GAGNANTE SKULI • Décapiter pour gagner des points, c'est mon métier
Pseudo : Evy/Lola Crédits : dirty soul | c a s s o u Avatar : Kaya Scodelario Ici depuis le : 19/11/2013 Messages : 207
Âge du personnage : Vingt-et-une sordides années Ascendance : Sang-Mêlée Statut : Femme au foyer Particularités : Mariée à Herluf • Relation incestueuse avec son frère malgré elle • Magie dangereuse car reliée à ses émotions, incontrôlable • A envoyé les Nornes se faire foutre • Dédoublement de personnalité : Rhaegar le Conquérant /o Points : 71
Participants • Vyro & Hella PNJ ? Pas un chat Statut du sujet • Privé. Date, mois, année • 3 Ýlir 1295 Lieu • Demeure d'Hella & Herluf. Moment de la journée • Début d'après midi. Météo • 0°C - Soleil par épisodes, air froid, venteux
Je souhaite que les Nornes interviennent dans ce sujet
Dernière édition par Hella le Lun 23 Déc - 18:23, édité 1 fois
Hella
GAGNANTE SKULI • Décapiter pour gagner des points, c'est mon métier
Pseudo : Evy/Lola Crédits : dirty soul | c a s s o u Avatar : Kaya Scodelario Ici depuis le : 19/11/2013 Messages : 207
Âge du personnage : Vingt-et-une sordides années Ascendance : Sang-Mêlée Statut : Femme au foyer Particularités : Mariée à Herluf • Relation incestueuse avec son frère malgré elle • Magie dangereuse car reliée à ses émotions, incontrôlable • A envoyé les Nornes se faire foutre • Dédoublement de personnalité : Rhaegar le Conquérant /o Points : 71
Hella tituba à la sortie du portail. Elle se rattrapa de justesse en s’accrochant à un arbre adjacent. Ces voyages lui donnaient toujours le tournis, elle ne les supportait pas bien. Mille et unes couleurs dansaient dans son crâne, l’aveuglant et plantant une lame chauffée à blanc dans son cerveau. Cela passerait au bout de quelques minutes. Aussi désagréables que ces allers retours soient, ils étaient nécessaires. Plus encore, ils en valaient la peine. C’était son projet. En considérant tous les faits, elle-même se demandait comment elle en était arrivée à s’allier à un sang-pur. Mais Eric Vondr ne semblait pas comme les autres. Il la voyait, quand il la regardait. Il voyait une personne, et non pas de la vermine comme elle pouvait généralement le deviner dans les yeux d’autres familles de sang pures arrogantes et élitistes, qui se croyaient toutes nées de la barbe d’Odin. Elle avait entendu parler de Joren Vondr, dont l’état d’esprit différait bien de celui du jeune homme. Hella refusait toujours de penser que ces gens là pouvaient se révéler bons. Après tout, une pomme pourrie dans un baril de pommes saines contaminera toutes les autres pommes. C’était la même chose chez ces anciennes familles. Le jeune Vondr était une pomme saine. Mais elle gardait en tête que c’était une exception, et qu’il ne fallait pas se laisser berner. Eric reconnaissait sa présence, et semblait même penser qu’elle avait de la valeur. D’abord prise de court, elle s’était laissé gagner petit à petit par ce sentiment. Elle était fatiguée de tous les haïr, de tous les maudire, et de ne rien pouvoir faire de concret en contrepartie. Elle avait besoin de quelque chose de plus dans sa vie, elle avait besoin de quelque chose de mieux. Elle avait commencé à étudier les plantes de son côté, mais toute seule ce n’était pas chose facile. Le faiseur de bâtons de magie pouvait lui donner une des connaissances qu’elle recherchait : les runes. Elle voulait lire, elle voulait écrire, elle voulait comprendre. La jeune femme avait déjà appris quelques symboles au cours des dernières semaines. Elle s’exerçait rapidement lorsqu’elle était sure qu’Herluf ne la verrait pas. Elle s’arrangeait toujours pour être partie au moment où il travaillait. Ce jour là, elle avait un petit peu de marge. L’après midi commençait à peine, le ciel était triste et maussade, et pour une fois l’humeur d’Hella ne s’accordait pas au ton météorologique. Le vetr était de loin sa saison préférée, Gormánuður en particulier. Toute la nature semblait mourir autour d’elle ; il y avait peu de choses aussi belles que cela. Peut-être avait-elle été trop élevée dans la violence et la destruction pour pouvoir apprécier l’éclat de la renaissance de sumar, du renouveau, des fleurs qui s’ouvrent et du soleil sur sa peau.
Les couleurs se dissipèrent peu à peu, laissant à la sang-mêlée le choix de reprendre sa route. De retour dans le Wends, elle avait quelque affaire dans sa demeure avant que son époux ne revienne au coucher du soleil. Peut-être irait-elle passer un moment dans la forêt. Mais en tout premier lieu, elle devait se rafraîchir. Après un trajet par portail, il lui était toujours nécessaire de se passer de l’eau sur le visage. Hella marchait lentement, prenant le temps de respirer comme il fallait. La dernière chose qu’elle voulait était de tomber malade à cause de ces foutus portails et de leurs effets indésirables. Elle avait besoin d’être sur ses pieds, elle ne pouvait pas tomber malade en ce moment. Mais malgré tous ses efforts, elle était encore pâle, encore plus que d’habitude si toutefois la chose était possible. Cela lui prit environ vingt minutes pour arriver à destination. Elle ne vivait pas très loin du port, c’était un avantage pour Herluf en premier lieu, mais un handicap pour elle. La forêt était bien plus loin dans l’arrière pays. Elle s’y rendait pourtant autant que possible. Après tout, une fois là bas, elle pouvait arriver à prétendre qu’elle n’avait pas d’époux chez qui retourner, pendant quelques heures à peine. Soudain, une féroce envie de s’échapper la prit, à la pensée qu’encore une fois elle le retrouverait le soir même, et qu’il lui faudrait sourire et prétendre d’être aveuglément heureuse dans son petit cocon. Elle laissa échapper un soupir et releva les yeux, consciente d’être arrivée à destination.
Un frisson d’effroi lui parcourut l’échine. Vyro. Elle ne s’y était pas attendue. En vérité, chose rare, elle ne lui avait pas encore accordé une pensée de la journée. D’ordinaire, dès l’instant où elle ouvrait les yeux, l’image de son frère venait la hanter. Mais ce matin là, trop pressée à l’idée de s’échapper de sa prison pour quelques heures, elle était partie en toute hâte sans même avoir la décence d’avoir peur. Mais il lui revenait en pleine figure. Elle pouvait sentir son palpitant se battre pour sortir de sa poitrine. La façon dont il la regardait. Tranquillement assis sur le muret près de la hutte, il taillait lentement une flèche à l’aide d’une dague en bronze. Hella se rappelait lui avoir offert cette dague deux ans plus tôt. Deux hommes avaient commencé à se tabasser à la Rose de fer, oubliant toutes leurs armes sur leur table en bois, et la jeune femme était passée comme une ombre à côté d’eux sur son chemin vers la sortie, et avait glissé l’arme dans sa manche. L’avantage d’être absolument invisible aux yeux de tous. Lorsqu’elle lui avait ramené son cadeau la nuit suivante, après l’avoir possédée une énième fois, il avait fait une entaille sur son poignet à l’aide de la dague, et avait passé sa langue sur l’essence rouge qui s’en échappait. Avant d’inverser les rôles. La légende disait que le partage du sang à travers la consommation liait deux personnes pour l’éternité. Leurs âmes, leurs corps, en totalité. Ils s’appartenaient de toutes les manières possibles, Vyro s’en était assuré.
Hella aurait tout donné pour une potion à base de Voltiflor à cet instant précis. Valburga lui en avait administré, lorsqu’elle était allée la voir, désespérée. Elle n’en avait jamais réellement apprécié les effets jusqu’à cet instant. Il lui était impossible d’être calme et décontractée en la présence de son sombre frère. Elle s’approcha lentement, afin d’arriver à quelques pas de lui. Sa hache était nonchalamment posée contre le muret juste à côté de lui, à portée de main. C’était comme une prolongation du bras de Vyro, Hella n’avait jamais grandement aimé l’objet. Il faisait déjà assez de dégâts à mains nues. Une ébauche de sourire tremblant se dessina sur ses lèvres tandis qu’elle fit retentir sa voix, à peine un murmure, vraiment.
« Vyro. »
Il y avait mille choses qu’elle aurait pu lui dire. Prétendre, feindre, s’enthousiasmer. Il la connaissait par cœur, et son nom sur ses lèvres la laissait bien plus affectée que tout autre mot au monde.
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Dernière édition par Hella le Mer 29 Jan - 16:45, édité 6 fois
Vyro
Pseudo : Gane Crédits : @ Arté (♥) Avatar : Iwan Rheon as Ramsay Bolton Ici depuis le : 18/11/2013 Messages : 279
Âge du personnage : Vingt cinq longs hivers gelés. Ascendance : Sang-mêlé Statut : Bourreau, authentique et unique. Particularités : Bourreau cruel et sans pitié Sang-mêlé Casse des objets lorsqu'il devient enragé Ne sort jamais sans arme Considère sa soeur Hella comme sa propriété Pratique l'inceste comme le lancer de hache Tueur sans remords Responsable de la disparition de son père Ne fait pas confiance aux grandes familles Travaille pour la famille Heill Vend ses talents au plus offrant N'aime pas les portails magiques Voyage énormément Forge des armes de qualité Est parfois accompagné d'une meute de chien ... Points : 125
Une brindille craqua, deux pas derrière lui. D'un seul mouvement, rapide et précis, il envoya sa dague en bronze en direction du bosquet d'où provenait le son. Un couinement plaintif s'éleva puis le silence revint. Méfiant, Vyro s'approcha et écarta les branchages. Il esquissa un sourire cruel en remarquant que son arme était presque entièrement enfoncée dans le corps désormais sans vie d'un beau lièvre appétissant. Il récupéra sa dague en l'essuyant plus ou moins proprement sur le pelage luisant de l'animal. Encore une proie sauvage particulièrement bien soignée, nourrie et en forme. Pas un de ces lapins rachitiques et sans goûts qu'il est possible de trouver dans les falaises abruptes du Sviar. Certains se contentent de ce qu'ils ont. Pas Vyro. Jamais.
Une fois la proie attachée à l'arrière de sa ceinture et la dague rangée dans la manche de son manteau de peau, il reprit son chemin dans les sentiers sinueux du Wends. Il irait peut-être plus vite à cheval mais ce moyen de transport restait rare et peu apprécié par la plupart des Vikings, à l'inverse des navires en bois que le peuple s'émerveille encore de voir flotter sur l'océan. Il trouvait ce moyen de voyager assez peu agréable, même s'il en reconnaissait les avantages pour les longues distances. Mais pour parcourir les vastes plaines du Wends en arrivant des Côtes de l'Est, un cheval aurait été pratique et confortable. Rapide. Vyro n'aimait pas particulièrement marcher. Faute de choix, il le faisait quand même.
Parce que Vyro n'empruntait les portails qu'en ultime recours. Situation d'urgence extrême. Il détestait cette forme de magie, ayant l'impression de se faire broyer tous les os de son corps à chaque fois qu'il y avait recours. Vyro, en bourreau sérieux, ne baissait jamais vraiment la garde et l'impression de faiblesse laissée par ces voyages dans les portails le hérissait au plus haut point. Raison pour laquelle il préférait les chevaux, ou encore les navires. Moins rapides, mais plus surs. Enfin, selon le navire et surtout ... le capitaine.
