Pseudo : arkenstone. Crédits : shiya. Avatar : ben barnes. Ici depuis le : 18/11/2013 Messages : 304
Âge du personnage : vingt-neuf ans. Ascendance : sang-pur. Statut : fabricant de bâtons de magie en apprentissage. Particularités : eric possède un bâton de magie dont il est plutôt fier. il est aussi passionné par les runes et l'histoire. Dédoublement de personnalité : la blondasse russe. Points : 35
Feuille de personnage LOCALISATION: skuli ou vik margygr JE COMPÉTITIONNE POUR: skuli INVENTAIRE:
Participants • Asta Raudi & Eric Vondr. PNJ ? Nope. Statut du sujet • Privé. Date, mois, année • le 8 septembre 1295. Lieu • Sur une colline, à mi-distance entre les terres des Raudi et celles des Vondr. Moment de la journée • Matinée. Météo • Il fait plutôt doux, et le soleil est présent, tout comme un vent léger.
Je ne souhaite pas que les Nornes interviennent dans ce sujet (à noter que dans le cas d'un sujet d'intrigue, vous n'aurez pas le choix)
Pseudo : arkenstone. Crédits : shiya. Avatar : ben barnes. Ici depuis le : 18/11/2013 Messages : 304
Âge du personnage : vingt-neuf ans. Ascendance : sang-pur. Statut : fabricant de bâtons de magie en apprentissage. Particularités : eric possède un bâton de magie dont il est plutôt fier. il est aussi passionné par les runes et l'histoire. Dédoublement de personnalité : la blondasse russe. Points : 35
Feuille de personnage LOCALISATION: skuli ou vik margygr JE COMPÉTITIONNE POUR: skuli INVENTAIRE:
Ce matin, tu t'es levé tôt, d'excitation. D'habitude, c'est le soleil qui te réveille, mais cette fois, tu étais debout bien avant lui. L'excitation t'a à peine laissé fermer l'oeil, en fait. Il faut dire que tu as plutôt de quoi être heureux. Aujourd'hui, c'est la première fois que tu revois Asta, ou plutôt la première fois que vous allez avoir un moment rien qu'à vous, depuis qu'elle est revenue d'expédition outre les mers. Et il faut dire que tu n'es pas peu heureux de pouvoir enfin profiter d'un moment comme ça. Elle fait pratiquement partie de ta famille après tout - enfin, pour toi en tout cas. Alors quand tu te lèves, c'est le sourire aux lèvres. Le calme règne encore à l'extérieur de ta maison, ce que tu apprécies plutôt étonnamment. Généralement, tu préfères le bruit. Tu te fais bouillir de l'eau que tu verses sur quelques feuilles séchées et apprécie le tout, assis sur la terre brute, à l'extérieur de chez toi. Tu vis près de la forêt, sur le domaine des Vondr, bien entendu, et tu adores particulièrement cet endroit. Souvent, tu peux voir des animaux s'approcher de chez toi à l'aurore, des chevreuils, des élans, quelques fois même des ours, mais malheureusement, ce n'est pas le cas aujourd'hui. Une fois ta boisson terminée, tu avales une pomme, plutôt rapidement, et te laves avant d'attraper tes affaires et de sortir de chez toi, sous le soleil levant.
Ton sac est plutôt lourd, et te ralentis un peu. A l'intérieur, tu as prévus de quoi attendre Asta -d'une manière ou d'une autre, tu sais parfaitement que tu finis toujours par l'attendre. Rien qui ne t'es pas habituel : un parchemin sur les runes que tu es en train d'étudier, de quoi écrire, un bâton magique sur lequel tu travailles avec de quoi le tailler et de quoi manger et boire (autrement dit, des baies et de l'hydromel). Tu ne sais pas combien de temps du vas attendre, mais ça devrait t'occuper un bon moment déjà. Vous avez rendez-vous sur la colline qui sépare les terres Raudi de celles des Vondr. Vous avez toujours rendez-vous à cet endroit. En fait, c'est un peu votre repère depuis que vous êtes enfants, votre terrain de jeu. Et depuis que vous avez vieilli, à chaque fois que la Raudi revient d'une expédition, vous vous retrouvez à cet endroit, pour rattraper le temps perdu, vous raconter vos nouvelles expériences, rire, crier, et profiter l'un de l'autre. Tu ne l'as pas revue depuis le début de l'été et, comme à chaque année, elle t'a manqué. Tu mets un bon moment à arriver à l'endroit prévu, plus que d'habitude d'après toi, probablement à cause du poids que tu te traînes en plus tu penses. Tu sens même ton palpitant de battre une jolie mélodie aux oreilles, un fois arrivée en haut. Si ton cousin, Joren Vondr, apprenait ça, il te traiterait de braell et te forcerait probablement à aller combattre le draugr, question de t'entraîner un peu, que tu deviennes un vrai viking. Enfin non, probablement pas. C'est quelque chose qu'il dirait peut-être à Mats Karlsefni vu l'affection sans bornes qu'il lui porte, mais pas à toi. Non, ça serait plus probablement ce qu'un Oddi te dirait, sans aucuns doutes. Ce qui, avec un peu d'hydromel dans le sang de ta famille, causerait certainement un deuxième Ragnarök. Si peu.
