Pseudo : noctambule Crédits : * Avatar : la mara. Ici depuis le : 19/11/2013 Messages : 80
Âge du personnage : vingt-huit ans. Ascendance : sang-pur. Statut : shieldmaiden sur la colère de tyr. Particularités : fille raudi n°1 - frappe d'abord, discute après. Points : 55
Feuille de personnage LOCALISATION: sur la Colère de Tyr JE COMPÉTITIONNE POUR: Skuli INVENTAIRE:
Participants • Asta & Damara Raudi. PNJ ? Au début, Solveig & Elin. Mais après, ça se passe entre Asta, Damara & les bêbêtes du labyrinthe. Statut du sujet • Privé. Date, mois, année • Þorri 1295, quelques jours après Jól. Lieu • Dürmstrang, puis le Labyrinthe. Moment de la journée • Fin d’après-midi. Météo • Il fait froid, incroyablement froid. La neige s’est calmée, un vent glacial a dégagé le ciel, le soleil brille faiblement.
Je souhaite que les Nornes interviennent dans ce sujet
Pseudo : noctambule Crédits : * Avatar : la mara. Ici depuis le : 19/11/2013 Messages : 80
Âge du personnage : vingt-huit ans. Ascendance : sang-pur. Statut : shieldmaiden sur la colère de tyr. Particularités : fille raudi n°1 - frappe d'abord, discute après. Points : 55
Feuille de personnage LOCALISATION: sur la Colère de Tyr JE COMPÉTITIONNE POUR: Skuli INVENTAIRE:
Elle avait toujours cet étrange pincement au cœur, lorsqu’il lui fallait revenir entre les murs sombres de Dürmstrang. Dix ans après, les souvenirs étaient encore trop prégnants, bien qu’elle tendait, lentement, à les apprivoiser. Mais si ça ne tenait réellement qu’à elle, l’école de magie scandinave était un sujet qu’elle abordait peu, si ce n’est pour se remémorer ces batailles mémorables. Pour le coup, Dürmstrang était un terrain de jeu formidable. Combien de fois avait-elle combattu au sein de ces pierres séculaires ? Cent, mille fois ? Combien de dents cassées, d’os brisés, de nez réduits en miettes ? Combien de fois le nom des Raudi avait-il galopé dans ces couloirs, alors qu’on annonçait à tout va sa victoire ? Avec une pointe de tristesse, un peu d’amertume, Damara réalisa que cette époque était probablement révolue. Elle avait perduré, un temps, lorsqu’Asta se trouvait encore à Dürmstrang, mais depuis son départ … Solveig et Elin savaient-elles se montrer à la hauteur de leur nom ? Elle en doutait. Solveig, si froide, si fourbe, et Elin, si douce, si calme. Elle soupira.
Ses doigts s’agrippèrent à l’amulette qui lui avait rapporté Asta et qui pendait à son cou, alors que ses yeux caressaient les visages de ses cadettes. Après tout ce qu’elles avaient vécu, quelques jours plus tôt. Elles s’en étaient sorties, mais à quel prix. Damara ne les avait pas revues depuis la révolte, mais elle voyait courir dans les yeux des deux jeunes filles les mêmes souvenirs, les mêmes cauchemars qui l’avaient tenue éveillée les trois dernières nuits. Pire que tout, Berit était devenue insupportable, si cela était encore possible. Alors que Damara et Asta se préparaient à retourner à leurs occupations respectives, l’aînée sur la colère de Tyr, la cadette dans les plaines glacées de Scandinavie, leur mère les avait promptement attrapées, et les avait enjointes, sans protestations acceptables, d’aller vérifier que leurs sœurs se portaient pour le mieux. Pour être précise, elle avait demandé d’aller vérifier comment se portait Solveig. Malgré l’apparition des pouvoirs, et le passage sans encombre du labyrinthe, elle restait persuadée qu’Elin était un changelin. Et ça, ni Damara ni Asta n’avait su lui faire entendre raison …
Alors elles s’étaient retrouvées là, toutes les quatre installées dans la salle commune de l’école. La conversation avait suivi son cours, tranquillement. Personne n’avait vraiment envie de reparler de cette nuit. Le corps entier de Damara bouillait encore de l’affront. Elle ne se souvenait pas d’un jour où elle avait déjà eu aussi peur. Pas pour elle, mais pour sa famille. Et cette faiblesse à demie-avouée était une brûlure au fer-blanc appliqué sur son orgueil mal-placé.
Après un dernier conseil, une dernière parole douce, de celles qu’elles ne réservent qu’à leur famille, Asta et Damara serrèrent leurs sœurs dans leurs bras, avec douceur, comme elles avaient appris à le faire avec le temps. La main de l’aînée vint replacer une boucle rebelle dans la chevelure rousse d’Elin. L’éclatant sang roux des Raudi. Des rires moqueurs s’élevèrent d’autres ables, devant cette effusion d’émotions, si peu caractéristiques des vikings, et des Raudi en particulier. Mais les yeux sombres de Damara les firent taire aussitôt. « bande de trolls des montagnes, continuez comme ça et c’est avec les magrygrs que vous irez rire. » La menace n’était plus à prendre à la légère.
Le château élevait sa masse imposante dans leur dos, alors que les deux sœurs se dirigeaient en direction du souterrain qui les ramènerait au portail magique. Dans quelques minutes, elles seraient de retour à Skuli, et reprendraient le cours de leur vie. En chemin, elle avait salué leur tante Matilda, et plusieurs de leurs connaissances. Le nombre d’adultes, de guerriers à Dürmstrang avait doublé depuis l’attaque. Damara avait été tenté de se joindre à eux. Mais elle avait des obligations, envers Mats, envers le knörr. Et rester aussi longtemps sur la terre ferme ? Impensable.
Perdue dans ses pensées, elle réalisa soudain qu’elle n’avait pas décroché un mot à Asta depuis qu’elles s’étaient retrouvées à l’extérieur. Non ! Elles ne pouvaient pas se séparer comme ça, comme deux inconnues qui n’ont plus rien à se dire, perdues toutes les deux dans leurs sombres souvenirs. Elle s’arrêta soudain, alors qu’elles s’apprêtaient à rejoindre le souterrain. Un sourire immense, ingénu, espiègle, s’étala sur son visage, alors que d’un mouvement de tête, elle indiquait l’entrée du labyrinthe. C’était insensé, dangereux. Elles étaient fatiguées, Asta se remettait lentement de la morsure de magrygr à sa jambe, et elles n’avaient que quelques armes sur elles, le minimum. Mais l’occasion était trop belle. Quand se reverraient-elles ? Elles ne pouvaient pas la laisser passer.
« envie de faire quelque chose de tellement idiot que papa sera fier de nous pour au moins les six prochains jours ? »
Allez, petite sœur, me lâche pas maintenant. Je peux entendre d’ici ton sang roux, ton palpitant de Raudi, battre à l'unisson avec le mien.
(+) la danse des enfants sauvages.
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