qui, abrutie de fierté, ne perdait pas une seule occasion de s’opposer à l’indiscutable autorité de Sigvard. Depuis que Dita avait l’âge de parler –et donc d’envoyer paître paternel et grand frère empêtré de courroux- ce dernier n’était jamais intervenu en sa faveur, laissant la gamine sous le feu du cœur de margygr qui leur servait de père. Il avait pris la peine de lui inculquer de la boucler quand Utanlands père élevait la voix, mais ignorant ses conseils de survivant, elle avait persévéré dans la rébellion. Il n’avait de fait jamais voulu la réconforter lorsque, enfant, elle revenait vers lui en pleurs, quêtant une affection dont il était dépourvu. Comment aurait-il pu lui donner quelque chose qu’on lui avait arraché à grands coups de gifles et de paroles vénéneuses, qui aujourd’hui encore dictaient la majeure partie de ses actions ?

Il avait poussé le battant en courbant l’échine, volontairement aveugle à la violente dispute de fin de matinée ; il avait prévu, comme d’ordinaire, de traverser la pièce de vie et d’aller se réfugier dans sa chambre. Mais l’air était tellement empli des cris, des coups et des gémissements de sa sœur, que Sejer malgré lui baissa les yeux sur la forme recroquevillée qui gisait au sol, agitée des coups de pied que lui assénait un paternel hors de lui -l’excès d’asphodèle, sûrement. Le chasseur déposa Kvar contre le mur, rendu muet par le spectacle qui se déroulait sous ses yeux. Comme à son habitude, ayant à peine remarqué sa présence, Sigvard insultait sa victime de tous les noms –s’il avait fallu un lögsögumad des noms d’oiseau, nul doute qu’il aurait fait un candidat idéal. Mais aujourd’hui, il rouait sa sœur de coups avec une rage qui tranchait avec ses colères quotidiennes, débouchant sur des réprimandes souvent musclées, mais jamais aussi virulentes que celle qu’il déchaînait désormais sur sa fille. Et Dita le suppliait d’arrêter.

« Arrête. », s’entendit-il souffler, les yeux rivés sur la cadette en souffrance, soudain pris de terreur ; l’ordre aussitôt fut englouti par une nouvelle insulte de Sigvard et Sejer, mu par un sens de la justice sorti droit de ses tripes, ignorant un palpitant affolé par la peur, bondit sur son père pour l’attraper par le col. « Arrête ! », cria-t-il cette fois en envoyant valser le père indigne comme un vulgaire impur, serrant les mâchoires en le voyant s’écraser sur le plancher, désarçonné par l’attaque déloyale –et imprévue- de son fils. En s’improvisant héros du jour, il avait peut-être pris le trésor du draugr avant de l’avoir vu ; pétrifié par l’hérésie qu’il venait de commettre, il avait laissé à Sigvard le loisir de se redresser. « Sale petit braell. », fulmina-t-il en canalisant toute sa haine sur l’assaillant, oubliant enfin la silhouette encore à terre, une attention vengeresse entièrement dirigée vers celui qui avait osé enfreindre les règles de la famille : ne jamais remettre en question le jugement de Sigvard Utanlands. « Je vais t’apprendre le respect. » Et le respect s’abattit avec violence sur le nez de son fils, décidé à lui faire ravaler son acte de mutinerie ; Sejer, encore abruti par son propre assaut, encaissa le coup dans un râle de douleur. C’était ce qu’il lui fallait. C’était ce dont il avait besoin pour se sortir de cette torpeur de marmot soumis, trop longtemps battu par son père ; il se prit le second coup, comme pour justifier sa rébellion et, enfin, répliqua avec son ardeur de combattant, les projetant tous deux au sol. « Sale petit vaurien ! », étouffa Sigvard sous la force de son fils, qui n'attendit pas plus pour lui porter un premier coup au visage. Le combat venait de commencer.

