Région d'origine ● Le Sviar dans un petit village à égale distance de Skuli et de Hafn Dreki tout comme son frère aîné Tyr. Date de naissance ● Durant Heyannir de l'année 1278 à peu de chose près 9 mois après la fête du Jól. Âge ● Freyja a vu passer 17 Vetr. Nature du sang ● A l'époque de son frère, beaucoup doutait de la pureté du sang des Helgason. Mais Freyja depuis sa plus tendre enfance, n'hésite pas à remettre à leur place chaque abruti qui ose remettre en doute la pureté de son sang à l'aide de ses poings. Particularités magiques ● Elle n'a aucune particularité magique, la seule chose qui la différencie des autres sorciers est sa mémoire eidétique, ou encore mémoire absolue. Une fois que Freyja a vu quelque chose, elle ne l'oubliera jamais, ce qui fait probablement d'elle la sorcière la plus douée avec les runes du moment, mais elle préfère garder ce petit détail pour elle. Métier/études ● Freyja est étudiante à l'institut de Dürmstrang, sous l'impulsion de son frère Tyr elle y reste même si elle préférerait quitter cet endroit sinistre où elle a plutôt tendance à s'ennuyer.

On raconte qu'elle n'oublie jamais rien, chaque détail, chaque son, tout est gravé dans sa mémoire. De mémoire de viking on a jamais vu ça, d'ailleurs, beaucoup disent que c'est Freyja elle-même qui lui a offert ce don. ஐ On raconte qu'elle n'est pas réellement une Helgason, à cause de la couleur de ses cheveux, c'est la seule rousse au sein de sa famille véritable mystère de la génétique car Freyja est une Helgason de la tête au pied. ஐ Sa couleur de cheveux ne ment pas quant à la couleur de son sang. Freyja Helgason a véritablement le sang roux. Depuis sa plus tendre enfance elle a pris l'habitude de cogner avant de parler, probablement sous l'influence de son grand frère Tyr qui est son seul et véritable modèle. ஐ On raconte qu'elle s'ennuie en cours, qu'elle ne s'intéresse à rien ce qui fait d'elle une élève aussi mauvaise que l'était son frère, pourtant ses amis seraient prêts à se faire avaler par Jörmungand qu'elle est en réalité beaucoup plus intelligente qu'eux tous réunis et ils auraient bien raison. ஐ Elle rêve de partir un jour en expédition avec Tyr mais elle n'a jusque-là essuyé que des refus de la part de son frère qui refuse de lui faire courir un tel danger. Alors en attendant, elle enregistre tout ce qu'elle peut sur les dragons pour prouver à son frère qu'elle est tout aussi capable que lui que d'affronter ces lézards géants. ஐ Les garçons ont plutôt tendance à la fuir, probablement parce qu'elle serait capable de les assommer s'ils s'approchaient trop d'elle. ஐ Elle est fascinée par les bâtons de magie de la famille Vondr, peut-être qu'un jour elle ira trouver Eric Vondr pour comprendre comment ils sont fabriqués.

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Et vous, la pureté du sang, vous en pensez quoi ?


A l'instar de la magicienne ancestrale dont elle porte le nom, Freyja a tendance à ne pas comprendre cet acharnement sur les sang-mêlés, les braells et les sans-pouvoirs. Elle a toute sa vie vécue en subissant les moqueries des autres enfants de son âge qui jouaient sur le doute planant encore sur la pureté du sang des Helgason. Elle comprend l'amertume que peuvent ressentir ceux qui ne sont pas de sang-pur. Et puis, suivant le modèle de son frère Tyr et de Siri Freknur elle les considère comme des égaux.

Si vous ne deviez jurer que par un seul mage ancestral, ça serait lequel ?


Contrairement à son frère Tyr qui n'a pas grand-chose à voir avec le mage ancestral dont il a hérité son prénom, Freyja ne jure que par la magicienne. Elle se sent proche de celle qu'on dit être la première Walkyrie, elle l'admire et rêve que son destin soit guidé par ce prénom à la signification si forte. Comme la magicienne, Freyja est une véritable beauté mais c'est également une redoutable guerrière à ne pas négliger, elle a également un faible pour tous ceux qui ne sont pas de sang-pur les considérant comme ses égaux et enfin, chose curieuse, elle voue une véritable fascination aux chats, animal dont la magicienne ancestrale aimait s'entourer. Alors hasard, ou véritable signe des Nornes ? Freyja l'ignore, mais en tout cas elle est fière de porter le nom de ce mage qu'elle admire.

Quel souvenir avez-vous du labyrinthe de Dürmstrang ? Ou ça vous fait envie ?


Freyja n'irait pas jusqu'à dire qu'elle a apprécié son séjour dans le labyrinthe de Durmstrang mais cela n'a pas été une corvée totale pour elle. Elle avait lu tout ce qu'elle pouvait lire, interrogé tous ceux qu'elle pouvait interroger et finalement elle s'était entraînée auprès de Tyr des heures durant pour savoir se battre à mains nues contre les différentes créatures qu'elle pourrait rencontrer. Alors, le moment voulu, l'adrénaline en plus, elle avait foncé utilisant ses connaissances pour éviter les créatures les plus dangereuses et elle n'hésitait pas à frapper quand elle se savait capable d'affronter ce qui se trouvait en face d'elle. Elle fut l'une des premières à sortir du labyrinthe après deux jours d'errance qui avaient été très instructifs pour elle, rachetant ainsi l'honneur des Helgason.