Mais aujourd'hui, il s'octroyait un voyage à pieds dans les terres diversifiées, variées et dangereuses pour aller voir sa soeur, Hella. Sa cadette de quatre longs hivers. Il y avait déjà quelques soleils levants qu'il ne l'avait pas vu et il n'aimait pas ça. Il n'était pas rare qu'il s'arrête chez elle, pour surveiller les épousailles maudites qui l'unissent à cet être abominable. Vyro, par principe, n'aime personne. Mais Herluf, c'est la concentration de toute sa colère, de toute sa rage et de tout son mépris. Il arrive que, à la simple évocation mentale de ce personnage, il brise des objets. La dernière fois, il a cassé sa meilleure épée rien qu'en imaginant Hella allongée sur sa couchette, le corps suant et sale de Herluf couché au dessus d'elle. Le rythme des assauts monotones mais légitimes. La sueur sur leurs deux corps emboîtés, accolés. Il en était devenu fou de rage, ce jour là.
Secouant vigoureusement la tête, il grogna de mécontentement et pressa le pas. D'ici quelques heures, il apercevrait la hutte dans laquelle vivait le couple. Il serra les dents et fit le vide dans sa tête, allongeant un peu plus la foulée pour arriver plus vite.
Tranquillement installé sur le muret qui cernait l'habitation à peu près respectable, Vyro avait entreprit de tailler des flèches pour l'arc qu'il avait posé près de sa hache. Il aimait beaucoup cet arme de distance mais il n'avait pas emporté assez de flèche pour le reste de son voyage. Il était arrivé bien plus tôt qu'il ne l'avait escompté, du fait de son trajet quelque peu précipité sur la fin, et Hella n'était pas là. Il n'aimait pas ça. Il détestait ça, en réalité. Il ne supportait pas d'attendre, surtout pas elle. Elle était sienne et il ne devrait jamais avoir à patienter pour lui faire comprendre qu'elle lui appartenait, pour la posséder. Elle était à lui. Uniquement à lui. Quant à Herluf, que Hel l'emporte, il n'aurait jamais du accepter ce mariage.
Il en était là dans ses sombres esprits lorsqu'un murmure porté par la brise vint caresser ses oreilles. « Vyro. ». Nulle autre qu'elle ne savait prononcer ainsi son patronyme. Elle avait des années d'expérience, il est vrai. Mais jamais ailleurs il n'avait retrouvé ce mélange parfait d'appréhension, de surprise et de ... soulagement. Peut-être s'agissait-il d'autre chose. Vyro n'avait jamais été très doué avec les sentiments. En réalité, il était absolument ignare dans ce domaine. Brisé de violence, il ignorait tout des sentiments et des émotions. Il avait apprit à être ignoble, abominable, monstrueux ... mais en dehors de ces traits de caractère, il n'était rien. Aucune tendresse dans cet être de glace. Aucune once de malice dans ce regard cruel. Aucune chaleur dans cette chevelure couleur corbeau. Il était la nuit, glacée et cruelle. Les ténèbres tant redoutés. Il était la Mort, littéralement.
Il leva son regard givré sur elle, menaçant sans même avoir besoin de se lever. Il avait deux bonnes têtes de plus qu'elle, pourtant. Mais il asseyait son pouvoir et son autorité d'une toute autre manière. D'un ton tout aussi gelé que son regard et sa posture, il aboya « Où étais-tu ? » Elle aurait du être à la maison, à préparer la potée pour son voltiflor d'époux. Parce qu'aux yeux de Vyro, il n'était guère plus qu'une plante sans intérêt, inoffensive, là pour faire joli. Encore qu'Herluf était moche comme un braell, probablement guère plus intelligent d'ailleurs. « Où est l'autre ? » demanda-t-il d'un ton cassant, ses prunelles bleues de glace toujours plantées dans celles d'Hella. Ils se ressemblaient beaucoup, pour un frère et une soeur séparé de 4 hivers. Ils étaient pâles, brun comme le plumage d'un corbeau et leurs yeux étaient pareils aux eaux troublées qui cernaient les îles glacées, à la fois claires et chaotiques. Ils s'affrontaient du regard, déjà, enfants. Mais Vyro n'était pas d'humeur, auourd'hui. Il voulait des réponses et Hella tardait trop à lui en apporté. Furieux, il se dressa d'un bon et tonna « EH BIEN ! Par le marteau de Thor, tu vas me répondre !? » Il sentit sa main le démanger d'une gifle retentissante mais il freina son envie en songeant qu'il aurait tout le temps pour ça plus tard. Il voulait savoir où était le dénommé Herluf.
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Dernière édition par Vyro le Jeu 12 Déc - 18:25, édité 1 fois
Hella
GAGNANTE SKULI • Décapiter pour gagner des points, c'est mon métier
Pseudo : Evy/Lola Crédits : dirty soul | c a s s o u Avatar : Kaya Scodelario Ici depuis le : 19/11/2013 Messages : 207
Âge du personnage : Vingt-et-une sordides années Ascendance : Sang-Mêlée Statut : Femme au foyer Particularités : Mariée à Herluf • Relation incestueuse avec son frère malgré elle • Magie dangereuse car reliée à ses émotions, incontrôlable • A envoyé les Nornes se faire foutre • Dédoublement de personnalité : Rhaegar le Conquérant /o Points : 71
La jeune femme n’eut pas longtemps à attendre pour obtenir la réaction escomptée. Elle avait une idée très claire de la suite des évènements, et comme à l’habitude, ils ne joueraient pas en sa faveur. Vyro n’eut même pas à descendre de son muret pour commencer à la menacer. Il était cassant, polaire.
« Où étais-tu ? » Il la fixait, attendant certainement qu’elle réponde dans la seconde. Mais Hella hésitait. On aurait pu penser que dans une situation comme la sienne, elle se serait habituée à empiler les mensonges les uns après les autres, et de manière convaincante. Mais elle avait du mal à mentir à son grand frère, et elle ne s’était pas préparée à l’éventualité de le voir ce jour là. Si elle lui avouait avoir traversé le pays pour aller rencontrer un homme, aussi platonique que sa relation avec le Vondr soit, Vyro perdrait la tête. « Où est l’autre ? » L’autre. Pas besoin d’être bien maligne pour deviner à qui il faisait référence. La haine et le dédain que Vyro éprouvait à l’égard de son mari, Herluf, était évidente. Il ne lui laissait jamais oublier à quel point il était furieux de l’avoir laissée épouser le sang-mêlé. A ses yeux il valait encore moins qu'un braell. Bien sûr à l’époque c’était leur père qui avait eu le dernier mot, mais elle savait que aux heures sombres de la nuit, ces jours de négociations hantaient encore le jeune homme, à tourner et se retourner, se demander comment il aurait bien pu empêcher ce désastre. La seule chose qu’Hella se demandait, c’était si cela aurait changé quelque chose. Probablement pas. « EH BIEN ! Par le marteau de Thor, tu vas me répondre !? » Elle ne s’était pas aperçue à quel point elle avait laissé sa réponse traîner. Il s’était rapproché d’elle d’un seul coup, menaçant, descendu du muret en un seul bond. Elle se sentait muette, d’un coup, privée du peu de joie qu’elle avait porté au palpitant le matin même. Toute la douceur s’était envolée pour laisser place à quelque chose de bien plus sombre, ce sentiment horrifiant qui la prenait au ventre et la tordait à l’intérieur.
« Il travaille sur des poteries. Je ne sais pas quand est-ce qu’il pense rentrer. » Faux. Herluf lui avait dit de ne pas l’attendre avant l’heure du dîner, un client avait commandé en grosse quantité et il voulait être sûr de lui apporter toute satisfaction. C’était un sang-pur, client régulier, un admirateur de son travail qu’il tenait en haute estime. Mais si l’heure de retour de son époux était inconnue de Vyro, peut-être que le risque qu’il s’attarde trop s’en retrouvait amoindri. Peut-être qu’elle ne souffrirait pas autant. « Et je suis simplement allée me promener. J’avais besoin d’air frais. » Son mensonge était convaincant. Hella était friande de ces promenades toute seule ; Vyro le savait, et cela l’arrangeait de penser qu’elle évitait la compagnie des autres, ainsi il avait moins à s’inquiéter d’autres individus portant la main sur elle. Mais pour être sûre, elle devait changer le sujet de conversation tout de suite, sur un sujet qui l’intéresserait plus que ses allées et venues.
« Nous avons reçu la visite de Nasrin Heill il y a quelques jours. » C’était la première chose à laquelle elle avait pensé, probablement pas la plus judicieuse, mais la déception rendait la fille de bourreau moins prudente qu’à l’ordinaire. Elle se dirigea vers l’entrée de sa demeure, sachant que Vyro n’avait pas besoin d’invitation pour la suivre, et poussa la porte en bois. Sans réfléchir, elle jeta un regard au plafond, où l’on pouvait encore voir le trou qu’elle avait malencontreusement fait lors de cette entrevue très étrange. Si jamais son grand frère regardait attentivement –ce qu’il ne manquerait pas de faire quelques instants plus tard, elle en était persuadée– il remarquerait la cicatrice à la base de son crâne, à moitié cachée par ses cheveux, là où le plafond l’avait heurtée. « Elle voulait te demander de quitter le service de sa famille en temps que bourreau. La pauvre petite chose trouve cela répugnant. » La sang-mêlée esquissa un sourire fin, sarcastique. Elle jugeait son approche judicieuse.
Elle se plaçait automatiquement du côté de son frère. Même si effectivement elle trouvait la Heill bien trop délicate pour son époque –la torture et les exécutions étaient après tout chose courante, il fallait s’y habituer– Hella ne pouvait s’empêcher d’admirer cette relique d’innocence. Aussi stupide que ce soit. Et puis, Nasrin était restée pour prendre soin d’elle, malgré son insolence et son inhospitalité. Elle était sérieusement intriguée.
La jeune femme se retourna pour faire face à son frère, qui avait fermé la porte. Elle savait qu’elle aurait du faire réparer ce foutu toit aussitôt pour éviter les questions, mais Herluf avait été si occupé, et elle ne pouvait pas s’y mettre toute seule. De toute manière, si questions il y avait, elle prétexterait un orage. Vyro avait été occupé ailleurs ces derniers temps, il aurait pu manquer les prévisions météorologiques du Wends, avec un peu de chance. Pour l’heure, elle essayait d’éviter de réveiller le Draugr endormi. Son léger sourire n’avait pas quitté ses lèvres, et postée en face de Vyro, elle tentait d’exprimer de la complicité. Faire de son mieux pour être proche, pour qu’il n’ait pas besoin de réclamer cette fusion par la force. C’était bien pire lorsqu’il ordonnait les choses. Hella avait appris à anticiper, au fur et à mesure des hivers glacés.
Elle le fixait à son tour, plantant ses prunelles polaires dans celles de son frère, pratiquement identiques. Il aurait pu être si beau. Dans une autre vie, dans un autre monde, elle aurait pu être fière d’avoir un frère pareil. Sans peur, fort et brave. Dans ses rêves les plus fous, lorsqu’elle était un peu plus jeune, elle s’imaginait avoir cette connexion spéciale avec lui, une connexion saine, propre et joyeuse. Elle l’imaginait sourire, sans cet éclat de démence dans ses yeux. Si ses traits étaient détendus, non empreints de violence, non tordus d’anticipation à l’idée de tuer ou de torturer. Il lui aurait appris à manier les armes, la hache et ils auraient grandi main dans la main et non leurs bouches écrasées l’une sur l’autre. Dans ses moments d’illusion, elle ne se mariait pas, elle n’avait pas besoin d’autre homme. Pour ce qu’un époux lui apportait.