Tu t'assoies sur le sol, un peu revigoré par l'air frais. Devant toi, à quelques kilomètres, tu peux voir la grande étendue bleue et tu te perds dans tes pensées pendant quelques temps. Tu rêves de nouveau à l'Angleterre et à ce sorcier dont on t'a parlé, Ollivander, qui comme toi, fabrique des bâtons de magie -même s'il les appelle apparemment "baguettes", lui. Tu aimerais beaucoup partir là-bas, étudier avec lui, en apprendre plus, encore. Mais il te faudrait pour ça t'éloigner de ta famille, et tu ne t'en sens pas vraiment capable. Tu pourrais le faire, oui, si ce n'était pas pour ton frère. Il a beau être l'aîné, tu t'inquiètes pour lui. Et même si tu sais qu'Astrid et Joren veilleraient sur lui en ton absence, tu ne peux pas t'y résoudre. Il a été là pour toi jours et nuits depuis la mort de vos parents, tu ne veux pas le trahir, l'abandonner. La pensée aux bâtons de magie de ramène à la réalité et tu sors ton ouvrage de ton sac et l'étudie. Tu te décides à graver trois runes dans le bois. Wunjo, Hagalaz et Dagaz, pour l'harmonie et la magie. Tu es un peu perfectionniste, la tâche s'avère donc plutôt longue, et le soleil s'élève doucement au dessus de toi, jusqu'à ce qu'un bruit à tes côtés de fasse lâcher ton objet des yeux. Tu n'es plus seul.
Tu souris quand ton regard se pose sur la rousse et te lèves, de la joie et du malice dans les yeux. Rapidement, un peu maladroitement, tu prends ton amie dans tes bras. « Dis moi Raudi, tu t'es pas un peu engraissée pendant l'été ? » Tu la taquines, comme vous savez si bien le faire entre vous. Ça t'avait manqué, tiens.
Asta Raudi
Pseudo : Lyn Crédits : Arté & Tumblr Avatar : Rose Leslie Ici depuis le : 19/11/2013 Messages : 133
Âge du personnage : 25 Ascendance : Sang-pur Statut : Exploratrice, combattante, commerçante itinérante, aussi. Particularités : Hein? C'est quoi ça? Dédoublement de personnalité : Silke la Sauvage Points : 35
Feuille de personnage LOCALISATION: Quelque part au fond du Noregr, ou sur un knörr JE COMPÉTITIONNE POUR: Skuli INVENTAIRE:
Asta avait hâte, aujourd'hui. Elle avait hâte de se lever, de se tirer de son lit, car on l'attendait. En temps normal, un tel détail l'aurait certainement laissé de marbre ; qu'on l'attende ou non, elle n'en avait rien à faire. Sa vie se faisait d'heure en heure, sans même qu'elle ne fasse réellement attention ; elle avançait à travers les jours comme elle le faisait toujours, de façon plus ou moins improvisée. Mais là, là... Le Vondr lui avait envoé un corbeau, ou alors était-ce elle qui avait décidé de le contacter pour lui donner un rendez-vous. Cela faisait de longues semaines qu'elle n'avait pas pu voir son ami, et elle ne pouvait nier que leurs échanges lui manquaient. Asta n'était certes pas la jeune femme la plus brillante de Skuli, mais cela ne semblait jamais gêner Eric ; elle ne complexait pas de son manque d'intelligence, loin de là, mais n'aimait pas souvent pousser la discussion dans les profondeurs de l'esprit. Ces choses la remuaient, la poussaient à penser à ce qu'elle préférait éviter, à un tas de possibilités qu'elle ne voulait pas prendre en compte. Asta préférait cogner, rire et boire, explorer, découvrir, aller toujours, toujours plus loin. Cette envie l'avait poussé à partir, encore une fois, pendant les mois les plus chauds de Sumar. A embarquer sur le knörr de son père, une énième fois ; elle ne savait pas réellement depuis combien de temps elle naviguait, ou plutôt combien de fois elle avait mis les bottes sur un navire, pour une traversée ou une longue expédition.
