Région d'origine ●Noregr Date de naissance ● 26 avril Âge ● Vingt-huit ans Nature du sang ● Sang pur Particularités magiques ● / Métier/études ●  Chasseuse/Combattante sur le loup des mers

Alwine a toujours été une petite fille modèle. Elle est arrivée première à son époque au labyrinthe, juste par chance. Elle a toujours connu Wulfric, de sept ans son aîné, vivant dans le même village. Il lui a toujours dit qu'elle ne s'en sortirait jamais vivante du Labyrinthe, la croyant faible. Alors, une fois revenue au village, il l'a provoqué et la jeune fille lui a mis sa raclé. Au cours de son apprentissage à Dümstrang, elle s'est révélée douée en duel. Lors de ses dernières vacances étudiante à Dürmstrang, un dragon a rasé son village. Wulfric a sauvé Alwine, depuis ils sont frères d'armes. Elle le suit toujours, développant sa force physique. Ils sont devenus chasseurs de dragons ayant comme ambition de retrouver celui qui a détruit leur village.

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Et vous, la pureté du sang, vous en pensez quoi ?

Alwine est pour le sang pur. Pour elle, ceux de son rang sont de vrais vikings, les plus puissants. Les sangs mêlés ne servent qu'à faire les tâches ménagères. Ils sont comme les nés sangs pouvoirs, inférieurs. Cependant, les plus courageux et les plus forts méritent le respect de la jeune Svennson.

Si vous ne deviez jurer que par un seul mage ancestral, ça serait lequel ?

Alwine respecte énormément Hel. Pour elle, cette mage est l'une des plus fortes femmes qui puissent exister. En effet, c'était une combattante hors pair. Elle avait un tel sang froid, une prestance incroyable. Même si elle avait fait le mauvais choix, d'utiliser la magie de la nécromancie, elle ne s'était jamais plainte, sacrifiant sa beauté pour une cause qu'elle croyait juste. Alwine ressent d'énorme ressemblance avec la mage. Elle même pourrait tout faire pour ce qu'il lui semble valable, quitte à mourir pour sauver la vie de Wulfric.

Quel souvenir avez-vous du labyrinthe de Dürmstrang ? Ou ça vous fait envie ?

Le labyrinthe de Dürmstrang est un lieu bien étrange. Alwine n'aimait pas ses cours de magies lorsqu'elle était plus jeune. Elle se considérait comme nulle en magie et elle pensait, comme tout le monde, qu'elle n'allait jamais réussir l'épreuve. Et pourtant, elle en est ressortie la première. Pourquoi ? C'est simple, Alwine n'a fait que fuir le danger. Quand elle voyait une créature devant elle, soit elle faisait chemin inverse, soit elle courrait très vite, passant entre les jambes ou sur les côtés puisqu'elle était très mince et petite pour son âge. La chance, voilà ce qu'elle retenait de cette épreuve.

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Alwine avait connu une enfance très heureuse. Venant d'une famille de sang-pur, elle n'avait jamais manqué de rien. Pour les villageois, elle était comme une petite princesse, détestant la boue et la crasse. Elle ne connaissait pas la violence. Tout ce qu'elle savait faire, c'était des gâteaux et des sorts assez basiques. Sa mère ne voulait pas qu'elle en apprenne trop sur la magie. Elle avait peur que sa fille devienne trop confiante et qu'elle échoue lors de l'épreuve du labyrinthe. C'était stupide puisqu'une fois rentrée dans le labyrinthe, Alwine eu très peur. Elle voulait faire chemin inverse, en ressortir et ne jamais entrer à Dürmstrang. Mais elle ne voulait pas décevoir sa famille. Pris d'un courage qu'elle ne connaissait pas, elle avança dans le labyrinthe à l’affût d'un quelconque danger. Sa petite taille ainsi que son poids plume l'aidait à s'échapper lors de ses rencontres avec les créatures magiques en ce collant au mur d'arbre ou en courant très vite. Elle fuyait également lorsqu'elle savait qu'elle allait se blesser. À un moment elle vit une forte lumière et y courut, sortant ainsi première du labyrinthe. Sa famille était fière d'elle. Alwine était contente d'être sortis la première, mais elle se jura de devenir plus forte pour ne plus jamais avoir peur devant des créatures magiques. Lors de son retour dans son petit village, beaucoup eurent du mal à la reconnaître.

Elle avait grandi d'au moins dix centimètres, avait pris beaucoup de muscle et avait des bleus sur ses bras. Les villageois se demandèrent où était passé la petite fille qui les avait quittés il y a un an. Le lendemain, Wulfric Sigvaldson, un autre sang pur de sept ans son aîné, était venu la provoquer en duel. Alwine l'avait regardé de haut en bas puis avait rigolé. Il croyait vraiment pouvoir la battre ? D'accord, elle n'était qu'une enfant, mais elle était bien plus forte que quiconque dans ce village et ça ne faisait qu'un an qu'elle était à Dürmstrang. Elle le mit alors hors-jeu en une dizaine de minute, l'humiliant. Il était très fort et Alwine avait bien eu du mal à le battre, mais elle avait quelque chose qu'il n'avait pas. La chance.