Mais tout cela était complètement fantastique, une pure chimère. Au lieu de cela, tout ce qu’elle voyait en Vyro en le scrutant était grotesque et déformé. Il lui inspirait répulsion et crainte. Et pourtant elle savait qu’elle serait encore plus anéantie de le voir partir que tout ce qu’il pouvait bien lui infliger. Même si elle avait obtenu cette vie là, aurait-elle su l’apprécier ? Ou l’aurait-elle prise pour acquise. Elle brûlait d’autre chose parce qu’elle ne connaissait que la violence, le sordide et le sale. Si sa vie avait été autrement, en dépit de toutes ces bonnes choses, elle n’aurait sûrement pas connu le bonheur non plus. Ou juste avec lui. D’une manière ou d’une autre, il y avait une seule chose dont elle était persuadée, une seule triste constante : Il était toute sa vie.
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Dernière édition par Hella le Mer 29 Jan - 16:49, édité 2 fois
Vyro
Pseudo : Gane Crédits : @ Arté (♥) Avatar : Iwan Rheon as Ramsay Bolton Ici depuis le : 18/11/2013 Messages : 279
Âge du personnage : Vingt cinq longs hivers gelés. Ascendance : Sang-mêlé Statut : Bourreau, authentique et unique. Particularités : Bourreau cruel et sans pitié Sang-mêlé Casse des objets lorsqu'il devient enragé Ne sort jamais sans arme Considère sa soeur Hella comme sa propriété Pratique l'inceste comme le lancer de hache Tueur sans remords Responsable de la disparition de son père Ne fait pas confiance aux grandes familles Travaille pour la famille Heill Vend ses talents au plus offrant N'aime pas les portails magiques Voyage énormément Forge des armes de qualité Est parfois accompagné d'une meute de chien ... Points : 125
Les éclats glacés qui dansaient au fond des yeux de Hella lui rappelaient sa terre natale. Il n'y était pas resté très longtemps, mais il y revenait toujours. Il y avait même basé sa propre hutte des horreurs, contrairement à son prédécesseur qui s'était implanté dans les plaines monotones du Wends. Il y avait quelque chose, dans la clarté des prunelles de sa soeur, qui lui rappelait cette enfant étrange qu'elle avait été, des années plus tôt. Petite fille brune comme la nuit, à la peau plus pâle que la neige mais dont le sourire, plus rare que la générosité des Heill, pouvait faire fondre la glace. Il avait parfois l'impression que cette enfant avait disparu. Il n'aimait pas, cette sensation. Parce que cette enfant, elle lui était entièrement soumise. Joyaux brut aux reflets imprévisibles, elle était entièrement sienne et désormais, elle appartenait légalement à un autre. « Il travaille sur des poteries. Je ne sais pas quand est-ce qu’il pense rentrer. » La voix d'Hella le ramena à l'instant présent. Il grogna de dépit en comprenant qu'il ne serait pas vraiment tranquille. Lorsqu'elle lui disait que son mari rentrerait pour le dîner, il savait qu'il avait tout le temps qu'il voulait. Mais lorsqu'elle ne savait pas, comme aujourd'hui, il prenait des risques en restant trop longtemps. La dernière chose qu'il souhaitait, en ce jour, était une confrontation directe avec l'époux de sa soeur. Il haussa les épaules d'un air agacé et s'apprêta à réitérer sa question première lorsque Hella y répondit d'elle-même. « Et je suis simplement allée me promener. J’avais besoin d’air frais. »
Vyro fronça les sourcils, menaçant. Il cherchait une trace de mensonge dans le regard de sa soeur mais rien n'indiquait le contraire de ce qu'elle venait d'avancer. Après tout, avec un mari comme le sien, quoi de plus naturel qu'elle cherche à prendre l'air. Mais l'époux n'était pas là, elle n'avait donc pas cette excuse. Il se demanda, l'espace d'un instant, si elle était allée rencontrer quelqu'un d'autre, ailleurs, loin des regards. S'il le pouvait, il ne la lâcherait jamais du regard. Jamais. Malheureusement, il n'était que son frère et l'autre lien était tout sauf légitime. Il lui vaudrait même une exécution en place publique et sans jugement, si jamais il venait à être révélé au grand jour. Il allait insister mais elle le coupa dans son élan avec une nouvelle étonnante « Nous avons reçu la visite de Nasrin Heill il y a quelques jours. » Vyro arqua un sourcil avant d'esquisser un sourire glacé. Un Heill, par définition, ça se croit né de la barbe d'Odin. Ce sont des êtres qui s'estiment supérieur en tout point et qui le montrent ... Par chance, ils étaient sa principale source de revenu et il tolérait donc leur comportement insupportable. Mais sans cela, il y aurait déjà lâché Ragnarök sur cette famille depuis bien longtemps. Machinalement, il ramassa ses armes et suivi sa soeur jusqu'à l'intérieur de la hutte qu'elle partageait avec son époux. D'un coup de pied tout sauf délicat, il referma la porte en bois sur lui.
Son regard fut immédiatement attiré par l'énorme trou dans le plafond, qui n'était pas là lors de sa dernière visite. Il plissa les yeux et nota la forme étrange du gouffre, comme s'il avait été fait par accident. Mais surtout ... Il semblait d'origine improbable. Aucun instrument humain ne pouvait causer de tels dégâts. « Elle voulait te demander de quitter le service de sa famille en tant que bourreau. La pauvre petite chose trouve cela répugnant. » Cette simple phrase suffit à lui faire oublier la question qu'il voulait poser au sujet du trou. Ahuri, il baissa les yeux sur sa soeur et cligna deux ou trois fois des paupières, n'en croyant pas ses oreilles. Il attendait presque que Hella lui annonce que c'était juste une pique lancée au hasard mais non, elle l'observait avec une curiosité qui ne pouvait vouloir dire qu'une chose. « Une Heill ... qui trouve mon métier ... répugnant. Que je sois avalé par Jörmungand, c'est bien la première fois que j'entends parler d'une chose pareille. » Il en était tellement surpris qu'il avait parlé d'une voix tout à fait normale, sans menace ni ironie. Secouant un peu la tête, il grogna d'un ton hargneux « Encore une qui change d'avis comme un Lokabrenna de tête. Nasrin ... Nasrin ... » Il fronça les sourcils et chercha dans la longue liste de Heill qu'il connaissait à qui pouvait bien être reliée cette gueuse. Jarl, peut-être. Ou bien ... « Nasrin Heill. La femme du frère Heill. Pas Jarl, l'autre. Lennart. Voilà, c'est la femme de Lennart Heill. » Il tenait assez en estime le mari pour ne pas cracher sur sa femme mais, par Thor, il ne s'en serait pas privé, autrement.
En levant machinalement les yeux au plafond, Vyro se retrouva de nouveau face au trou. Soudain, il réalisa. La coïncidence était trop forte. « Simple visite de courtoisie, hein ... » Il leva un doigt en l'air en direction des dégâts, avant de confronter sa soeur « Qu'as-tu fait, Hella ? » La question était claire et directe, le ton indiquant qu'une réponse rapide et précise était attendue. Il détestait que sa soeur fasse preuve de magie. Comme lui, elle ne maîtrisait pas ses pouvoirs et ils intervenaient toujours lorsqu'elle perdait le contrôle de ses émotions. Il ne savait pas exactement de quelles émotions. Lui brise les choses sous l'effet de la véritable rage, lorsqu'il est trop poussé à bout, mais il ne connait pas les causes de la magie de sa soeur. Peut-être une des rares choses qu'il ignore d'elle. « Tu as attaqué la Heill ? » Une part de lui espérait que oui, l'autre réclamait que non. Ce serait mauvais, très mauvais pour ses affaires. Mais les Heill devront un jour répondre de leurs actes, il le savait. Il préférait cependant que sa soeur n'ait rien à voir avec ce jugement dernier.
Plantant son regard givré dans celui de sa soeur, il s'approcha d'elle et l'attrapa par les épaules, la secouant sans douceur en réclamant une réponse « Par le marteau de Thor, Hella ! Qu'as-tu fait !? » Il s'en fallait de peu pour qu'il ne lève pas la main sur elle, impatient et furieux. Elle mettait bien trop de temps à répondre et cela ne pouvait vouloir trop de chose pour que Vyro ne s'inquiète pas. Pas pour elle, non. Mais pour lui, son métier. Être bourreau, c'est un honneur pour lui qui arrive après des générations entières. C'est une position qu'il n'est pas prêt à abandonner à cause d'une maladresse de sa soeur.
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Hella
GAGNANTE SKULI • Décapiter pour gagner des points, c'est mon métier
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Âge du personnage : Vingt-et-une sordides années Ascendance : Sang-Mêlée Statut : Femme au foyer Particularités : Mariée à Herluf • Relation incestueuse avec son frère malgré elle • Magie dangereuse car reliée à ses émotions, incontrôlable • A envoyé les Nornes se faire foutre • Dédoublement de personnalité : Rhaegar le Conquérant /o Points : 71
La jeune femme n’eut pas longtemps à attendre pour obtenir la réaction escomptée. Elle avait une idée très claire de la suite des évènements, et comme à l’habitude, ils ne joueraient pas en sa faveur. Vyro n’eut même pas à descendre de son muret pour commencer à la menacer. Il était cassant, polaire.
L’air ahuri sur le visage de son frère satisfit Hella. Sa diversion était réussie, si elle se débrouillait bien sur le reste de l’entrevue, il ne saurait rien sur Eric Vondr ou ses dernières escapades secrètes. Mais plus que cela, la jeune femme était réellement curieuse d’entendre ce que Vyro avait à dire à ce sujet. S’il avait l’air si surpris, de toute évidence il n’avait pas eu d’échos de l’époux ou du frère de Nasrin, ce qui voulait dire qu’elle n’avait pas dit un mot de leur entretien. D’une certaine façon, c’était mieux ainsi. Vu la façon dont cela s’était terminé. Vyro eut presque la même réaction qu’elle. « Une Heill ... qui trouve mon métier ... répugnant. Que je sois avalé par Jörmungand, c'est bien la première fois que j'entends parler d'une chose pareille. » Hella essaya d’élargir son sourire, de lui faire comprendre qu’elle était d’accord avec lui. D’aller dans son sens. Brosser Fenrir dans le sens du poil. « Encore une qui change d'avis comme un Lokabrenna de tête. Nasrin ... Nasrin ... » De toute évidence, un des avantages de travailler pour cette famille était d’avoir une connaissance assez poussée des membres qui la composaient. Hella n’avait à l’époque pas été capable de faire le lien entre les différents membres de la famille. Elle avait juste su que son interlocutrice occupait la position féminine la plus haute. Vyro savait, lui. « Nasrin Heill. La femme du frère Heill. Pas Jarl, l'autre. Lennart. Voilà, c'est la femme de Lennart Heill. » Si les souvenirs de la sang-mêlée étaient bons, ce n’était d’ailleurs pas comme cela que la Heill s’était présentée à elle, mais plutôt comme la sœur de quelqu’un. Certainement pour jouer sur les cordes qu’elle pouvait. Sûrement avait-elle espéré obtenir plus de sympathie de la part d’Hella en traçant un certain parallèle entre elle. Nasrin était intelligente, cela était impossible à nier.
En voyant son frère lever les yeux au ciel nonchalamment, Hella fut frappée d’effroi. Par le marteau de Thor. Quelle idiote. Mais quelle idiote. Trop pressée de changer de sujet pour éviter de rendre des comptes, elle avait elle-même sorti le bâton pour se faire battre. Il n’y avait aucune chance que Vyro ne fasse pas le rapport entre la visite de la femme du chef des Heill et le trou béant dans son plafond. Il avait été là la dernière fois qu’elle avait perdu le contrôle. Il savait que sa magie était dangereuse. Qu’elle ne pouvait pas la contrôler. Elle aurait de la chance de s’en sortir en état de marcher s’il pensait qu’elle avait compromis leur position auprès des Heill. S’il y avait une chose que Vyro aimait plus que tout, c’était tuer, torturer. Son métier lui offrait cette opportunité. S’il pensait que sa sœur l’avait mis en danger, il se montrerait impitoyable, elle le savait.