La dernière avait été éreintante ; non pas que les escales aient été très mouvementées. En dehors de quelques bagarres dans les ports, tout s'était plutôt bien passé. Le voyage, lui, avait été terrible : de lourdes vagues de chaleur suivies de tempêtes monstrueuses qui avait vu plusieurs marins passer par-dessus bord. Ils en avaient perdu trois, qu'ils n'avaient pu remplacer, ce qui avait rarement. Il y avait toujours un homme prêt à partir, dans les ports, toujours un homme prêt à embarquer et à quitter sa contrée pour quelques pièces d'or, pour quelques promesses de trésors, de commerce, de femmes à baiser. Le retour avait été long, pourtant Asta était habituée, et surtout, était endurante. Les jours qui suivirent l'arrivé à Skuli se résumèrent à de longues heures de sommeil au chaud de sa couche, quelques beuveries avec le père, les sœurs, la mère, les tantes, des retrouvailles en bonnes et dues formes chez les Raudi. Mais Eric, le jeune Vondr, elle n'avait pas encore eu le temps de le voir, alors qu'ils se voyaient toujours quand elle rentrait, souvent le lendemain, ou le surlendemain.
Autant la hâte, l'impatience, lui donnait envie de se lever, autant la chaleur de son lit la retint pendant de longues minutes. Vu la lumière qui passait la fenêtre de leur demeure, elle était certainement déjà en retard, et le trop plein d'alcool de la veille lui vrillait encore le crâne. Elle finit toutefois par s'extirper des lourdes peaux entassées et se rafraîchit quelque peu avant de s'habiller de la manière dont elle le faisait toujours : un de ces pantalons d'homme qu'elle appréciait, une chemise de coton épais, un peu rêche, gilet de cuir, gilet de peau, épais manteau. Il ne faisait pas encore bien froid, du moins Vetr patientait encore un peu, pourtant elle ne se dévêtirait qu'une fois assise sur leur petite colline, dans l'herbe fraîche. Sa besace fut rapidement remplie de quelques vivres, de quoi boire et des choses qu'elle avait trouvé durant son expédition et qui, elle avait pensé, pouvait intéresser Eric. Des grandes enjambées vivaces avalèrent la distance, les mètres de terre qui séparaient le territoire des Raudi de celui des Vondr ; au fond, ils n'étaient pas si éloignés que cela, et il n'était pas nécessaire d'emprunter un quelconque portail runiques pour retrouver son ami à leur lieu de rendez-vous habituel. Tant mieux, Asta avait toujours détesté ces fichus portails.
Bientôt, la silhouette d'Eric se dessina et la rousse afficha un grand sourire en le voyant se lever. Sans hésitation, elle le serra dans ses bras avec cette brusquerie qui lui était toute propre. « Et toi, Vondr, t'as pas un peu perdu du muscle? » Elle le taquinait sans cesse sur sa carrure, un peu plus fine que celle des vikings qu'elle pouvait bien connaître ; pourtant elle n'était pas bien sérieuse, et se fichait bien que ses bras prenne du volume, ou qu'il puisse porter des charges plus lourdes que précédemment. Sans préavis, Asta se laissa tomber dans l'herbe avec un soupire et défit son manteau pour le chasser des ses épaules ; cette marche lui avait donné chaud et le rose lui mangeait les joues. « Sumar a pas été trop long sans moi ? T'as parlé à ta Ingrid, ou toujours pas? » Le sourire mutin et le regard en coin vinrent chercher l'embarras dans la physionomie du Vondr. Pour le gêner, elle abordait toujours le sujet de la Lokabrenna, et son attachement qui faisait toujours rire Asta était une source sans fin de taquineries et d'amusement. « Te renfrogne pas tout de suite, j't'ai ramené quelques trucs. » La Raudi attrapa sa besace pour la flanquer sur ses jambes croisées en tailleurs. L'ouvrant, elle en tira l'hydromel qu'elle avait choisi pour eux, ainsi qu'un bout de bois blanc d'une taille raisonnable. « Dans un port où on s'est arrêté, ils disaient qu'il y avait des arbres magiques. Ils sont très blancs. J'me suis dit que tu pourrais en faire un des bâtons. » L'abandonnant entre les mains de l'ami, elle tira ensuite une pierre précieuse à demi-taillée, à l'éclat d'un vert sombre si particulier. « Je la trouvais belle. » Il n'y avait pas d'autres raisons à ce présent là, et elle n'avait aucune idée de ce qu'Eric pourrait bien faire de ce joyaux, si bien qu'elle ajouta avec un air qui se voulait menaçant. « T'as pas intérêt à en faire cadeau à ta tavernière, je te préviens. » Elle attrapa l'hydromel, en but une gorgée pour commencer sa journée et tendit la bouteille à Eric avant d'attaquer un bout de pain un peu dur. Avant qu'elle ne commença à raconter les aventures de Sumar, elle tourna couvert de tâches de rousseur vers lui : « Qu'as-tu fait en m'attendant ? Je suis sûre que tu t'es lamenté sur mon absence interminable ! Dis-moi tout! »