Lors de ses vingt ans, Alwine eu l'idée de rentrer chez elle pour les vacances. Elle voulait continuer les cours jusqu'à ces vingt-et-un an, sachant qu'elle ne savait pas quoi faire à la sortie de la prestigieuse école. Peut-être qu'elle aurait pu devenir forgeron comme elle aimait beaucoup les armes. Mais ça, c'était avant ce fameux jour. Un dimanche, alors qu'Alwine se préparait pour aller chez la blanchiceuse, un hurlement se fit entendre. La jeune sang pure, curieuse, sortis de sa maison. Ce qu'elle vit la fit trembler. Le village était en feu, des villageois brûlaient vifs. L'air devenait irrespirable. Alwine courut, sortant son épée qui ne l'a quitté jamais, prêt à défendre son village. Mais ce qu'elle vit n'était pas des vikings; non. C'était un dragon. Et pour la première fois depuis le labyrinthe, elle prit peur. Ses mains ainsi que ses jambes se mirent à trembler. Qu'allait-elle faire ? Comment allait-elle survivre à ça ? Son village était en train de se détruire et elle était impuissante face à cette créature. Quelqu'un lui pris le bras et l'entraîna vers l'autre bout du village, loin du feu. Alwine voulus riposter, mais elle sentait ses forces la quitter. Quand elle se réveilla, elle était dans une forêt en compagnie d'un homme plus âgé qu'elle. Elle crût s'être fait séquestrer, alors elle prit son épée, qui était toujours à sa ceinture -bizarre-, et la pointa en direction de l'homme.

« Tu peux me tuer si tu veux mais, j'en doute vu comment tu chies dans ton froc lorsque tu vois un dragon...Mauviette ! Tu ferais bien de retourner à l'école avant que je te laisse à manger aux trolls »

Alwine était choquée et elle avait envie de lui planter son épée dans le coeur, personne n'avait le droit de lui dire qu'elle était faible. Mais l'homme venait de lui sauver la vie. Elle avait une dette envers lui. En se rapprochant un peu plus, elle le reconnut. C'était Wulfric Sigvaldson, celui qu'elle avait humilié lorsqu'elle avait quatorze ans. Pourquoi l'avait-il sauvé ? Elle avait entendu dire qu'il voulait se venger de ce fameux jour, alors pourquoi ne l'avait-il pas laissé mourir calciner avec les autres villageois ? Avant qu'elle ne pose ces questions, son épée tomba par terre. Elle venait d'être désarmé par son ancien ennemi. La dernière des Svennson se sentait perdu. Elle était devenue si faible en quelques secondes, terrifiée par le dragon et elle n'arrivait plus à retrouver sa force, son courage qui avait été sans faille jusque là. Le lendemain, Wulfric parti, la laissant seule dans les bois. Elle eut l'idée de retourner dans son village, voir si sa famille avait survécu. Une fois arrivée à son village, elle ne vit aucun signe de vie. Alwine se mit alors à pleurer. Il n'y avait aucune chance pour que ses parents soient toujours en vie.

Quelque jour plus tard, elle se rendit au port Vik Margygr. Elle avait décidé d'arrêter Dürmstrang, puisqu'elle avait maintenant plus de vingt ans. Elle devait subvenir à ses besoins et pour ça elle devait se rendre à Skuli. Une fois arrivée au village, elle eut beaucoup de mal de trouver un travail. Elle chassait, vendant ses proies au boucher. Au bout d'un certain temps, elle trouva un travail d'assistant chez un forgeron. Elle avait appris beaucoup de ce travail, mais ce n'était pas ce qu'elle voulait. Elle voulait utiliser sa force, prouver ce qu'elle valait. Et créer des armes n'allaient pas l'aider. Elle remerciait son « maître » et partit au port, cherchant un travail comme mercenaire. Alors qu'elle avait trouvé une mission qui lui plaisait, Wulfric apparût devant elle. Elle lui en avait voulu longtemps de l'avoir abandonné dans la forêt, mais le temps avait apaisé sa colère et elle éprouvait maintenant que de la gratitude. Grâce à lui, elle était toujours en vie, mais elle avait appris à ne dépendre de personne. Il lui proposa alors de le rejoindre dans son travail, chasseur de troll, changelin et de maraudeur. Elle hésitait beaucoup, mais qu'allait-elle perdre en allant avec lui à la chasse ? Rien. Alors, elle prit son épée et le suivi. Au fil du temps ils apprirent à se connaître et devinrent ainsi les redoutables épées jumelles du Norgr. Ils combattaient, dormaient, mangeaient ensemble. Ils ne se quittaient plus. Cependant, le travail de chasseur ne rapportait pas grand-chose et ils furent engagé comme combattant dans le loup des mers lors des raids.