« Simple visite de courtoisie, hein ... Qu'as-tu fait, Hella ? » Son ton était cassant. Impératif. Mais la jeune femme n’était capable d’aucune réponse, paralysée par la peur, elle restait plantée devant lui comme un voltiflor.. « Tu as attaqué la Heill ? » Il était menaçant. Et pourtant il y avait quelque chose de décelable dans son expression, dans le doute, Hella ne préferait pas essayer de jouer aux devinettes. Ce n’était pas le moment. La meilleure attitude à adopter avec son bourreau personnel, en toutes circonstances, était le profil bas et la soumission. Elle ne savait pas quoi répondre. Si elle répondait non, il n’arrêterait pas. Même si elle ne mentait pas –après tout, elle n’avait pas attaqué Nasrin ! – il saurait qu’il y avait plus à raconter de cette histoire, et qu’elle ne lui disait pas tout. Et ses méthodes pour connaître la vérité étaient infaillibles. Et douloureuses. Il finirait par obtenir des réponses, dans tous les cas. Peut-être était-ce mieux d’accepter le châtiment immédiatement ?
Poussé à bout par l’impatience et la colère, il l’attrapa par les épaules et la secoua sans ménagement, espérant peut-être faire tomber la réponse plus vite. « Par le marteau de Thor, Hella ! Qu'as-tu fait !? » Elle pouvait voir, à travers son regard et sa gestuelle, qu’il allait commencer à employer la manière forte d’une seconde à l’autre. Incapable de réfléchir à un stratagème, elle se dégagea –consciente qu’il allait prendre ceci comme un affront– et hurla « NON ! ».
Un silence s’ensuivit. Long. Cinq secondes, cinq minutes, cinq ans, Hella était bien incapable de déterminer combien de temps ils restèrent muets, à se regarder tous les deux les yeux dans les yeux. Elle sentait ses jambes vaciller, elle était toujours craintive face à Vyro, mais ce tremblement maladif présageait de mauvaises choses pour elle. Son corps reconnaissait toujours le danger avant elle. Trop téméraire, trop obstinée. Les années ne l’aidaient pas à satisfaire son frère ; chaque fibre de son être hurlait et suppliait une libération qui ne viendrait sûrement jamais. Mais en attendant chacun de ses affronts, aussi minuscules qu’ils soient, la mettaient en danger car pour Vyro chaque frisson qui ne la poussait pas dans ses bras était un signe de rébellion, un de ceux qu’il ne pouvait pas laisser passer. D’une façon ou d’une autre, elle parvint à sortir de sa stupeur et à articuler, d’une voix à peine plus élevée qu’un souffle de vent. « Ce n’était pas voulu, elle n’a rien eu, je n’ai pas… » Elle cherchait ses mots, consciente que son temps était compté. Le battement de son palpitant résonnant à ses tempes n’aidait pas sa concentration. « Elle a trop insisté et trop appuyé. C’était un accident. Elle n’a rien eu. » Elle répéta, désireuse de faire comprendre à Vyro qu’aucun mal n’était arrivé à la Heill, et que son travail était sauf. Elle n’avait pas ouvert la bouche, Hella le savait. Le moment qui avait suivi l’accident était un secret qu’elles partageaient, même si cela écorchait la sang-mêlée de reconnaître être liée à une sang-pure de cette façon.
Elle empêcha un soupir de franchir ses lèvres, sachant que cela ne ferait qu’empirer la situation. Elle savait que l’interrogatoire n’était pas terminé, et que de toute manière, il ne serait fini que lorsque Vyro pourrait avoir le goût du sang de sa sœur sur la langue. Elle s’y était résignée. Mais elle préférait autan y passer tout de suite plutôt que de continuer dans ce sens. Il allait continuer à creuser, il voudrait savoir qu’est-ce que Nasrin Heill avait bien pu dire à sa petite sœur pour que celle-ci pète complètement les plombs et détruise sa hutte. Elle espérait juste, vraiment, vraiment qu’il ne le ferait pas. En vain. « Je suis fatiguée. » Sa voix n’avait été qu’un souffle, un murmure, elle n’était même pas sûre de l’avoir dit à voix haute. Il valait mieux que non, car cela lui vaudrait quelques coups supplémentaires. La jeune femme s’affaissa légèrement, prête à céder sous le poids de ses jambes. Les yeux clos, elle tentait de résister. Elle ne lui ferait pas le plaisir de la traîner par les cheveux jusqu’à la porte de la chambre pour lui infliger sa punition. Elle ferait de son mieux pour rester debout. Lui faire face. C’était un début.
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Vyro
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Âge du personnage : Vingt cinq longs hivers gelés. Ascendance : Sang-mêlé Statut : Bourreau, authentique et unique. Particularités : Bourreau cruel et sans pitié Sang-mêlé Casse des objets lorsqu'il devient enragé Ne sort jamais sans arme Considère sa soeur Hella comme sa propriété Pratique l'inceste comme le lancer de hache Tueur sans remords Responsable de la disparition de son père Ne fait pas confiance aux grandes familles Travaille pour la famille Heill Vend ses talents au plus offrant N'aime pas les portails magiques Voyage énormément Forge des armes de qualité Est parfois accompagné d'une meute de chien ... Points : 125
« NON ! » Il fut tellement surprit par cette injonction venue de nulle part qu'il en lâcha sa soeur. Un convoi de Loki s'envola dans la pièce alors que plus un bruit ne résonnait. Ils s'affrontaient du regard, givre contre glace, folie contre terreur, surprise contre impatience. Il pouvait sentir la frayeur qui émanait du corps de sa soeur. Il voyait très distinctement ce léger tremblement au niveau des genoux, qu'elle s'efforçait en vain de cacher. Il la connaissait par coeur. Par corps. Les Loki plantèrent leurs sourires narquois dans la pièce vide et vibrante d'une rage sous-jacente. Le silence menaçait de s'éterniser, lorsque Hella reprit finalement la parole. Comme si elle avait pressenti qu'il ne tolérerait pas une seconde de plus sans explication.
« Ce n’était pas voulu, elle n’a rien eu, je n’ai pas… » Il arqua un sourcil, s'impatientant un peu plus alors qu'il observait sa soeur chercher ses mots. Il connaissait assez sa soeur pour savoir qu'un trou pareil n'avait pu être causé que par une réelle provocation et il savait aussi que, comme lui, elle réagissait trop fort. Beaucoup trop fort. Mais si elle avait attaqué la femme d'un Heill, il allait se faire décapiter sans jugement sur la place publique, déshonoré, humilié. « Elle a trop insisté et trop appuyé. C’était un accident. Elle n’a rien eu. » Il fronça les sourcils, cette fois. Il attendrait jusqu'au prochain Ragnarök s'il le fallait mais il lui fallait une explication plus avancée. De quelle façon la Heill avait-elle insisté ? Que s'était-il passé exactement ? Qu'avait-vu la femme de Lennart, au juste ? Il détestait faire usage de magie en présence d'un public. Si Nasrin avait vu quelque chose de douteux, nul doute qu'elle irait directement en référer à son époux.
Il perdait réellement patience. Il n'était absolument pas réputé pour cette vertu mais en présence d'Hella, qu'il considérait comme sienne, il parvenait à faire preuve d'une certaine retenue. Invisible aux yeux de n'importe qui, il sentait pourtant la différence. N'importe qui d'autre ne portant pas de nom de famille aurait déjà terminé violenté sous ses coups et ses injures mais Hella, il s'efforçait de l'écouter, avant d'agir. Peut-être parce qu'elle était sa soeur et qu'il avait grandi avec elle. Il savait que, à un moment où à un autre, elle finirait par lui donner les informations qu'il voulait. Peut-être était-ce pour cela qu'il ne jugeait pas nécessaire de la frapper d'emblée. Mais sa patience, fut-elle très rare, avait des limites. Que Hella venait de franchir.
« Je suis fatiguée. » Les mots résonnèrent à son oreille comme une insulte ultime. Comme si lui, son frère, son maître, son possesseur, pouvait l'épuiser. Il grogna de colère et leva la main sur elle, brutalement. La gifle claqua dans l'air, cinglante et brûlante, assez forte pour faire détourner la tête à sa jeune soeur. Les cheveux noir de jais de Hella volèrent dans son dos, sous la violence du choc. Il grogna entre ses dents « Par le marteau de Thor, je te jure que tu vas parler. » Une nouvelle gifle ramena le visage de Hella face au sien et il planta son regard acéré droit dans les prunelles claires de sa soeur. « Dis-moi ce qui c'est passé. Qu'a-t-elle dit ? Qu'as-tu répondu ? Comment as-tu pu causer autant de dommage en une entrevue ? » Il leva de nouveau sa main, prêt à la cogner encore, mais il décida de lui laisser une chance de pouvoir lui répondre.
Vyro pouvait être placide et impassible, d'une manière générale. On le pensait souvent muet et stupide, à cause de son silence et de ce sang froid invincible qu'il affichait tout le temps. On finit par l'oublier dans un coin, lorsqu'on s'est suffisamment habitué à sa présence, assez pour oser dire des choses qu'il est mal avisé de laisser échappé devant l'homme de main des Heill. Il trompait le monde entier, malgré son métier, malgré sa carrure et son air effrayant. Il donnait l'impression d'être inaccessible mais en réalité ... il avait le sang roux. Certains affirment même qu'il a le sang plus roux qu'un Raudi. Il avait l'âme d'un vrai bagarreur, capable de démonter la gueule du premier lui cherchant des ennuis. Mais il préférait donner l'impression que rien ne pouvait le toucher. De cette façon, il arrivait à maintenir autour de lui une aura menaçante et dérangeante. Bien peu se risquait à l'aborder à la manière de Loki, pour semer le trouble et la discorde. Sauf elle. Hella. Sa propre soeur. Sa possession.
Hors de lui, il approcha ses doigts du cou de sa soeur et les referma dessus, la forçant à reculer jusqu'à ce qu'elle rencontre brutalement un mur. Acculée, prise au piège, elle était enfin pleinement à sa merci. Lentement, un par un, il serra ses doigts autour de cette gorge fragile et vulnérable. « Que je sois avalé par Jörmungand, Hella ... Tu vas parler, oui ! » Elle ne semblait pourtant pas décidée. Le regard givré qu'il croisa lui fit comprendre qu'elle ne parlerait pas. Alors il serra un peu plus fort en approchant son visage du sien, murmurant d'un ton terriblement menaçant cette fois « Tu as maudit les Nornes, comme moi. Elles ne te viendront jamais en aide. Personne ne te viendra en aide. Jamais. » Ils faisaient jaser les petites gens, à cause de cette injure suprême qu'ils avaient adressé, encore jeunes, aux Nornes. La légende voulait que c'était la cause de tous les malheurs qui s'acharnaient sur leur famille, désormais maudite. Vyro savait pertinemment que ce n'était que des ragots méprisants. Il avait tué son père, de ses propres mains. Les Nornes n'avaient rien à voir dans cette destinée qu'il s'était tracée ce jour là.
Agressif, il écrasa sa bouche sur celle de sa soeur et lui mordit violemment la lèvre inférieure, faisant exploser dans leur palais le goût métallique et familier du sang. Satisfait, il recula et souffla contre sa soeur « Que Hel t'emporte, Hella. Je ne quitterais pas cette hutte de malheur tant que je n'aurais pas d'explications satisfaisantes. » Elle savait pertinemment ce que cela voulait dire. Il camperait ici jusqu'à ce qu'en effet, elle lui donne ce qu'il voulait. Même si cela voulait dire se confronter à Herluf. Thor savait qu'il en rêvait, de cette confrontation. Depuis bien longtemps, déjà. Il n'avait rencontré le viking potier qu'une seule fois. Le jour du mariage d'Hella, durant ce simulacre de cérémonie destinée à légitimer ces épousailles. Il avait failli lui trancher la gorge sur le champ mais sous le regard de son père, il s'était tenu tranquille. Exceptionnellement. Depuis, il avait soigneusement évité de croiser le chemin d'Herluf. Il valait mieux, et Hella le savait.
