Pseudo : LOUVE ☽ Crédits : MORIARTY Avatar : KRISTOFER HIVJU Ici depuis le : 18/11/2013 Messages : 21
Âge du personnage : TOUJOURS VAILLANT Ascendance : PURE COMME LES PREMIERES GRELES DE L'HIVER Statut : CAPITAINE DU LOUP DES MERS ET PATRIARCHE DE LA NOBLE LIGNEE RAUDI Points : 5
Feuille de personnage LOCALISATION: FORTERESSE D'HALVARD, TERRES DU NOREGR JE COMPÉTITIONNE POUR: MOI MEME NIARK INVENTAIRE:
Participants • Bartram et Dagmar PNJ ? A voir... Statut du sujet • Privé Date, mois, année • Février 1295 Lieu • Le Corbeau Qui Louche Moment de la journée • Début de soirée Météo • Pluie battante, grêle...
Je souhaite que les Nornes interviennent dans ce sujet
Une averse de grêle s'abattit sur la cuirasse du vieux loup de mer qui poursuivit sa lente ascension sans sourciller. Il en avait vu d'autres ! Les terres inhospitalières du Norvegr étaient connues pour leurs hivers interminables, la substance chaotique de leurs tempêtes qui tout en fracassant les navires sur les côtes, lacéraient la blancheur immaculée d'éclairs sinistres et menaçants. Il arrivait même que le carnage soit à ce point violent qu'on se croyait alors pris au piège dans la couche d'une quelconque divinité fornicatrice. Le fracas des vagues et le sifflement du vent transpiraient par chaque interstice des murs de pierre, couvrant le bruit des cornes et des prières jusque dans les étages barricadés par les gardes. Quoi qu'il en soit, aucun de ces vulgaires petits bouts de coton ne pouvait trancher la peau tannée comme du cuir d'un mastodonte tout de muscles et de poils. Dagmar avançait comme un géant prisonnier de sa masse, obnibulé par la même idée fixe qui s'incrustait jusque dans ses membres tremblants d'impatience. Une seule pensée tournait en boucle dans son esprit : Boire ! Se vider la trogne de toutes ces affaires diplomatiques qui finiraient par avoir raison de lui. Un éclair zébra le ciel obscurci par d'épais nuages noirs, illuminant la ruelle boueuse et crevassée qui serpentait vers les bas fonds de Skuli. Cela faisait au moins une semaine qu'il n'avait pas jeté l'ancre au Corbeau Qui Louche. Autant dire une éternité pour cet habitué de la maison -que dis je- ce pilier de comptoir attitré ! Au fil du temps, il s'était forgé une réputation proportionnelle à sa taille, et c'est désormais avec une certaine délectation qu'il s'employait à couronner ces hauts faits d'un somptueux diadème de véracité. Un passant le salua d'un signe de tête avant de courir se mettre à l'abri sous les tentures ruisselantes d'une échoppe. « Vous saluerez votre épouse de ma part. » Dagmar fronça les sourcils. Jaloux comme un pou, le viking ne risquait pas de saluer qui que ce soit de la part de ce pauvre hère dont il n'avait même aucun souvenir. Le visage diaphane de Berit se matérialisa dans son esprit et le vieil homme maugréa dans la broussaille de sa barbe constellée d'écume. Ce que son épouse castratrice ignorait ne pouvait pas la blesser ! La porte du pub se dressait désormais face à lui comme l'antre de l'enfer, le refuge inespéré du vagabond, le graal à portée de gant. Un rire franc s'éleva de ses entrailles, ultime acte de sédition qui finit de bâillonner sa conscience. Et lorsque le patriarche franchit durement le seuil du vieux troquet mal famé, la porte tentatrice bascula inexorablement sur ses gonds. Enfin le Raudi retrouvait la chaleur enivrante de la cour des miracles !
L'odeur de l'homme, du vrai. Des effluves de sueur et d'alcool enivrantes l'assaillèrent sur le champ. La pièce troglodyte était mal éclairée, presque étouffante en raison des émanations psychotropes qui émanaient d'une fontaine grossièrement taillée dans le mur. Un vieil infirme s'employait à brûler quelques herbes dans cette crevasse pour exciter les sens des badauds qui roupillaient à même le sol. Dagmar scruta la semi pénombre, l'oeil vif et pétillant comme celui d'un jeune adolescent transgressant le couvre feu. Son regard délavé par le givre et le sel ignora les dealeuses de septième ciel qui le couvaient de promesses silencieuses, prostrées contre les tonneaux dans des poses languissantes. Le cadavre d'un soulard se heurta contre son torse avant de s'effondrer mollement sur le sol de terre battue. Déjà la patronne lui servait sa corne d'hydromel, ses formes plantureuses l'accueillant chaleureusement dans son giron. Le viking ingurgita le breuvage d'un trait, savourant l'amer du malt qui réveilla son gosier. Enfin la grisante sensation d'être redevenu lui même ! « Un autre femme ! » Le cycle sans fin pouvait commencer...