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« T’façon tout le monde sait que les Helgason ils ont même pas réellement le sang pur ! »
« Répètes un peu pour voir espèce de braell ! »

Fonçant tête baissée sur le jeune garçon qui se tenait en face d’elle, Freyja lui assena un coup de poing monumental dans le visage faisant violemment craquer les os de celui qui avait osé remettre en doute l’honneur de la famille Helgason. Elle n’avait que sept ans, mais déjà la sœur de Tyr n’hésitait pas à frapper dans le tas et à réfléchir après. A cause de ce fort caractère, et également à cause de la couleur de ses cheveux d’un roux flamboyant, certaines mauvaises langues affirmaient qu’elle n’était pas réellement la fille du père Helgason. Mais de ça, elle s’en fichait. Elle avait en revanche plus de mal à entendre les chuchotements en coin sur son passage et surtout qu’on remette en cause la pureté du sang de leur famille. Elle n’y accordait pourtant pas réellement d’importance, au sang, de toute façon, elle savait que sa famille l’aimerait quoiqu’il arrive, mais c’était une question d’honneur, et aussi ça lui donnait une bonne raison de remettre à leur place tous ces fils de trolls qui essayaient de se moquer d’elle.

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« Allez Tyr, s’il te plaît, j’ai vraiment envie de t’accompagner ! »
« Non Freyja, j’vais pas t’emmener en excursion insistes pas. »
« Allez quoi ! J’ai bien survécu au labyrinthe de Durmstrang ! Deux jours pour en sortir, en quoi chasser du dragon ça pourrait être pire ? »

La bataille durait depuis plusieurs heures déjà et pour la première fois de sa vie, Freyja se heurtait à un mur. Tyr ne lui avait jamais rien refusé, soit il finissait par céder, soit ils parvenaient à trouver un compromis. Seulement, cette fois les choses étaient différentes. L’aîné était fermement décidé à ne pas emmener sa tête brûlée de sœur en expédition.  Elle n’avait que treize ans et hormis ce qu’elle avait étudié dans les livres elle n’avait aucune idée de la réalité des choses. Elle ne se souvenait pas réellement de l’état de Tyr après qu’il soit rentré de l’expédition qui avait coûté la vie au fiancé de Siri Freknur, elle n’avait que sept ans et la seule chose qui l’avait étonné s’était de ne plus voir Sverre et Siri.

« Insistes pas Freyja, j’ai dit non. »

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« Tous des braells ! Sur les cornes de Loki si tu n’insistais pas pour que j’reste là-bas, ça fait un moment que je me serais tiré de ce trou à rats ! »

Les joues rougies par la colère, Freyja Helgason se tenait face à son frère. Elle s’ennuyait fermement à l’institut, elle connaissait par avance chaque cours auxquels elle devait assister simplement car elle avait déjà tout mémorisé par avance. Alors, au lieu de s’appliquer en cours, elle préférait jouer quelques tours à ses camarades. Une rune discrètement formulée pour les enfermer dans une pièce, pour les faire trébucher. Peut-être que c’était aussi une façon de se venger de ses professeurs qui ne la considéraient jamais comme étant une véritable sorcière à cause du nom des Helgason qui résonnait encore dans leurs esprits d’une bien piètre façon grâce à Tyr. Et malgré sa mémoire absolue et un talent incontestable, Freyja était toujours reléguée parmi les plus mauvais de l’institut. Finalement, elle avait fini par s’approprier cette injustice et elle ne comptait plus que les jours jusqu’à ce qu’elle puisse quitter Durmstrang, son diplôme en poche.

« Des fois, je me maudis de t’avoir fait cette promesse Tyr. »

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Jól ne l’avait pas épargnée. La révolte des sang-mêlé était arrivée jusqu’au langskip. Freyja n’avait reçu qu’un léger coup à la tête qui l’avait assommé assez longtemps –et qui lui avait probablement sauvé la vie, sinon elle aurait été capable de foncer dans le tas et de se faire tuer. Depuis, elle se sentait de plus en plus prisonnière au sein de l’institut et même si elle soutenait la cause des sang-mêlé en suivant l’exemple de son frère, elle en venait tout de même à les maudire d’avoir attaqué comme ça, sans réfléchir : l’ironie de la situation était parfaite venant de la jeune Helgason. Elle se sentait prisonnière, comme un animal en cage que l’on empêche de sortir. Pourtant, elle préférait mille fois se trouver à Durmstrang que chez elle en ce moment. Elle avait dû batailler des heures durant avec les parents Helgason avant que ceux-ci n’acceptent de la laisser repartir.

Et puis, les insinuations douteuses étaient arrivées. Certains avaient entendus dire que le chef de la révolte avait dénoncé certains de ses complices, dont un qui n’était pas inconnu à la jeune rousse : Tyr Helgason.  Elle se faisait regarder de travers, elle qui s’était battue si fort (au sens propre et au sens figuré) pour se faire respecter, voilà que tout était à recommencer simplement parce que son frère était trop stupide pour ne pas se faire remarquer. Il faudrait qu’elle pense à lui envoyer un corbeau, quand même, histoire de prendre de ses nouvelles. Il avait beau être stupide, elle aimait son frère d’un amour inconditionnel, et les insultes qui lui échapperaient sûrement pourraient être mises sur le compte de l’enfermement. Oui, ce soir, elle lui écrirait.