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Hella
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Pseudo : Evy/Lola Crédits : dirty soul | c a s s o u Avatar : Kaya Scodelario Ici depuis le : 19/11/2013 Messages : 207
Âge du personnage : Vingt-et-une sordides années Ascendance : Sang-Mêlée Statut : Femme au foyer Particularités : Mariée à Herluf • Relation incestueuse avec son frère malgré elle • Magie dangereuse car reliée à ses émotions, incontrôlable • A envoyé les Nornes se faire foutre • Dédoublement de personnalité : Rhaegar le Conquérant /o Points : 71
Sans surprise, elle sentit la main glacée de Vyro s’abattre sur sa joue comme la misère sur le monde. Elle était si forte, si violente, Hella sentit au moins deux vertèbres craquer sur le coup. Il devenait meilleur à chaque lever du soleil; peut-être un jour arriverait-il à la tuer rien qu’à la force de sa main contre sa peau. Ses cheveux fouettèrent son dos. La douleur l’atteint à peine. Elle était trop habituée, ce rude contact lui était trop familier. Elle sentit un sourire effleurer ses lèvres. A vrai dire, elle préfèrait quand il la frappait. Elle savait à quoi s’attendre. Tout à coup elle n’eut plus peur ; elle savait ce qui suivrait. Les choses allaient se passer délicieusement comme d’habitude. S’il était vraiment en colère, il augmenterait le niveau de douleur, mais ce n’était rien de plus que ce qu’elle ne connaissait déjà. Il faudra qu’il dépasse tout ce qu’il avait fait jusqu’à présent pour remuer de l’émotion dans ses yeux.
« Par le marteau de Thor, je te jure que tu vas parler. » La deuxième gifle arriva, la ramenant face à lui. Pas un son ne vint trahir la violence du contact. « Dis-moi ce qui c'est passé. Qu'a-t-elle dit ? Qu'as-tu répondu ? Comment as-tu pu causer autant de dommage en une entrevue ? » Les prunelles bleues d’Hella se posèrent sur la main de son frère, qu’elle savait prête à réitérer son infamie. Elle parlerait, certainement. Lorsqu’elle le déciderait. Pour la première fois depuis longtemps, elle se sentait avantagée par rapport à son frère. Oh, bien sûr, il savait qu’avec la dose appropriée de rage et de force, il arriverait à obtenir ce qu’il voulait. Elle lui donnerait ses satanées réponses. Mais pourquoi pas pousser le vice plus loin. La vérité était qu’elle était fatiguée, certes, mais mois physiquement que par lui. Epuisée d’être son jouet. S’il voulait un jouet, elle en serait un pour lui. Silencieux et souple, élastique et immobile. Puisqu’elle n’était rien d’autre pour lui que son défouloir, autant jouer le jeu. Son silence semblait insuffler plus de rage encore dans les yeux de son frère qu’elle ne l’avait souhaité. Elle le sentait fébrile, prêt à exploser. Il détestait cela, elle le savait. Quand il n’obtenait pas les résultats qu’il voulait. Il avait tout le pouvoir sur elle d’une manière générale. Il était son Jarl personnel. Mais récemment, plus elle le voyait et plus elle se rendait compte… Elle avait également du pouvoir sur lui.
Il l’attrapa par la gorge, brutalement. Ce geste qui autrefois terrifiait la sang-mêlée, aujourd’hui n’accélerait même pas le rythme de son palpitant. Il l’accula contre le mur, de sorte à ce qu’elle ne puisse pas s’échapper. Comme si elle le pouvait en temps normal. L’idée ne lui traverserait même pas l’esprit. Elle attendait la suite. « Que je sois avalé par Jörmungand, Hella ... Tu vas parler, oui ! » Quelle tête de loup. Il ne savait s’exprimer que par la violence. C’était sûrement pourquoi, tant d’années après, elle ne pouvait plus réagir comme au début. C’était sûrement la chose la plus malsaine et la plus taboue dans sa vie, mais il était profondément ancré en elle ; et d’une façon ou d’une autre, elle ne se laissait plus autant dévorer. Elle ne savait pas si c’était un progrès, ou le signe qu’elle avait touché le fond.
Hella ne clignait pas des yeux. Elle soutenait le regard de Vyro, insolente et déterminée. Pas cette fois, pensait-elle. Il faudra faire mieux que ça. Pas un mot ne passait ses lèvres mais elle savait qu’il la comprenait. Que cette fusion douloureuse et cette faim qu’il avait d’elle, de ses cris, de ses larmes, lui permettait de déceler ce qu’elle ressentait. Ou ce qu’elle ne ressentait pas. Il enchainait les menaces les uns après les autres, attendant que l’une d’elle fasse effet, et qu’elle parle enfin. Plus menacant que jamais, il siffla : « Tu as maudit les Nornes, comme moi. Elles ne te viendront jamais en aide. Personne ne te viendra en aide. Jamais. » C’était vrai. A bout de tout, Hella avait proféré ce blasphème il y avait ce qui semblait être des milliers d’années auaparavant. Mais cette croyance était surfaite. Si sa vie était ce qu’elle était, les Nornes n’y avaient joué aucun rôle. C’était sa famille, l’alcool et son sang enragé, ce liquide rouge empoisonné qui coulait dans ses veines, comme il coulait dans celles de son frère, qu’il le rendait malade. C’était eux, pas un mythe. C’était réel, pas une maudite histoire de taverniers. C’était elle qui la vivait, et qu’on la pende sur le champ si elle laissait quelqu’un d’autre s’approprier son histoire et ses origines. Personne n’en avait le droit.
Le goût familier de fer vint envahir sa bouche tandis que les dents de Vyro attaquaient sa lèvre inférieure. C’en était presque euphorique. Le sang qu’ils partageaient et connaissaient par cœur s’étala sur leur peau tandis que la bouche de Vyro se moulait sur celle de sa sœur, immobile de conviction. Un jouet ne bouge pas. « Que Hel t'emporte, Hella. Je ne quitterais pas cette hutte de malheur tant que je n'aurais pas d'explications satisfaisantes. » Elle le savait très bien. C’était sûrement la raison pour laquelle il aurait ses réponses au final. Pas parce qu’il les arracherait du fond de sa gorge, parce qu’elle ne voulait pas de massacre. Herluf rentrerait tôt ou tard, et s’il trouvait Vyro, surtout dans cette situation, la confrontation attendue depuis des années prendrait place. Son frère voulait la mort de son mari depuis le jour de son mariage. C’était un miracle qu’ils ne se soient pas encore entretués. Même si Herluf n’avait pas conscience de ce qui se trâmait entre sa femme et son beau frère, il n’avait jamais beaucoup aimé Vyro. Comme la plupart des gens. On se demandait bien pourquoi.
Elle pouvait physiquement sentir l’étincelle de folie s’installer dans ses yeux. Elle la portait, l’empêchait de réaliser la porter des dégâts. Si elle allait assez loin, avec un peu de chance, il la tuerait cette fois. Un large sourire étira les lèvres d’Hella. « Elle est venue te demander de démissionner à travers moi. J’ai dis que ça n’arriverait jamais. Alors elle m’a dit que j’avais plus de chance de te convaincre, parce que tu m’aimes et que tu ne me ferais jamais de mal. Alors j’ai détruit le plafond. » Un fou rire menaçait de se libérer de la gorge de la jeune femme. Repenser à cette entrevue était bien différent de l’avoir vécue. Face à Vyro, à cet instant précis, le souvenir était tout bonnement hilarant. « Je veux dire, n’est-ce pas la chose la plus ridicule que tu n’aies jamais entendu ? » Le son finit par franchir ses lèvres, et tout son corps se secoua de spasmes sous la violence du rire. Ca, elle riait jaune. Elle riait nerveusement. Et elle savait qu’elle empirait les choses de seconde en seconde, mais elle ne pouvait pas s’arrêter. Vyro n’aurait pas du venir ce jour là. Ce n’était pas le bon jour. Elle était en colère, et elle était épuisée, et elle en avait marre. A voir l’expression de son frère, il pouvait sentir les vents du Wends se lever. Pour le coup, elle était parfaitement consciente que le reste de l’après midi allait tourner au cauchemar. Mais là encore, quand est-ce que sa vie avait été autre chose ? Elle était prête, déterminée. Il pouvait difficilement lui faire quelque chose qu’il ne lui avait pas déjà fait. Quoi qu’il lui lance, elle pouvait tenir.
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Vyro
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Âge du personnage : Vingt cinq longs hivers gelés. Ascendance : Sang-mêlé Statut : Bourreau, authentique et unique. Particularités : Bourreau cruel et sans pitié Sang-mêlé Casse des objets lorsqu'il devient enragé Ne sort jamais sans arme Considère sa soeur Hella comme sa propriété Pratique l'inceste comme le lancer de hache Tueur sans remords Responsable de la disparition de son père Ne fait pas confiance aux grandes familles Travaille pour la famille Heill Vend ses talents au plus offrant N'aime pas les portails magiques Voyage énormément Forge des armes de qualité Est parfois accompagné d'une meute de chien ... Points : 125
Une profonde surprise passa dans le regard de Vyro lorsqu'il vit sa soeur sourire. Elle était là offerte à son emprise, serrée dans sa poigne colérique et menaçante et pourtant, elle souriait comme si rien n'avait plus d'importance. La trachée écrasée, elle parvint cependant à articuler quelques mots « Elle est venue te demander de démissionner à travers moi. J’ai dit que ça n’arriverait jamais. Alors elle m’a dit que j’avais plus de chance de te convaincre, parce que tu m’aimes et que tu ne me ferais jamais de mal. Alors j’ai détruit le plafond. » Il sentait sa gorge bouger, sous ses doigts. S'il ne la relâchait pas un peu, elle aurait de vilaines marques violacées. Mais l'étincelle de folie rebelle qu'il décelait dans le regard glacé de sa soeur ne l'incitait pas à la clémence, bien au contraire. Il répondait à la provocation par la violence, elle était la mieux placée pour le savoir. Mais elle continua, la folle. « Je veux dire, n’est-ce pas la chose la plus ridicule que tu n’aies jamais entendu ? » Un instant, Vyro ne comprit pas quel était ce sont étrange et malsain qui résonna à ses oreilles. Ce n'est qu'en sentant le corps de sa soeur trembler contre le sien qu'il réalisa qu'elle riait. Elle riait, pas à gorge déployée puisqu'il la maintenait entre ses doigts mais si elle l'avait pu, elle aurait renversé la tête en arrière pour laisser le son de son rire se répercuter sur les murs. Pris de court, Vyro ne réagit pas immédiatement.
D'aussi loin qu'il se souvienne, le rire de Hella était quelque chose d'infiniment rare. Sincère ou non, c'était un son qu'il n'avait pas souvent entendu dans leur vie commune. L'entendre ici, dans ces circonstances particulières, le déstabilisait un peu et il avait perdu le fil de sa colère, de ses pensées. Il mit un certain temps à se souvenir de la raison de cette étrange posture qu'ils avaient tous les deux. La belle soeur du Jarl, Nasrin Heill. Le trou dans le plafond. Le comportement d'Hella. Soudain, la réalisation le frappa de plein fouet. Sa propre soeur venait d'insulter, par son rire nerveux, la relation qu'ils entretenaient. Malsaine, glauque, violente, sale ... mais vitale. Il ne s'imaginait pas sans elle et il savait pertinemment qu'il en allait de même pour elle. Elle était sienne et il en serait ainsi jusqu'à ce que la mort se décide à les séparer. Elle allait payer le prix fort, pour cette injure à leur histoire. Très, très cher.
