Pseudo : Silverthorn. Crédits : avatar : castamere rains | signature : wild heart & tumblr Avatar : Jessica de Gouw Ici depuis le : 21/12/2013 Messages : 112
Âge du personnage : 28 ans Ascendance : Sang-pur Statut : Skjaldmö sur la Colére de Tyr Particularités : Gaëlle par sa mère ● Brute épaisse ● Tient mieux l'alcool que la plupart de la gente féminine (sang écossais oblige) ● Narcoleptique. Dédoublement de personnalité : La Rogue Viking (Sigrid) & La lycanthrope (Brunhild) Points : 112
Feuille de personnage LOCALISATION: Skuli JE COMPÉTITIONNE POUR: Dürmstrang ! INVENTAIRE:
« Non ! Par pitié ! Vilhelmine ! Non ! » Isleif. Aska releva les yeux vers le sang-mêlé qui ne faisait même pas semblant de se battre, cherchant uniquement à attirer l'attention de Vihelmine. « Il faut le laisser ! Laisse-le ! » Aska gronda en maniant son arme, jurant entre ses dents contre Isleif qui en plus de retourner sa chemise au pire des moments , déconcentrait passablement Vihelmine. Et puis il y eu le coup d'estoc que lui porta le garde et le fit s'effondrer à terre, sans qu'il ne cesse son réquisitoire à l'encontre de Grim interrompu par les cris de ce dernier qui glacèrent d'effroi les résistants. Mort. Aska rugit en s'attaquant à un des gardes, la colère l'emportant dans une charge vengeresse tiraillée par la nouvelle qui pour elle ne faisait aucun doute. Ils étaient venus ici, ils avaient risqué leur vie, leur quotidien pour cet enfoiré de mêlé, cette pourriture qui en plus était MORT. Pour RIEN. La shieldmaiden entendit à peine le cri de Vihelmine mais Snorre sonna la retraite en la tirant en arrière, prenant sur lui pour s'engouffrer dans la galerie malgré son mollet entaillé alors que Vihelmine aidée par un garde déguisé s'éloignait en portant Isleif.
Aska entraîna avec elle Tyr de la main gauche tout en taillant ce qui lui tombait sous la main par de large mouvement d'épée décidée à retrouver la Colère de Tyr ce soir, Damara, Leif, son Capitaine et rien ne saurait se mettre en elle et les siens. Le palpitant au bord de l'implosion, Aska pressa le mouvement en embarquant son ami d'enfance sonné et en hurlant à Hella de se bouger, faisant rapidement les comptes avant de stopper net. Eric. « ERIC ! ». Snorre jura et fondit sur elle le temps d'un raido alors qu'elle s’apprêtait déjà à faire demi-tour. « On a plus le temps, c'est fini. » « Mais... ». Il la prit vigoureusement par les épaules, la secouant presque. « C'est FINI Aska et ça l'aidera en rien de t'avoir avec lui entre les barreaux. » La Skjaldmö acquiesça faiblement et suivit le guerrier en se mordant les lèvres, n'ayant pas même la force de jurer, vidée de tout. C'était un Vondr se rassura t-elle, le frère du devin Daven membre du Thing. Cela n'en était pas moins douloureux d'abandonner un frère au combat.
Ginnungagap
Crédits : Undomiel Ici depuis le : 27/10/2013 Messages : 341
Il n'y avait pas lieu de se poser beaucoup de questions sur le cas de l'homme. Vegar Laguz était venu de Dürmstrang à dos d'hippogriffe, alerté par un corbeau particulièrement irritant. Même si le plus crétin des sorciers pouvait dire que Grim était mort, il valait mieux homologuer la chose avec un guérisseur d'expérience. Le sang pur secoua la tête. « Vous remercierez celui qui l'a tué. » Pas un commentaire de plus. Parce que celui qui avait tué Grim, était justement un problème.
