Pseudo : Sedna Crédits : Arté Avatar : Ziyi ohmondieuelleestbelle Zhang Ici depuis le : 25/11/2013 Messages : 199
Âge du personnage : 34 ans Ascendance : Mêlé Statut : Libre Particularités : Maudite, elle ne peut pas retourner chez elle. Elle possède son propre bateau. Dédoublement de personnalité : Elfi Points : 5
Feuille de personnage LOCALISATION: Sur le Sif JE COMPÉTITIONNE POUR: Dürmstrang INVENTAIRE:
Participants • Tontinet & Sigyn PNJ ? Gunnarr, le laquais de Jarl, d'autres. Statut du sujet • Privé Date, mois, année •2 thorri 1296 Lieu • A l'entrée du port, MAIS ON PEUT PAS Y ACCEDER. Moment de la journée • Dans l'après-midi. Météo • -31°C - Neige, fortes bourrasques, pluie verglaçante; des accalmies à prévoir histoire que personne ne s'envole.
Je ne souhaite pas que les Nornes interviennent dans ce sujet (à noter que dans le cas d'un sujet d'intrigue, vous n'aurez pas le choix)
Dernière édition par Sigyn le Mer 29 Jan - 23:26, édité 1 fois
Sigyn
Pseudo : Sedna Crédits : Arté Avatar : Ziyi ohmondieuelleestbelle Zhang Ici depuis le : 25/11/2013 Messages : 199
Âge du personnage : 34 ans Ascendance : Mêlé Statut : Libre Particularités : Maudite, elle ne peut pas retourner chez elle. Elle possède son propre bateau. Dédoublement de personnalité : Elfi Points : 5
Feuille de personnage LOCALISATION: Sur le Sif JE COMPÉTITIONNE POUR: Dürmstrang INVENTAIRE:
On pouvait difficilement reprocher à Sigyn son manque de patience. Pourtant, à cet instant précis, la patience de la jeune femme était mise à rude épreuve et il lui fallait toute sa maîtrise d'elle-même pour ne pas égorger sur le champ l'homme en face d'elle qui la faisait attendre depuis plusieurs heures maintenant qu'un autre homme (visiblement, préciser l'identité de celui-c requérait un effort intellectuel trop important...) vienne s'entretenir avec elle. Personne n'avait daigné lui répondre quand elle avait demandé de qui il s'agissait, personne n'avait bronché quand elle avait demandé de quel droit on fouillait son navire et personne n'avait fait un pas dans la cale quand elle s'était interposée, son pouce sur la garde de son sabre, prête à dégainer. Ajay, non loin de là, supervisait l'équipage et avait saisi le regard que lui lançait son capitaine : pas d'hésitation si ces fils de magryrs outrepassaient les maigres droits qu'ils avaient. Sigyn restait maître à bord du Sif et personne ne fouillerait le navire sans son consentement -qu'elle n'était pas franchement prête à donner.
Ils avaient décidé une halte d'une journée à Skuli le temps de faire le plein d'eau potable et de quelques vivres pour ensuite reprendre le large -le moins ils y restaient, le mieux ce serait. Et voilà qu'on ne savait qui (un abruti qui avait trop de temps et ne savait plus quoi en faire) les empêchait d'accoster pour on ne savait quelle raison.
Murée dans son esprit, la jeune femme offrait à son vis à vis un air fermé et inexpressif et si l'homme semblait prendre un malin plaisir à regarder chaque objet de la cabine, comme s'il s'attendait à trouver quelque chose d'une quelconque valeur, rien ne tirer le moindre froncement de sourcil à Sigyn. Il manipulait tout ce qu'il trouvait sans même demander si on l'autorisait, un sourire goguenard posé sur ses lèvres que rien, même pas sa barbe, ne pouvait totalement dissimuler.