-18:
Les vents du Wends soufflèrent en même temps que la main libre de Vyro, qui s'abattit ensuite avec une force inouïe sur le visage de sa soeur. Il allait lui faire ravaler son rire et son audace, elle allait le regretter. Fou de rage, il lui asséna une paire de gifle à lui en décoller la tête des épaules avant de lui immobiliser le visage en l'embrassant salement. Il fourra sa langue dans la bouche de sa soeur, la mordant sans vergogne et lui faisant mal, jusqu'à ce qu'il la sente manquer d'air, suffoquer entre ses doigts, chercher à s'échapper pour respirer. Avec un sourire malsain, il ne cessa de l'embrasser que lorsqu'il sentit la limite de l'asphyxie s'approcher dangereusement. Faussement magnanime, il recula pour lui laisser un peu d'oxygène. Elle luttait, la gorge toujours emprisonnée dans la main de Vyro. Il était plus grand qu'elle, d'une bonne tête sinon deux. Bien plus fort. Bien plus lourd et terriblement plus massif. D'un murmure très bas, grave et vibrant de rage, il murmura « Je vais te faire ravaler ton audace, ma jolie Hella. Tu vas regretter d'avoir ri de nous. J'en fais le serment, sur la tête de Hel. » Hella savait pertinemment ce que Hel était pour Vyro. Un modèle, une inspiration, un guide. Il ne jurait pratiquement que par elle, quand il ne s'autorisait pas quelques incartades pour jurer par d'autres mages ancestraux. Hel, c'était la mère spirituelle de Vyro. Guerrière maniant la hache mieux que les mots, avec une fascination tellement morbide pour la mort qu'elle s'est essayée à la vaincre ... Un sourire particulièrement cruel et fou déforma les lèvres de Vyro et il revint écraser sans douceur aucune celles de sa soeur. Forçant à nouveau le passage, il s'enfonça dans le gosier et la priva à nouveau d'air.
Il aurait pu se contenter de ça, pour lui faire payer. Mais elle avait tellement cherché qu'il était désormais aveuglé par sa rage et sa fureur, son besoin de vengeance. De sa main valide, il remonta brutalement la robe de sa soeur et s'insinua entre ses cuisses, les griffant sauvagement de ses ongles sales et irréguliers. L'obligeant à écarter un peu les cuisses pour qu'il puisse se faire de la place, il enfonça ses doigts dans la chair laiteuse un peu au-dessus du genou, manquant de percer l'épiderme à force d'appuyer. Il se foutait bien de laisser des marques, elle trouverait bien une excuses pour son époux, ce n'était pas son problème. Si Herluf s'amusait à faire le moindre mal à Hella, il le tuerait sans sommation, offrant sa dépouille à ses chiens en gardant toutefois la tête pour la planter sur une pique à l'entrée de sa hutte. Lui seul avait le droit de marquer Hella, parce qu'elle était sienne. Il était son maître, son frère, son propriétaire. Le seul à avoir tous les droits sur elle. C'est pourquoi il appuya plus fort encore, faisant perler quelques gouttes de sang.
Il sentit un gémissement de douleur gronder dans la gorge de sa soeur mais il lui mordit méchamment les lèvres en l'embrassant plus fort, la mettant au défi de manifester réellement sa douleur. Elle l'avait cherché. Elle n'avait le droit à rien. Elle avait simplement le droit de la fermer et de subir. Il la sentit se débattre de nouveau et réalisa qu'elle suffoquait, qu'il l'étouffait trop fort. Agacé, impatient et fou de rage, il s'écarta de ses lèvres mais resserra un peu plus ses doigts autour de son cou pour la maintenir immobile. Retirant ensuite sa main de sous les jupons, il la remonta pour lui arracher violemment sa tunique, brisant les broches et les attaches, déchirant le tissus et le laissant ensuite choir au sol pour dévoiler la longue chemise en lin qui la protégeait du froid. Inutile protection contre lui, cependant. Il viendrait chercher ce qu'il voulait, comme il le voulait, quand il le voulait. Elle lui appartenait et il allait la faire hurler de douleur jusqu'à ce qu'elle sanglote des suppliques ou des excuses.
Relâchant un peu la pression sur la gorge de sa soeur, il écarta ses doigts engourdis par la prise et observa les marques déjà bien formées, esquissant un sourire de satisfaction. Elle aurait du mal à expliquer ça. Il s'en foutait, trop enragé pour réaliser toutes les conséquences des blessures qu'il infligeait. Il lâcha la cuisse de Hella et remonta sa main jusqu'à son intimité, la brutalisant sans plus attendre en plantant ses dents dans le cou meurtris, y faisant là aussi couler le sang. Fou. Enragé. La magie coulait dans ses veines mais ne se déversait pas. Hella était sienne, pas ennemie. Revenant sur les lèvres de sa soeur, il les mordit violemment avant de l'embrasser encore, plus fort cette fois.
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Hella
GAGNANTE SKULI • Décapiter pour gagner des points, c'est mon métier
Pseudo : Evy/Lola Crédits : dirty soul | c a s s o u Avatar : Kaya Scodelario Ici depuis le : 19/11/2013 Messages : 207
Âge du personnage : Vingt-et-une sordides années Ascendance : Sang-Mêlée Statut : Femme au foyer Particularités : Mariée à Herluf • Relation incestueuse avec son frère malgré elle • Magie dangereuse car reliée à ses émotions, incontrôlable • A envoyé les Nornes se faire foutre • Dédoublement de personnalité : Rhaegar le Conquérant /o Points : 71
Vyro était tellement destabilisé que sa réaction se fit attendre. Hella avait du mal à respirer, et son rire dément était de plus en plus silencieux et entrecoupé de sons étouffés, mais tout son corps tremblait avec la violence de la crise. Elle était partie loin de la scène. Loin de lui, là était son échappatoire. Peut-être que sombrer dans la folie était le prix à payer pour se délivrer enfin de cette ombre noire qui semblait la suivre partout. C’était la solution, et à cet instant précis elle n’en voyait pas de meilleure. Mais son frère, son bourreau, ne la laisserait jamais s’échapper, de quelque manière que ce soit. Il n’était plus question de sentir les vents du Wends, ils étaient bien là, tangibles, et ils soufflaient fort dans la figure de la jeune femme, asséchant sa gorge et griffant son palpitant, le serrant, prisonnier au creux de leur paume. Ils se manifestaient en la présence de Vyro, sa propre chair, son propre sang, qui ne semblait satisfait que lorsqu’il ne versait ce dernier.
Spoiler:
Il avait retrouvé son aplomb, sans aucun doute, car il raffermit sa prise. Ce qu’elle avait dit venait de s’ancrer dans son esprit, et de toute évidence, cela n’avait pas fait plaisir à la tete de loup en lui. Pour ouvrir le bal, il envoya valser sa main libre sur le visage d’Hella, dansant un ballet de rage contre sa peau, réitérant ses pirouettes plusieurs fois jusqu’à ce que sa bouche prenne le relais. Elle était dure et féroce et s’appropriait celle d’Hella avec une force inouïe. La jeune femme ne doutait pas une seule seconde qu’il les laisserait écorchées et piétinées par ses tortures de géant. Elle avait appris que ce geste signifiait intimité et affection, autrefois, bien qu’elle n’ait jamais réellement eu l’occasion de l’admirer dans ce contexte. Vyro n’avait pas la moindre fibre d’affection dans sa personne, et son intimité, avec le temps, avait volé en éclats comme un miroir visé par une arbalète.
Elle sentit le goût rouillé de son sang dans sa propre bouche, et pensa qu’il inondait aussi certainement celle de son frère. Vyro adorait ça. Sa fascination du sang avait certainement empiré les choses avec Hella. Elle en avait subi tous les frais. Il lui avait souvent dit que son sang était le plus parfait qu’il ait jamais fait couler, et il versait beaucoup. Il ne manquait jamais une occasion de l’admirer, disait-il pour s’aider à justifier ses actions. Il l’avalait à présent, allant chercher sa langue et jouant avec, pendant de longues secondes. Hella était encore horriblement présente, les morsures l’avaient ramené à la réalité. Elle brûlait d’une échappatoire qu’elle ne serait jamais capable de prendre. Elle sentait son esprit s’embrumer, rendu confus et faible par le manque d’oxygène. Vyro l’embrassait tellement fort et tellement longtemps qu’il lui coupait toute arrivée d’air. Elle était prête à défaillir quand il se recula enfin. Simulacre de soulagement, car elle savait que oa suite arrivait, et qu’elle serait bien pire. Elle était allée trop loin pour qu’il se tienne à cela.
« Je vais te faire ravaler ton audace, ma jolie Hella. Tu vas regretter d'avoir ri de nous. J'en fais le serment, sur la tête de Hel. » Il était brûlant, enragé. Sa voix annonçait une suite pleine de danger, d’horreurs. Ri de nous. L’expression fit tiquer la sang-mêlée. Elle savait à quel point Vyro tenait à leur relation ; du moins à l’idée qu’il se faisait de celle-ci. Mais elle ne comprenait pas comment il pouvait considérer que c’était bien, que c’était comme ça que ça devait être. Même en n’ayant jamais connu quoi que ce soit de différent, quelque chose en elle lui disait qu’il devait y avoir quelque chose de mieux. Que quelque chose clochait dans cette fusion, cet océan de flammes tumultueuses qui les noyait tous les deux. Leur histoire n’était pas belle, comme les scaldes auraient pu la raconter. Elle n’était ni douce ni magnifiquement torturée. La douleur n’était pas sublimée. C’était juste sale, et tordu, et un véritable cauchemar. Et rien que d’entendre son frère en parler en ces termes, presque comme s’ils vivaient une superbe histoire d’amour incomprise la rendait malade ; encore plus que d’habitude.
Il revint s’attaquer à ses lèvres, prenant possession d’elles comme si sa vie en dépendait. Mais Hella tenait bon. Elle l’avait déjà vécu. Elle savait comment se relever. Elle vivait la scène de l’extérieur, à genoux devant l’atrocité de Vyro. Peut-être que c’était pour cette raison qu’elle pouvait voir les choses comme elles étaient réellement tandis que son frère en était manifestement incapable. Elle était extérieure à sa vie, s’efforçait d’être extérieure à lui, surtout quand il se creusait un chemin jusqu’à l’intérieur d’elle, pour l’empoisonner un peu plus à chaque fois, la menant vers sa fin funeste un petit peu plus à chaque fois. Mais à chaque contact il la rattrapait par le bras pour la ramener au sol près de lui, acculée, prise au piège.
Toujours de sa main libre, il traça un chemin en dessous de sa robe, et alla chercher ses cuisses. La jeune femme s’efforçait de ne pas trembler. Elle se souvenait de la détermination dont elle avait preuve quelques instants auparavant, et elle essayait de s’en souvenir ; de s’en imprégner le plus possible pour faire barrage. Si elle ne pouvait pas empêcher de qui allait se passer, elle pouvait au moins rendre les choses plus désagréables pour lui. Il aimait voir la peur dans ses yeux, le désespoir ; cela le faisait sentir en position de pouvoir. Il aimait qu’elle lui appartienne, et qu’elle gémisse de douleur dans ses oreilles. Elle savait qu’il rêvait de les entendre mêlés à des sons de plaisir. Jamais elle ne lui avait fait ce cadeau, et jamais elle ne le ferait. Elle ne pardonnait pas, et elle ne l’accueillerait jamais en son sein comme il le désirait ; bien pire qu’un Ofügr. Il l’écorchait petit à petit ; il l’écorchait, arrachant des bouts de chair avec ses ongles jusqu’à ce qu’enfin le liquide rouge tant désiré et tant aimé arrive en vue de Vyro.