Vegar avait réussi à réanimer le bourreau, qui était gravement blessé, avant de commencer à le soigner. Ses propos étaient confus, mais il avait mentionné des bouclettes – aussitôt, le nom de Tyr Helgason avait fusé. Il était déjà associé aux idées des révoltés depuis l'attaque de Jól, et ceci ne faisait que confirmer la chose. D'autres noms avaient suivi, de la part des gardes vivants. Vilhelmine, évidemment. Un certain 'Isleif', prononcé par la guerrière aux cheveux blancs, avait rappelé à un des gardes qu'il avait déjà croisé un homme de ce nom, à un ravitaillement du Munin. Il avait fait croire qu'il était le second du navire. Une certaine Aska et un certain Snorre avaient été évoqués. Quant à ceux qui avaient été attrapés... … difficile de ne pas douter de leur culpabilité. Eric Vondr. Et Hella, la sœur du bourreau – l'épouse du potier, Herluf, celui qui ne pouvait pas approcher les chantiers navals. Si cette dernière allait évidemment rester emprisonnée jusqu'à nouvel ordre, sans que le bourreau puisse l'approcher, le cas du premier larron était autre chose.
« Mais ils étaient là ! C'est elle qui m'a assommé ! J'ai entendu leurs noms ! 'Aska' et 'Snorre' ne sont pas des prénoms rares et mes combattants étaient tous à bord, cette nuit-là. Mais... Doutes-tu de ma parole ? »
Le garde, encore bien amoché de l'avant-veille, n'ajoute rien en voyant l’œil rempli de défi de Mats. Le Karlsefni a été assailli de corbeaux, au lendemain de la libération ratée, et c'est d'humeur maussade qu'il a accepté de se présenter à la garde. On accusait ainsi deux de ses marins d'avoir tenté de libérer le gueux chef de la rébellion. Et depuis que la discussion avait été entamée, il avait soutenu le contraire avec vigueur. Non, Aska et Snorre n'avaient pas quitté le knörr. Oui, il pouvait lui-même l'assurer. Oui, il y avait un portail runique non loin d'où le bateau était accosté, mais l'emprunter en pleine nuit était impensable et il devait être réparé, lui-même avait faillit y perdre un bras lors du voyage. Non, cela ne prouvait rien. Le viking avait tourné les talons avant d'être tenté par l'idée de trancher la tête du garde, qu'il avait finalement traité 'de fiente de troll même pas capable de garder un homme enchaîné'.
Il remit les pieds sur le langskip avec la même humeur. Un appel et tous ses hommes et femmes se retrouvèrent sur le pont, quelque peu intimidés par un Mats peu amène. Lui qui était toujours souriant, ça changeait. « Aska et Snorre étaient parmi nous le soir de la tentative de libération de Grim. La phrase ne laisse pas place à la discussion. Et indique clairement que si quelqu'un a l'idée de dire le contraire, à qui que ce soit, il en fera son affaire. Celui-ci est mort, d'ailleurs, si vous aviez quelques corbeaux de retard. Pas un murmure, pas un chuchotement. Un signe de main et tous repartent, sauf deux qui s'immobilisent quand la voix grave du capitaine les interpelle : Aska, Snorre. Dans ma cabine. »
Histoire de leur dire qu'ils faisaient ce qu'ils voulaient, mais que si le nom du knörr était entaché, il allait lui-même les mettre en prison.
Ils étaient devant une situation épineuse.
Les vociférations de Thormund avaient fait trembler la salle. Il fallait à l'avenir déplacer les prisonniers et ne pas les laisser à Skuli – le chef de ce village n'était non seulement pas capable d'empêcher des sang-mêlés de la mettre à feu et à sang, mais il était incapable d'empêcher ces mêmes gueux de mener une intervention armée. Torvald Lokabrenna avait abondé en son sens, alors que Waldermar Oddi avait posément souligné que c'était l'infiltration de rebelles qui avait forcé cette attaque et que cela aurait pu avoir lieu dans n'importe quel village. Pourtant, ce n'était pas cela qui intéressait le devin. C'était plutôt le sort réservé à son cadet, qui était un des deux rebelles présentement sous les barreaux. Il l'avait prévenu, mais celui-ci ne l'avait pas écouté. Comme toujours. Les idées avaient fusé, de la mort à l'emprisonnement jusqu'à l'esclavage, et ce jusqu'à ce qu'un garde vienne les avertir qu'Eric voulait parler.
C'est Silja qui avait été envoyée pour récupérer son témoignage. Le fabricant de bâtons de magie clamait qu'il s'était infiltré dans la résistance, profitant de sa lointaine connaissance de quelques-uns de ses éléments, dans le but d'en tuer le chef. Après tout, n'était-il pas un expert en runes ? Il aurait été impossible qu'il échoue à ouvrir les chaînes de l'homme.