Il s'arrêta devant un petit hôtel sacré, sur lequel était posé un bâton d'encens ainsi que quelques offrandes. L'homme leva une main, prêt à toucher encore une fois, mais il fut cette fois arrêté par un poignard qui vint de ficher avec précision non loin de ses doigts.. « [color=#cc3333]Vous devriez partir maintenant, et rappeler à votre maître que nous sommes prêts à le recevoir[/i] », fit-elle, d'un ton aussi glacial que le regard qu'elle portait sur l'homme de main. Elle pouvait tolérer dans une certaine mesure l'intrusion dans son espace, mais ce petit sanctuaire, personne ne le touchait. Jamais. Elle rendait hommage à son ancien amant et à ses dieux chaque jour, brûlant un de l'encens qu'elle achetait à divers marchants et déposait chaque jour une offrande de nourriture. C'était là les seuls souvenirs emportés de son pays d'origine et les seules traditions qu'elle respectait et auxquelles elle tenait. Le reste appartenait au passé. « Gunnarr va vous escorter », ajouta-t-elle en glissant un regard au jeune garçon qui se tenait dans un coin de la pièce et qui, lui non plus, ne bronchait pas un mot.
Ils faillirent percuter l'un des autres marins du Sif qui venait à leur rencontre, l'air embarrassé, gêné et mal à l'aise. « On est là pour toi Sigyn, ça y est. ». Elle ne répondit rien, braquant son regard vers l'endroit que l'homme venait de montrer. Si elle s'attendait à cela... Jarl Heill en personne venait de poser le pied sur le Sif. « Gunnarr, il semble que ce monsieur chercher son chemin vers la terre. Montre-lui, je me charge d'accueillir notre invité. ».
Croisant les bras sur sa poitrine, Sigyn observait le jarl avancer vers elle. Il n'avait pas changé, ou peu, depuis qu'elle l'avait vu pour la dernière fois. Quelques rides en plus, quelques cheveux qui blanchissaient aussi peut-être – des soucis ? Par contre, tout avait changé depuis la dernière fois. Elle n'était plus l'esclave qui tentait de sauver son maître des divers plans du Heill. Elle était libre et capitaine d'un navire. Un navire dont l'équipage était composé de ce que cet homme considérait comme la lie de la société.
« Eh bien. Que me vaut l'honneur de votre visite ? » finit-elle par dire, un sourire un peu crispé aux lèvres. « Votre laquais n'a pas pu vous attendre, ni même expliquer toute cette pagaille, mais je présume que vous êtes venus nous éclairer ? ».
Aucune animosité dans sa voix, un brin de rancœur peut-être, mais Sigyn n'était pas idiote, elle savait qui se trouvait devant elle, son pouvoir, sa position. Mieux valait jouer les négociations prudentes. Ouvrant la porte de sa cabine, elle invita l'homme d'un geste de la main à y entrer.
Dernière édition par Sigyn le Lun 21 Avr - 10:12, édité 1 fois
Jarl Heill
Pseudo : L.I.N.E / Sam Crédits : Avatars et signatures sont confectionnés par mes esclaves personnels. Avatar : Aidan Gillen as Petyr Baelish. Ici depuis le : 18/11/2013 Messages : 173
Âge du personnage : 46 ans. Ascendance : Immaculée, la pureté même. Quoi qu'on en dise. Statut : Connard en chef. Points : 15
Feuille de personnage LOCALISATION: Skuli JE COMPÉTITIONNE POUR: Mes fesses. ( Skuli ) INVENTAIRE:
Le jarl se hissa sur le pont détrempé et, réajustant le col de fourrure de son long manteau, laissa trainer son regard scrutateur sur l'ensemble de l'équipage. Un bien beau ramassis d'énergumènes que voilà. Cette bicoque n'était rien d'autre qu'un de ces asiles flottant comme on en voyait que trop souvent, véritable rassemblement de la lie de la société, le genre d'édifice qui gagnerait à être envoyé par le fond. Inspecter un bâtiment de cette nature ; s'occuper en personne d'une tâche aussi triviale n’était pas dans ses habitudes - surtout par les temps qui couraient - mais quand au détour d'une conversation il avait saisit que le Sif s’apprêtait a entrer au port, il n'avait pas résisté a la tentation de rendre visite a une vieille ... Connaissance. Du premier coup d'oeil il remarqua le capitaine du navire - toujours aussi ravissante, malgré son attitude fermée - mais il s'adressa d'abord au garçon qui faisait mine de ramener un de ses hommes à terre. « Inutile, il reste à bord. » Puis il continua, montant d'un ton afin que tout le reste de l'équipage puisse l'entendre clairement. « Comme vous tous, jusqu'à nouvel ordre. » L’animosité à son égard était palpable, mais il se faisait un plaisir de l'ignorer, préférant naviguer au dessus de ces eaux, demeurant hors de porté, inatteignable. A mi-voix il donna quelques directives à ses hommes et se dirigea vers Sigyn, un sourire amène éclairait son visage. « Tout l'honneur est pour vous, soyez-en sûre. » Imperturbable, elle continua. « Votre laquais n'a pas pu vous attendre, ni même expliquer toute cette pagaille, mais je présume que vous êtes venus nous éclairer ? » Son laquais. La remarque manqua de lui tirer un rictus mais il ne souligna pas l'usage. Le chef du village franchit le pas de la porte et pénétra dans la cabine comme en terrain conquis. « Pas le moins du monde. » Il se déplaça librement dans la pièce, l'embrassant du regard. Ses yeux s'attardèrent en particulier sur une dague acérée logée dans le bois, à proximité de ce qui semblait être un autel ; charmant. Il continua sans même prendre la peine de faire face à son interlocutrice, tout en achevant son tour du propriétaire. « C'est avant tout la curiosité qui m'amène à bord. Je n'avais jamais eu l'occasion de voir le Sif de mes propres yeux. » A ces mots il lui lança un regard en coin, l'intérêt que Jarl portait au bateau n'était pas inconnu à l'étrangère. Si il lui avait été impossible de voir le knörr jusqu'ici, c'est pour la simple et bonne raison que ce dernier avait filé avant qu'il ne puisse mettre la main dessus. Après tout cela, voir Sigyn et son bâtiment bloqués aux portes de Skuli contenait une part d'ironie qui était loin de lui échapper, le jarl jubilait. « C'est étrange, il me semblait bien plus grand dans mes souvenirs. » lâcha-t-il sur le ton de la réflexion. Mais il ne s'attarda pas sur le sujet et reprit rapidement : « Mais notre temps est précieux. » Car oui, même si lâcher des remarques mesquines prenait une bonne part de son temps, la place de chef de village ne se résumait pas à ça. Il s'assit en bout de table, présidant une assemblée de cartes stellaires et marines éparpillés sur le bois rongé par l'eau salé. « Et si je le peux, c'est avec plaisir que je vais vous venir en aide. Asseyez-vous, je vous en prie. » Toujours décidé à mener l'échange, Jarl ne lui laissa pas au capitaine le temps de s'exprimer, quitte à lui couper la parole. « Ainsi donc, vous ignorez ce qu'il s'est passé il y a peu ? » La réponse affirmative le surprit quelque peu, mais il ne quitta pas son amabilité désarmante. « Vous avez quelques corbeaux de retard ... Skuli a été attaquée. Durant jòl. » Inutile de préciser la nature de la fête, il s'adressait à une étrangère mais elle foulait leurs terres