Pour s’occuper l’esprit, elle songea à la façon dont elle allait bien pouvoir justifier son état à son époux, lorsqu’il reviendrait. Tout plutôt que d’être obligée d’être totalement présente sur le moment. Elle ne pouvait pas être tombée. Et il ne devait pas faire la connexion avec Vyro. Elle pourrait lui dire qu’elle s’était fait agresser dans la rue ; il la traiterait de Vif-Höd mais cela l’occuperait un moment pour essayer de retrouver le coupable, par fierté, et elle serait tranquille pour essayer de guérir dans l’obscurité, tranquille. C’était tout ce qu’elle voulait, avoir la paix. Lorsqu’elle se rendit compte que des larmes commençaient à parler dans ses yeux, elle ne savait pas trop si elles étaient dues à la douleur, la morsure féroce de son bourreau au creux de son cou, ou ce vide qu’elle sentait en elle, ce bout d’âme qu’il tentait encore de lui arracher à mains nues. Elle pleurait cette partie d’elle qu’elle savait partie pour toujours, qu’il avait enlevée et assassinée, décapitée à coups de hache. Elle sentit un grognement de douleur se faire prisonnier dans sa gorge ; elle ne le laisserait pas passer la barrière de ses lèvres.
Mais Vyro voulait plus, encore plus, et elle anticipa son prochain mouvement avant même qu’il ne tende la main. Elle aurait encore préféré qu’il reste près d’elle, qu’il colle sa main contre sa taille et y reste niché jusqu’à la fin. Mais il s’était écarté, et elle savait ce que cela voulait dire. Elle ferma les yeux pour ne pas rencontrer son regard tandis qu’il arrachait sa robe sans aucun regard pour les broches et les attaches. Elle aimait à en ajouter plusieurs, peut-être une forme de protection, mais Vyro ne les prenait que comme des obstacles de plus, et ils finissaient cassés et tordus avant même de toucher le sol. La difficulté l’enrageait encore plus.
Il relâcha quelque peu la pression sur la gorge de sa sœur, mais d’une façon ou d’une autre, Hella ne le sentit même pas ; pas une once de soulagement ne la prit. Elle était paralysée, coincée dans cet état où Vyro l’avait figé pour l’éternité ; horrifiée. Elle sentit à peine la main de Vyro qui remontait doucement vers ses cuisses, et pendant une poignée de secondes, elle espéra vainement qu’il ne monterait pas plus haut. Mais c’était peine perdue et elle le savait, et elle ne fut pas surprise de se le sentir en elle aussitôt. Le dégoût la prit violemment, et elle eut un haut le cœur. Il fondit sur elle une énième fois pour revenir écorcher ses lèvres avec ses baisers malsains, et sans y penser, d’un mouvement instinctif qu’elle ne contrôla pas, elle tourna la tête. Vyro était collé contre elle et elle avait échoué, elle était bien présente sur la scène, et plus les instants passaient, plus elle était forcée d’être actrice, et non plus observatrice écoeurée. Elle se surprit à penser à supplier pour qu’il la laisse tranquille, avant de se souvenir que la victoire serait plus grande pour lui si jamais elle s’abaissait à cela. Se rappeler qu’elle avait au moins ce pouvoir de temps en temps lui insufflait du courage, un courage de folle, peut-être, mais tout de même. Elle savait pertinemment qu’elle paierait ces instants de bravoure très cher dans les prochaines minutes, mais d’une façon ou d’une autre, elle aurait moins mal, elle se sentirait plus elle-même, si elle lui faisait comprendre qu’elle n’était pas ce qu’il voulait qu’elle soit. « Tu veilles toujours à avoir mon corps, c’est ça qui t’exulte. Mais les marques vont s’estomper, Vyro. Et après, tu feras quoi? » Il ne l'aurait jamais. Il devait le savoir. Il devrait la tuer un jour pour qu'elle arrête de lutter. Elle se permit un petit sourire, serrant les dents et les poings car elle savait ce qui allait suivre. Elle lui donna un coup d’épaule ; il dut à peine le sentir à cause de la proximité entre leurs deux corps, mais elle se sentait déjà plus vivante de se débattre, même de la plus infime façon que ce soit.
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Dernière édition par Hella le Mer 29 Jan - 16:48, édité 1 fois
Vyro
Pseudo : Gane Crédits : @ Arté (♥) Avatar : Iwan Rheon as Ramsay Bolton Ici depuis le : 18/11/2013 Messages : 279
Âge du personnage : Vingt cinq longs hivers gelés. Ascendance : Sang-mêlé Statut : Bourreau, authentique et unique. Particularités : Bourreau cruel et sans pitié Sang-mêlé Casse des objets lorsqu'il devient enragé Ne sort jamais sans arme Considère sa soeur Hella comme sa propriété Pratique l'inceste comme le lancer de hache Tueur sans remords Responsable de la disparition de son père Ne fait pas confiance aux grandes familles Travaille pour la famille Heill Vend ses talents au plus offrant N'aime pas les portails magiques Voyage énormément Forge des armes de qualité Est parfois accompagné d'une meute de chien ... Points : 125
Vyro manqua d'embrasser le mur, lorsque sa soeur détourna vivement la tête pour échapper au baiser qu'il comptait lui donnée. Bravache, elle cracha entre ses dents « Tu veilles toujours à avoir mon corps, c’est ça qui t’exulte. Mais les marques vont s’estomper, Vyro. Et après, tu feras quoi? » Le bourreau des Heill esquissa un sourire sale et lourd de menaces lorsque sa soeur lui donna un coup d'épaule, à la fois amusé et furieux par ce comportement. Il savait, qu'elle se défendrait toujours, malgré la force de l'habitude, malgré l'inéluctabilité des événements. Malgré leur lien. Il savait, instinctivement, qu'elle ne lui appartiendrait jamais pleinement mais elle ignorait que c'était ce qui le poussait à revenir, encore et encore. Ils étaient destinés à finir leurs jours ensemble, quoi qu'il arrive. A jamais lié par le mal et le vice que la légende rattachait à leur famille.
-18:
D'une voix dure et tranchante, il murmura contre son oreille « Après ? Je ferais marcher mon imagination ... Tu es la mieux placée pour savoir qu'elle ne connait pas de limite ...» Reculant son visage, il veilla à ce que Hella puisse voir son sourire et son regard fou avant d'asséner une gifle qui manqua de l'assommer pour de bon cette fois. Une claque si forte que la jeune femme vacilla sur ses jambes et manqua de tomber. Vyro lui attrapa les cheveux et la garda debout face à lui, bien décidé à lui faire payer son audace et son courage. Elle savait, pourtant, qu'il valait mieux ne pas le provoquer. Depuis le temps qu'elle le subissait, elle aurait du comprendre qu'il n'avait pas besoin de provocation supplémentaire. L'âme noire du bourreau de Skuli avait été bercée de violence, de viol et de coups. La légende raconte même qu'avant d'être le bourreau violeur, il a été la victime. Nul n'a jamais su prouvé cette partie des racontars. Jamais personne n'a osé confronté le bourreau à ce sujet. Même sa soeur n'en savait rien, de cette partie là de l'histoire. Les blessures de Vyro, personne n'en avait jamais rien su. Pas même lui, selon la légende. On raconte que la folie qui l'habite est salvatrice et tient à distance les images traumatisantes de son enfance.
D'un geste sec, il retira ses doigts d'entre les cuisses de sa soeur et la poussa de toute ses forces jusqu'à la table en bois qui trônait dans la pièce. Elle se prit le bord dans le ventre et en perdit son souffle, comme il l'avait escompté. D'un ton hargneux, il grogna « Tu aurais du te taire, Hella. Une fois de plus. » Il fit claquer sa ceinture en la sortant des passants de son pantalon, gardant ensuite le morceau de cuir entre les doigts forts et puissants de sa main droite. Les braies sur les chevilles, il s'approcha de la croupe offerte de sa soeur et la caressa du bout des doigts avant d'y asséner une fessée terrible, de sa main gauche. « Tu vas me payer cet affront. Au prix fort ... ». Le bruit caractéristique d'un morceau de cuir rencontrant la chair humaine résonna dans l'air. Vyro asséna encore quelques coups, se servant de sa ceinture comme d'un fouet improvisé avant de laisser le morceau de cuir tomber au sol dans un bruit métallique et lugubre. S'emparant à pleines mains des fesses rougies et meurtries de sa soeur, il s'amusa quelques secondes avec avant de distribuer quelques claques supplémentaires. Son esprit pervers et déglingué par trop de violence ne réagissait plus qu'à la douleur et la peur, rien d'autre ne l'excitait. Sauf peut-être une personne mais malheureusement pour Hella, elle n'était pas cette personne. Se penchant sur le corps de Hella, il vint murmurer contre son oreille « Souviens toi ... Tu l'as cherché. » Sans douceur, il pénétra brutalement les chairs féminines et réticentes, se faisant de force une place au sein de ce sexe moite et trop étroit qui se fermait sur lui comme pour chercher à le chasser. Il grogna de frustration et donna quelques violents assauts, voulant faire passer à sa soeur l'envie de jouer à ce jeu avec lui. Lorsqu'enfin il sentit qu'il pouvait y aller plus franchement, il se redressa et donna pleine mesure à sa violence et son sadisme.
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Hella
GAGNANTE SKULI • Décapiter pour gagner des points, c'est mon métier
Pseudo : Evy/Lola Crédits : dirty soul | c a s s o u Avatar : Kaya Scodelario Ici depuis le : 19/11/2013 Messages : 207
Âge du personnage : Vingt-et-une sordides années Ascendance : Sang-Mêlée Statut : Femme au foyer Particularités : Mariée à Herluf • Relation incestueuse avec son frère malgré elle • Magie dangereuse car reliée à ses émotions, incontrôlable • A envoyé les Nornes se faire foutre • Dédoublement de personnalité : Rhaegar le Conquérant /o Points : 71
Hella eut du mal à réprimer un frisson lorsqu’il murmura : « Après ? Je ferais marcher mon imagination ... Tu es la mieux placée pour savoir qu'elle ne connait pas de limite ...» Elle vit rapidement le visage de son frère, déformé par la folie et la fureur, avant de sentir le coup qu’il lui assena. Elle savait très bien où tout cela allait mener, et il était trop tard pour empêcher quoi que ce soit. Elle vaccilla sous la force de la gifle, décidant de ne plus faire d’effort pour se rattraper. Elle avait maudit les Nornes trop de fois pour oser espérer que quelqu’un lui vienne en aide, et même si cela arrivait, cette fameuse aide aurait bien des années de retard. Si Vyro voulait l’avoir, il l’aurait, mais qu’il ne compte pas sur un signe de vie de sa part. Soudainement, il retira ses doigts d‘entre les cuisses de sa sœur, et celle-ci n’eut pas le temps d’en ressentir le soulagement qu’une autre douleur la prenait ; il la poussa violemment contre la table et elle accueillit, souffle coupé, le coin au creux de son ventre. Concentrée pour empêcher un grognement de douleur passer la barrière de ses lèvres, elle entendit faiblement les paroles hargneuses de son frère.