Que croire ? Eric Vondr était un sang pur, le frère d'un homme respecté, son frère, mais son acte était grave. Et Daven savait qu'il mentait, au contraire des autres présents ici, sauf peut-être Silja. Pourtant, celle-ci n'avait rien dit, avait laissé ses yeux de glace parler pour elle. Et le vriller lui, lisant jusqu'au fond de son âme. Il inclina la tête devant la femme, qui éleva la voix, parlant à la fois pour elle, son père et Daven, qui savait que son avis ne pouvait être écouté dans la situation :
« Nous proposons une libération sous surveillance. Eric n'a jamais fait preuve d'aucun signe de rébellion jusqu'à ce moment et la mort de Grim, qu'elle soit accidentelle ou non, abonde dans le sens de ce qu'il prétend. Nous ne pouvons cela dit pas nous fier uniquement à sa parole, puisque des rebelles ont tenté de le sauver à son tour. Il serait libre de se déplacer, mais serait toujours accompagné par un homme de confiance. Le moindre contact suspect, que ce soit par corbeau ou de vivre voix, sera puni. »
Étendue sur sa couchette, Vilhelmine, la nouvelle capitaine du Munin et donc de la rébellion ne cessait de penser à l'opération de libération ratée. Définitivement ratée. Oh, elle avait choisi de bons guerriers, certes, mais le reste... deux guets qui avaient démissionné de leur poste, dont un qui les avait vendu (à un allié certes, mais le geste était là), et un runiste qui avait tué l'objet de leur quête. Elle en avait tout détruit dans la cabine de Grim, désormais la sienne, de rage. Elle en aurait pleuré, si ça avait été son genre. Et les nouvelles envoyées par un de leurs infiltrés n'arrangeaient rien : le Vondr disait qu'il avait eu pour but de tuer Grim. Et là, elle ne savait plus qui croire. Ou que faire. Pendant quelques minutes, elle pensa même tout simplement revenir à la simple recherche de Dürmstrang. Laisser la rébellion à ceux qui voulaient la diriger.
Elle ne pouvait pas faire ça.
Vilhelmine se releva de sa couchette et attrapa une pile de parchemins. Des lettres à écrire, comme toujours. Pour préparer la suite des choses, qu'elle élaborait en silence dans son esprit. Isleif serait écarté de tous les plans et elle allait probablement elle-même lui foutre une raclée, quand il serait en meilleure forme. Ils écarteraient également Eric Vondr, qu'ils tueraient s'ils en avaient l'occasion – son témoignage était trop dangereux et elle était bien heureuse de ne rien lui avoir dit sur les plans des rebelles après cette libération (qu'elle imaginait réussie). Hella... bien, ils devaient faire face à quelques pertes, parfois. Quant aux trois sang purs, leur apport avait été positif. À garder en mémoire.
La rébellion avait un nouveau visage. Et tout ne faisait que commencer.
Eric s’était gourré dans les runes, c’était la seule possibilité. Hella avait à peine rejoint les rangs de ses camarades et tiré son épée, que le monde sembla s’effondrer. Elle entendit le cri de Vilhelmine, et jeta un coup d’œil derrière elle vers la cellule, où Grim était désormais étendu sur le sol, immobile. La mission était terminée. Et ils avaient complètement foiré. Elle préférait ne même pas penser aux conséquences si jamais ils étaient trouvés ici, la seule solution était à présent de fuir. Vilhelmine s’était déjà élancée, tranchant dans le vif au passage, Isleif avec elle. Aska courrait déjà aux côtés de Tyr, et elle l’entendit lui hurler de faire de même. Hella se préparait elle-même à fuir, lorsqu’un énième cri attira son attention. Un cri qui lui glaça le sang car celui qui l’avait poussé était la seule autre personne dans cette opération à qui elle tenait. Eric. Bordel de merde. Elle fit volte face, et se rendit compte qu’il était dans la cellule avec Grim, avec un foutu garde devant lui. Le hurlement d’Aska lui écorcha les oreilles, mais elle fut emportée par Tyr. Qu’Hella s’en sorte, tout le monde s’en foutait. Elle eut tout le loisir de retourner jusqu’à la cellule, sachant pertinemment que c’était une connerie. Elle