depuis assez d'années pour savoir de quoi il parlait. « Des hommes, des chiens ont jugés bon de lâcher des margyrgrs dans le port, alors que les élèves descendaient à peine du knörr en provenance de Dürmsrtang. » Les enfants ; toujours les mentionner lorsque l'on s'adresse à une femme. « Suite à cela, ils ont tenté de mettre le feu aux habitations ... Avant d'être maîtrisés. Bien évidemment, tout ceci est l'œuvre de sang-mêlés. D'un équipage de sang-mêlés, plus exactement. » Là, il arrondissait le trait. Inutile de faire preuve de plus de précision. « Comprenez donc que mon laquais - puisque vous le nommez ainsi - ai pu faire preuve de zèle une fois que vous avez refusé de vous plier aux nouvelles directives. Mais j'ose espérer qu'il ne s'agit là que d'un insignifiant malentendu ... ? Nous ne cherchons qu'à éviter un second massacre, toute opposition pourrait être mal interprétée. » S'enfonçant au fond de son fauteuil il appuya son insinuation d'un regard ( appuyé :hap: ) insistant et acheva : « Votre coopération serait grandement appréciée. »
Sigyn
Pseudo : Sedna Crédits : Arté Avatar : Ziyi ohmondieuelleestbelle Zhang Ici depuis le : 25/11/2013 Messages : 199
Âge du personnage : 34 ans Ascendance : Mêlé Statut : Libre Particularités : Maudite, elle ne peut pas retourner chez elle. Elle possède son propre bateau. Dédoublement de personnalité : Elfi Points : 5
Feuille de personnage LOCALISATION: Sur le Sif JE COMPÉTITIONNE POUR: Dürmstrang INVENTAIRE:
Sigyn fixa impassiblement Jarl faire son entrée et écouta sa tirade sans broncher. Un fin sourire finit même pas décorer son visage alors que l'homme distribuait ses ordres sans même se préoccuper de savoir si on allait l'écouter non. Jarl Heill ordonnait, on s'exécutait ; du moins était-ce à cela qu'il était habitué. Mais la jeune femme doutait vraiment qu'il soit ne serait-ce qu'écouté par ses hommes, quand bien même il élevait la voix pour être entendu de tous. C'est pourquoi elle chercha du regard son second, Ajay et en une fraction de seconde il comprit le message. Cette fois, on la jouait diplomate et on s'écrasait un temps avant de trouver un plan d'action.
Laissant Ajay gérer l'équipage et les invités, Sigyn entra à la suite de Jarl dans sa cabine dans une coulée fluide. Elle ferma la porte derrière elle et porta à nouveau son attention sur l'homme qui n'avait pas cessé de jacasser. « Peut-être que parce que la dernière fois que vous avez vu le Sif, c'était à ciel ouvert », rappela-t-elle d'un ton aimable, où une pointe d'amusement réel se faisait entendre. « Mais j'espère que la surprise est à la hauteur. La dernière fois que vous l'avez vu, il me semble que nous n'avions pas encore fini de le restaurer. Mais si vous avez vraiment fait tout ce chemin uniquement pour profiter des boiseries, il aurait fallu m'en parler avant, nous aurions pu nous arranger autrement et éviter de perdre notre temps. ».
L’ancienne esclave reprit la place qu'elle avait quitté quelques instants auparavant, au beau milieu de la table, alors que Jarl s'installait au bout. Elle posa sur lui ses yeux bruns, marqués d'une étincelle pétillante, un brin moqueurs. Que le jarl choisisse cette place en générale synonyme de puissance puisque souvent la place de celui qui commandait ne l'étonnait pas plus que ça. Pour sa part, Sigyn n'accordait pas beaucoup d'importance à cette pseudo hiérarchie des places et préférait la vue d'ensemble qu'offrait la longueur de la table.