L'ombre de Bartram se dessina dans l'embrasure de la porte et Dagmar se hissa sur ses pieds lourds comme des enclumes, hélant son compagnon de misère d'une voix tonitruante. « He ! Bartram, Sale Erkling ! Mets la main à la poche va, tu navigueras plus légèrement ! » Et de surrenchérir dans la broussaille fauve qui lui servait de barbe. « Tu serviras à quelque chose au moins une fois dans ta vie bougre de radin. » S'ensuivit une accolade amicale qui tenait davantage d'une lutte féroce entre corniauds décérébrés.
Âge du personnage : 40 ans Ascendance : Sang-pur Statut : Capitaine de la Pute borgne, un langskip sympathique Particularités : Jumeau de Silja Oddi. L'infidélité incarnée. Dédoublement de personnalité : la sale mioche (kirsten vondr) Points : 85
Feuille de personnage LOCALISATION: Skuli, quelque part dans le port JE COMPÉTITIONNE POUR: Skuli INVENTAIRE:
La pluie tombait dru sur les falaises de Skuli. Quittant l'habitat qu'il partageait avec son épouse, Bartram ne prit pas la peine de se couvrir. Il faisait froid, la fourrure qu'il avait sur les épaules aurait pu s'envoler s'il n'avait pas pris soin de l'attacher correctement avec une broche à l'effigie du marteau de Thor. Il était habitué à pire, et il n'était pas en sucre. Conclusion, parcourir les quelques centaines de mètres qui séparaient sa maison de la galerie amenant au cœur de la ville souterraine ne fut pas trop dur pour l'homme. Le problème, bien sûr, c'est qu'avec l'éboulement de Jól, il avait fallu qu'il change de chemin pour se rendre sur le port. Ça ne le rallongeait pas des masses.
Toujours est-il que Bartram sentit les effluves de l'alcool avant même de voir le Corbeau qui Louche. L'inconvénient de vivre dans des galeries souterraines : l'odeur restait, et l'aération n'était pas toujours formidable. Poussant la porte du bouge infernal, le brun fut accueilli par une voix de stentor. Et un rire profond et sonore répondit à cette engueulade typique de son beau-frère. Il avait encore les cheveux mouillés du dehors mais ça n'était pas si différent de son apparence quand il arrivait dans le port à bord de la Pute Borgne. Fracas des corps des deux mâles qu'ils étaient, accolade violente et virile. Il arrivait qu'ils se battent quand ils avaient un peu trop bu, et certains habitués du Corbeau avaient déjà pris soin de changer de table histoire de ne pas voir leur chope d'öl répandue à cause d'une bagarre provoquée par les deux sang-purs. « Moi, radin ?! » Bartram faisait mine d'être offusqué. « Tiens, douce Gerda. Sers une barique de ton öl la meilleure à ce géant roux. » Et le voilà qui fouille dans sa bourse pendant à sa taille et en sort une paire de boucles d'oreilles en métal, dérobées pendant un raid ancien. Sunhilda ne les avait pas voulues. « Et mets-moi une barique aussi. » Et le voilà qui s'assied à la table de son compère, met les pieds sur la chaise à côté de lui et regarde autour de lui.
Pour des sang-purs, le Corbeau qui Louche n'était peut-être pas forcément l'endroit le plus sûr du monde, surtout après Jól. Mais Dagmar et Bartram avait la castagne dans le sang, et quand ils ne se mettaient pas sur la gueule mutuellement, ils cognaient joyeusement ceux qui leur cherchaient des noises. « Alors, la famille va bien ? » Référence aux derniers événements un peu mouvementés. Bartram avait eu plusieurs fois l'envie d'embarquer sur son langskip et d'aller faire des tours du côté de Dürmstrang, histoire de s'assurer que les gueux révoltés n'attaqueraient pas de nouveau les enfants.
Entre brutes épaisses, on se comprend !
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