passa devant son frère au sol sans lui accorder un regard, et se jeta sur le garde. Mais contrairement à son habitude, elle avait fait du bruit. Il l’attendait. Et elle était très téméraire, n’avait pas vu la lame. Il l’atteint à la hanche, tandis que sa propre épée allait pour chatouiller sa gorge. Le garde la bloqua à mains nues, faisant couler le sang écarlate. Mais il était au moins affaibli. Hella menaçait de tomber à tout moment mais elle devait voir si elle pouvait faire quelque chose pour Eric. Dans un dernier effort, elle envoya valser son genou dans le bas ventre du garde, et profita de sa demi seconde d’avantage pour l’embrocher. Le braell mit trop de temps à mourir, cependant, et eut le temps de planter son épée dans le bras d’Hella avant de rendre l’âme. Il tomba à terre, et Hella se précipita contre la cage, s’agrippant pour ne pas tomber, rendue presque aveugle par la douleur. Elle devait faire quelque chose, elle le devait. « Eric… » Elle avait été capable de presque détruire sa maison sous le coup de la colère, de la peur. S’il y avait bien un moment où elle devait faire usage de ses satanés pouvoirs pourris, c’était maintenant. Mais rien ne venait. Et elle n’était pas foutue de lire les runes, même si Eric avait commencé à lui apprendre. Si lui-même ne savait pas comment se sortir de la situation c’était peine perdue. Allez, se murmura t-elle, fais exploser le bordel. « On va s’en sortir, on va s’en sortir. » La jeune femme avait murmuré ces paroles autant pour lui que pour elle, mais sa vision s’obscurcissait de plus en plus, elle se sentait partir et défaillir, la douleur était trop intense. Elle eut à peine le temps de voir un peu de poussière tomber autour d’elle, avant de s’écrouler devant la cellule, incapable de s’enfuir et de le laisser là, et complètement infoutue de faire quoique ce soit pour arranger la situation.
Réponse de Tyr:
Il ne se rappelait rien. Il fallait libérer Grimm. Le visage puant du bourreau de Skuli. Et ce coup sur la tête. Cette douleur fulgurante qui lui lacérait le cerveau. La main d’Aska dans la sienne, qui le tirait hors de là. Fuir. Survivre. Mourir. Étaient-ils toujours devant la cellule ? Tyr avait les yeux embués, la vue troublée, il ne parvenait pas à reprendre ses esprits, et les cris alentours ne l’aidaient en rien. Il avait aperçu le regard chaviré de Aska, partagée de toutes évidences. Craignait pour lui peut-être. Craignant pour Eric aussi apparemment. Tyr discerna le visage de Snorre non loin d’eux. Visage ami. Visage confiant. « Tyr dégage de là, il n’y a plus rien à faire ». Snorre, toujours là pour lui remettre les idées en place. Grimm était mort. Grimm était mort, et ils allaient tous l’accompagner s’il ne reprenait pas ses esprits. Snorre avait raison, Aska ne devait pas y retourner. Où étaient les autres ? Où était Isleif et Vilhelmine ? Il crut les discerner, mais sa vision échouait encore trop. Il manqua de trébucher, ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Bordel Tyr reprend toi, il s’agit juste de fournir un dernier effort pour échapper à la mort, et si possible y faire aussi échapper Snorre et Aska. Ses deux amis. Ils n’avaient pas le droit de mourir. Tyr ne laisserait plus jamais aucun ami mourir.
Fort de cette conviction, il reprit du poil de la bête et s’accrocha à son épée, la brandissant contre les inconnus qui arrivaient à leur rencontre. Lui, Aska, et Snorre. Ils étaient invincibles. Et voir Tyr sur pieds de nouveau sembla leur redonner confiance. Ils s’en sortiraient vivants. Mais qu’en était-il des autres ? Tyr était à deux doigts d’invoquer une kyrielle de mages. Cette Révolution commençait si mal. Faîtes que ce ne soit qu’une apocalypse initiale, et que tout, très vite, aille pour le mieux. Faîtes que ces premières erreurs n’entâchent pas la suite. Grimm était mort. Sur qui la faute allait-elle retomber ? Eric avait échoué. Vilhelmine allait s’en vouloir. La capitaine. N’était-ce pas ce qu’elle avait toujours voulu ?