Sigyn était loin d'être dupe et se doutait bien qu'il ne venait pas faire une visite de courtoisie pour présenter des politesses qui ne trompaient personne. Et très vite il entra dans le vif du sujet, lui expliquant à demi-mot que si son navire ne pouvait pas entrer à Skuli, c'était parce qu'une révolte de sangs-mêlés avait terrifiés ses enfants. L’affranchie se garda pourtant bien de faire une quelconque remarque. Que les sangs-mêlés se rebellent, cela ne l'étonnait qu'à moitié, elle savait comment cette fange de la société viking. Elle-même ne pouvait pas le comprendre, venant d’un monde où c’était la famille, le clan qui primait sur n’importe quelle particularité. Sorciers ou non, ils formaient une même communauté soudée qui ne s’arrêtait pas à quelques pouvoirs extraordinaires. Et si elle vivait depuis longtemps parmi les vikings, Sigyn ne parvenait pas à comprendre ce qui poussait ces gens à hiérarchiser à ce point leur société. Elle se garda pourtant de faire part au jarl de ses réflexions sur les différences entre sa contré natale et celle d’adoption. S’il y avait bien quelque chose qu’elle avait appris avec le temps, c’était de ne pas porter de jugement de valeur. C’était différent, pas mieux ni pire. Juste différent. Et si cela devait heurter quelque sentiment, elle préférait se réjouir de pouvoir s’étonner plutôt que de s’enferrer dans des jugements de valeurs qui n’aboutiraient à rien.
Cela étant, elle se réjouissait que le Sif échappe à cette organisation. Elle savait que la valeur d’un homme ne se trouvait pas dans son sang, mais dans ses actes et cela lui suffisait amplement. Que l’homme en face d’elle feigne de l’ignorer pour jouir de son pouvoir… grand bien lui fasse, ça lui donnait une bonne idée de ce qu’il valait, lui.
« Je n’ai pas entendu parler de ces évènements, nous revenons de plusieurs semaines de voyages bien loin de toute activités liées de près ou de loin à Skuli. Mais il aurait été tellement plus simple de nous expliquer immédiatement de quoi il retournait plutôt que de bloquer le Sif durant autant de temps. De quoi sommes-nous accusés ? De ne pas descendre de lignées nobles ? Il y a quelques marins ici au lignage que vous jugeriez impeccable et pourtant, je jurerai que c’est votre tête qu’il rêverait d’abattre. » ; et bien qu’elle discutait d’un ton badin, la menace à demi formulée n’en restait pas moins dangereuse.
Jarl n’impressionnait pas Sigyn. Déjà esclave, elle se faisait un plaisir de décortiquer les complots contre son ancien maître alors que son vis-à-vis tentait de le vider ses maigres possessions. Et le plus amusant dans cette histoire, c’était que chacun savait à quoi s’en tenir. Jarl devait savoir qu’elle ne lui accordait pas autant d’importance qu’il méritait peut-être et leur jeu poli n’en était que la preuve.
Ils jouaient à armes presque égale. Il dirigeait peut-être le port, mais le seul maître à bord c’était elle. Et il pouvait lui interdire autant qu’il voulait l’accès à Skuli, les autres ports n’était pas de son ressort. Et s’il avait le bras long, Sigyn connaissait encore d’autres moyens de contourner l’autorité. Si elle n’utilisait pas déjà ces chemins détournés, c’était par soucis de s’épargner bien des ennuis.
« Et il ne s’agit pas d’un mal entendu, personne ne fouille mon navire sans mon accord et je ne l’ai toujours pas donné. Je ne vois d’ailleurs toujours aucune raison d’accéder à votre demande, puisque votre peur concernait les derniers évènements qui ont bousculé le port. Nous n’avons pas pris pas à ces débordements. Et je pense que si cela avait été le cas, nous ne serions pas ici à bavasser, n’est-ce pas ? » Elle marqua un temps avant de reprendre. « Cela étant, et comme preuve de bonne foi, nous pouvons, vous et moi, descendre dans les cales afin que vous conveniez de vous-même que nous ne transportons rien de dangereux. »
La capitaine le savait, il ne servait à rien d’entrer dans un conflit ouvert avec le jarl, mais tourner sa demande comme si l’idée venait d’elle était un joli tête-à-queue qu’elle prenait beaucoup de plaisir à effectuer. Elle se leva dans mouvement fluide et en profita pour récupérer le poignard toujours planté dans le bois près de l’autel qu’elle déposa sur la table. Elle ouvrit la porte, invita d’un geste le jarl à la suivre.