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Dita Utanlands
Dita Utanlands

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Âge du personnage : 16 ans
Ascendance : Sang pur
Statut : élève à Dürmstrang - cours après le Draugr, cherche des passages secrets, et globalement, fout la merde sans se faire prendre (le talent, mes amis, le talent)
Particularités : Métamorphomage, mais de piètre qualité. Alors pour compenser, elle utilise une potion dérivée du polynectar pour faire illusion.
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(#) Ven 21 Fév - 14:34

Elle avait mal, et peur. Jamais son père ne s’était acharné sur elle comme ça. D’habitude, il balançait des giffles et quelques coups de poings. Une ou deux fois, elle avait dû repousser ses coups, mais il se contrôlait toujours. Il savait où placer la limite entre « punir sa fille » et « la passer proprement à tabac. » Sauf que là, la colère et l’alcool aidant, il venait allègrement de dépasser la frontière. Et elle ne savait plus que faire. Eviter les coups. C’était tout ce qu’elle pouvait faire. Tenter de protéger son visage avec ses mains, et se rouler en boule pour que les coups de pieds ne lui coupent pas la respiration. Se recroqueviller sur elle-même, et gémir, et crier, parce qu’elle n’avait jamais autant souffert de toute sa vie. Elle sentait ses os craquer, et c’était comme si tout son corps avait pris feu. Elle n’avait jamais prié les Dieux, mais là, elle les implorait, que quelque chose arrête son père. Quelque chose, quelqu’un, qu’importe, mais il ne semblait ne jamais devoir s’arrêter, et ne jamais avoir pitié d’elle, malgrès ses gémissements, malgrès ses supplications. Parce qu’il la haïssait, au fond. Ils se haïssaient tous, et c’était peut être la manifestation de sentiment la plus isncère que son père ait jamais eu envers elle.

Un coup plus violent l’atteignit en pleins ventre, et elle glappit brusquement. « Je t’en supplie, père arrête… Pitié… » Mais il ne l’écoutait pas, ses gémissements couverts par les insultes de son père. Elle ne vit pas son frère entrer, ni n’entendit son premier ordre. Elle n’avait même pas pensé qu’il puisse venir. Cela faisait longtemps qu’elle avait abandonné tout espoir en lui. Sejer faisait mal, d’une manière différente de son père, mais lui aussi la blessait douloureusement. Mais c’est lorsqu’elle entendit son père tomber brusquement qu’elle le remarqua. Son frère. Il n’était pas entouré d’une auréole, il ne regardait pas droit devant lui l’air décidé, ses bras musclés prêt à affronter leur père. Il avait un regard terrifié et mal assuré, et semblait presque surpris de ce qu’il avait fait. Mais en ce moment, il était son sauveur. Pour la première fois de sa vie, il l’avait aidé.

Son père se détourna d’elle, ce qui lui permit de ramper jusqu’au mur. Elle ne pouvait pas se lever, le souvenir de la raclée était encore trop présent dans son corps pour lui permettre de bouger ses bras ou ses jambes sans gémir. Et puis elle avait les yeux fixés sur le combat. Tout explosait. C’était des années de rancœur ravalée, toute son aigreur, toute son amertume, et toutes les désilusions du gosse qu’avait dû un jour être Sejer, qui s’exprimait à travers ses poings. Tout ce que Dita avait balancé à la gueule de son père, quitte à se prendre paire de claques et insultes, lui l’avait gardé pour lui. Et là…

C’était un massacre. Par pas le sang ou par les cris, non, mais par l’intensité de la haine qui se dégageait des deux hommes – parce que pour la première fois de sa vie, son frère ressemblait vraiment à un homme, et non pas à un gamin égoïste et aigri qui boudait dans son coin. Les deux roulaient sur le sol, accroché à l’un à l’autre. Son père avait l’avantage d’être un forgeron depuis des années, il était fin et musclé. Mais son frère avait lui l’avantage de la jeunesse et des journées entières passées à chasser. C’était un massacre mutuel, aucun ne pouvait dominer l’autre, parce que les deux se détestaient et avaient à leur actif des années à plus ou moins ravaler la rancœur qui lui inspirait l’autre combattant. « Sejer… » gémit-elle. Elle avait mal. Elle voulait juste fuir avec lui.
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