« Tu aurais du te taire, Hella. Une fois de plus. Il avait tort. Ce qu’elle aurait du faire, c’était se battre plus fort. A présent il était trop tard, mais elle aurait du se défendre. Pourquoi ne l’avait-elle pas fait, alors qu’à chaque fois sa réflexion était la même ? Vyro exerçait sur elle une emprise qui était bien plus compliquée que ce que l’on pouvait imaginer. Même s’il ne posait pas la main sur elle, les choses ne changeraient pas forcément. Le mal était fait. Et elle ne pouvait pas se défaire de lui ; il était son sang, sa chair, son frère. Il faisait partie d’elle et renier leur lien lui demanderait plus de forces qu’elle n’en avait. « Tu vas me payer cet affront. Au prix fort ... » Hella entendit le bruit de la ceinture et se prépara instinctivement au contact. Il y avait certains mécanismes chez elle qui s’étaient mis en place depuis de nombreuses années, et sûrement, la presque fusion entre le frère et la sœur avaient aidé à automatiser les réactions de cette dernière. L’objet en cuir fendit l’air et s’abattit sur les fesses nues d’Hella. Elle s’y était attendue, mais cela ne l’empêcha pas de se mordre violemment la lèvre pour étouffer son cri. Elle ne sut pas exactement combien de coups Vyro lui porta. Elle avait perfectionné ce petit tour, qui consistait à sentir la douleur à moitié, comme une douleur fantôme qui ne se réveillerait que de temps à autres. En sentant à peine les mains de Vyro parcourir sa chair et la prendre à pleines mains, elle sut qu’elle avait accompli ce qu’elle avait voulu depuis le début. Se détacher de la scène le plus possible. Assister au spectacle en tant que spectatrice.
Lorsque son frère revint à son oreille pour y murmurer quelque chose, elle ferma les yeux. « Souviens toi ... Tu l'as cherché. » Sans plus attendre, il pénétra ses chairs et vit voler en éclat toute parcelle d’intimité qu’il lui restait. Essayer de se protéger aurait été inutile. Tandis que le va et vient s’intensifiait, les yeux d’Hella s’embuèrent. Cependant, elle était bien décidée à ne pas les laisser déborder, ça non. Si elle avait pleuré, cela n’aurait même pas été de douleur, ou de tristesse. Seulement de résignation ; elle était complètement prise au piège, condamnée à rester dans une relation destructrice, et d’un bourreau dont elle ne voulait même pas se débarrasser, même si elle le voulait. Et pour cela, elle se détestait probablement plus qu’elle ne le haïssait lui. Leur danse malsaine dura de longues minutes. Hella avait perdu la notion du temps depuis longtemps ; et s’efforçait de se maintenir à distance de la scène mais parfois la douleur la rattrapait, lorsque Vyro tirait ses cheveux pour la plaquer contre lui. Elle commençait à avoir la nausée, mais elle savait que si elle craquait d’une façon ou d’une autre son frère lui ferait payer au centuple. Cette fois là était différente des autres, pourtant. La jeune femme avait l’impression que dans leur relation tordue et sale, quelque chose de plus venait de se briser, une énième partie d’elle était partie. Il lui avait volé quelque chose, et ce serait irréparable. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait un goût amer sur les lèvres. Un goût désagréablement funeste, comme si quelque chose de terrible venait de se décider.
Hella sentit la fin arriver probablement avant qu’il ne s’en rende compte lui-même. Elle le connaissait pas cœur, pour avoir subi tant de fois ses sévices et ses horreurs, elle savait comment chacun de ses muscles réagissait, ce que chaque angle provoquait chez lui. A son plus grand regret. Il accéléra encore, dans un rythme insupportable, puis se plaqua à elle comme s’il voulait fondre leurs deux corps en une seule entité.
Vyro
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Âge du personnage : Vingt cinq longs hivers gelés. Ascendance : Sang-mêlé Statut : Bourreau, authentique et unique. Particularités : Bourreau cruel et sans pitié Sang-mêlé Casse des objets lorsqu'il devient enragé Ne sort jamais sans arme Considère sa soeur Hella comme sa propriété Pratique l'inceste comme le lancer de hache Tueur sans remords Responsable de la disparition de son père Ne fait pas confiance aux grandes familles Travaille pour la famille Heill Vend ses talents au plus offrant N'aime pas les portails magiques Voyage énormément Forge des armes de qualité Est parfois accompagné d'une meute de chien ... Points : 125
Il se montra sans pitié. Violent et brutal, il besognait sa soeur comme un vulgaire chien en rut et ne tenait aucunement compte des souffles heurtés qu'il lui arrachait. Il savait pertinemment qu'elle souffrait le martyr, à être prise si violemment contre une table en bois. C'était d'ailleurs tout l'objectif de la scène, qu'elle ait mal. Mal à s'en déchirer l'âme, à en regretter d'avoir osé provoqué son bourreau de frère. Il voulait qu'elle réalise qu'il pénétrait dans son intimité la plus profonde et qu'il avait le pouvoir de la détruire chaque fois un peu plus. Bercé de violence, de sang et de coups répétés, Vyro n'avait jamais connu la moindre tendresse, la moindre preuve d'affection et il était incapable de visualiser ce genre de chose. Les claques et les torgnoles de son père n'avaient guère arrangé son esprit déjà malsain, déjà tordu. Mais lorsqu'il avait vu ce que son géniteur faisait à sa mère, il avait perdu toute sa lucidité et s'était protégé dans une forteresse de glace. Jamais plus il n'en était sorti.
De temps à autre, il la sentait résister et se refermer un peu. Il détestait ça, qu'elle cherche à échapper à son sort bien mérité. Alors il assénait des claques sur ses fesses tendues, reprenant le contrôle en déchirant ses chairs plus violemment encore. Parfois, un éclair de raison lui faisait regretter d'être allé si loin mais il n'était plus à cela près. Il était déjà impardonnable et, inconsciemment, il le savait. Les lambeaux de son humanité flottaient encore parfois devant lui, sous son regard givré exempt de toutes émotions saines. Il était totalement sauvage, désormais, un animal vicieux et pervers qui ignorait presque tout du bien et du mal. Il avait su, autrefois, quand il n'était encore qu'un tout petit garçon. Il avait éprouvé quelque chose, devant le bébé rose et braillard qu'était alors Hella. Il se souvenait de la voix de sa mère, qui chantait des berceuses pour que la petite fille s'endorme. Mais ce n'était que des fragments de souvenirs, peut-être même des rêves. Il ne savait plus. Il y avait bien longtemps qu'il ne savait plus. Sur un dernier grognement de satisfaction, il força un peu plus fort le passage et laissa la jouissance exploser pleinement. Laissant filer un râle de plaisir, il se retira et se rhabilla sans plus s'occuper de sa soeur.
Une fois son pantalon refermé et sa ceinture bouclée, il se gratta le sommet du crâne et s'en alla fouiller dans les réserves pour trouver de l'öl, laissant sa soeur reprendre ses esprits et le peu de dignité qu'elle saurait immanquablement rassembler. Sans se soucier de casser des objets ou de déranger des choses, il parvint à mettre la main sur un petit tonneau de bière et le ramena dans la pièce principale pour s'en servir une chope, la vidant d'une traite et sans hésitation. Sa soif vaincue, il ressenti immédiatement un pincement à l'estomac, caractéristique. Se laissant lourdement tomber sur un banc auprès de la table qui avait servit de support à ses ébats forcés, il râla d'un ton lourd de menace « J'ai faim, par le cul de Loki. Tu dois bien avoir un peu de gibier, dans cette maudite hutte de potier ! » Il cogna du poing sur le bois poncé, impatient. Il allait devoir reprendre la route et il entendait bien ne pas le faire avec le ventre vide.
« J'ai à faire dans le Sviar, je ne partirais pas sans avoir avalé un mouton de Freknur entier. » Il sous-entendait très clairement qu'il était affamé et qu'il ne tolérerait pas qu'elle ne lui serve que trois pauvres baies sans viande. Il n'avait pas gagné sa carrure en bouffant des légumes. Il fallait qu'il chasse un peu, sur le trajet. Il était à cours de réserves et il ne pourrait pas aller bien loin sans nourriture conséquente. Sans compter sa meute de bâtard qu'il devait nourrir un peu de temps en temps pour éviter qu'ils ne crèvent de faim ... Il manquait de victimes, ces derniers temps.
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Hella
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Âge du personnage : Vingt-et-une sordides années Ascendance : Sang-Mêlée Statut : Femme au foyer Particularités : Mariée à Herluf • Relation incestueuse avec son frère malgré elle • Magie dangereuse car reliée à ses émotions, incontrôlable • A envoyé les Nornes se faire foutre • Dédoublement de personnalité : Rhaegar le Conquérant /o Points : 71
Encore de nombreuses secondes après qu’il se soit retiré, elle le sentit encore en elle, comme une douleur fantôme, le calvaire qui décidément ne prendrait même pas fin avec l’absence de Vyro. Il ne lui accorda plus un regard, et pour une raison qu’Hella ignorait, cela rajoutait encore plus à la peine qu’elle ressentait, doucereusement mêlée au soulagement qu’elle avait de le voir partir bientôt. Sans surprise, il la laissa seule dans la pièce tandis qu’il s’affairait, certainement pour dégoter de quoi boire.
Sans se hâter, la sang-mêlée ramassa ses vêtements abandonnés au sol, et tenta de rafistoler rapidement les différentes couches pour se couvrir ; elle y mettrait plus de soin après le départ de son frère, elle aurait le temps. La seule chose dont elle avait envie à cet instant précis, c’était un bain. En se concentrant, elle arrivait presque à sentir le crin gratter contre sa peau, si fort qu’il menaçait d’en arracher des lambeaux. La jeune femme avait à peine remis sa dernière broche en place, et reprit un visage le plus impassible possible, qu’il revenait dans la pièce principale avec un tonneau d’Öl, comme elle avait pu le deviner. Heureusement qu’Herluf lui-même en buvait une quantité assez impressionnante, sinon elle n’aurait pas pu justifier les réserves qui diminuaient à chaque visite de son frère.
Hella resta droite, rigide, tandis qu’il s’affalait sur le banc adjacent à la table, vidant la choppe qu’il s’était versé d’un seul trait. Elle se serait presque attendue à l’entendre roter, pour ajouter à son élégance, mais au lieu de ça il commença à grogner : « J'ai faim, par le cul de Loki. Tu dois bien avoir un peu de gibier, dans cette maudite hutte de potier ! » Si elle en avait encore eu la force, la jeune femme aurait levé les yeux au ciel. Mais elle était simplement vide, une coquille désertée. Et de toute manière, il valait mieux qu’elle limite les provocations directes, sinon il ne s’en irait jamais et elle ne pourrait pas se recroqueviller dans son coin en paix.
« J'ai à faire dans le Sviar, je ne partirais pas sans avoir avalé un mouton de Freknur entier. » Sous-entendu, nourris moi, femme. Il pourrait bien retourner la hutte sans qu’elle ne sourcille, après tout elle n’avait pas la moindre trace de gibier. Elle avait prévu une soupe pour le dîner, et ils avaient convenu, Herluf et elle, de prendre la matinée pour faire le marché le lendemain matin. Mais c’était un détail que Vyro n’était pas obligé de savoir. D’une voix sterne et rauque, elle marmonna : « Je n’ai rien dans la hutte. Herluf est sensé ramener des provisions, je sais qu’il avait réussi à négocier une belle affaire, il ne devrait plus tarder. » Elle se détourna, pour ne pas avoir à rencontrer le regard plein de haine et de colère qu’il lui lancerait sûrement. Agir de façon naturelle lui demandait déjà énormément d’efforts, si elle devait en plus plonger ses prunelles dans les siennes… Elle se permit d’ajouter cependant, pour faire bonne mesure : « Mais tu es le bienvenu si tu veux l’attendre. »
Evidemment, Vyro n’attendrait pas son époux, et elle comptait bien là-dessus. La vision des deux hommes en train de partager joyeusement un bison braisé relevait du délire le plus total. Il allait bien finir par déguerpir, combien de minutes de torture devait-il encore lui infliger ? N’en avait-il pas fait assez ? Cette fois là avait été la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase. La fois de trop. Et s’il y avait bien une chose dont elle était certaine à présent, c’était qu’elle n’avait plus envie de la fermer.