Région d'origine ● Naissance d'Ewald dans le Wends - Date de naissance ● Début Juin, aux alentours de mille deux cents soixante-dix-huit. Âge ● 17 années - Nature du sang ● Sang-pur, à l'instar de sa famille disparue - Particularités magiques ● / Métier/études ● Voleur. Mais plus récemment, il a été envoyé à Dürmstrang contre son gré.
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° Même s'il fait de son mieux pour se calmer, il lui arrive encore de voler. ° Il possède depuis peu une attirance pour l'homme l'ayant éduqué, et cela le tourmente grandement. ° Il fait de son mieux pour le cacher, mais il a peur de devoir se sociabiliser à Dürmstrang. Il se rend compte qu'il est devenu un brin farouche. ° La tricherie et le mensonge, ça le connait. |
Et vous, la pureté du sang, vous en pensez quoi ?Il connait parfaitement toute la théorie sur le sujet, et il sait aussi qu'être un sang-pur lui permet d'entrer à Dürmstrang... Youpi ? En vérité, ce n'est pas un argument très convaincant. Élevé dans les pattes de Vyro, il l'a longuement entendu vociférer contre les sangs-purs et leur capacité à échapper aux griffes de la loi. Alors a vrai dire, avec les années, Ewald s'est fondé sa propre conception de la chose; il n'y porte pas un intérêt fou et a même une légère tendance à répéter les propos de son aîné, oubliant parfois sa propre nature de sang. Il n'a aucun mépris particulier envers les autres sangs.
Si vous ne deviez jurer que par un seul mage ancestral, ça serait lequel ?Qui d'autre que Loki pour plaire à Ewald ? Il ne peut s'empêcher d'admirer ce mage semeur de trouble, rusé et fourbe. Secrètement, il se plait à s'identifier à lui lorsqu'il lui vient des envies de semer le chaos. Tout comme Loki, le jeune homme se sait vu par le monde qui l'entoure comme une mauvaise graine ; c'est peut-être pour cela qu'il aime imaginer ce qu'il devait y avoir dans la tête du mage incontrôlable. En règle général, Ewald aime prendre le contre-pied des idées majoritaires. Il n'a cependant pas besoin de feindre une seule seconde sa fascination pour l'instabilité de Loki et son don de prendre l'apparence qu'il désire. Pour être meilleur voleur, il aimerait lui aussi posséder plusieurs visages.
Quel souvenir avez-vous du labyrinthe de Dürmstrang ? Ou ça vous fait envie ?Ewald ne voulait pas mettre les pieds à Dürmstrang. La lutte pour l'y traîner fut tumultueuse, mais il finit par en être contraint. S'il s'était intérieurement juré d'être un parfait délinquant histoire de faire regretter à Vyro de l'y avoir emmené, le Labyrinthe dissipa rapidement ses projets. A vrai dire, il apprécia l'expérience dont il avait déjà entendu parler. Qu'il le veuille ou non, le challenge, c'était son truc; et il voulut à tout prix prouver sa rapidité d'action et sa vivacité d'esprit. Au début, loin de toute peur, il se précipita un peu trop et se retrouva nez à nez avec des créatures qui l'affublèrent de quelques blessures... Mais heureusement, rien de véritablement grave. Il retint aussitôt la leçon et prit le temps de réfléchir pour sortir en un seul morceau. Son esprit de survie fut une arme redoutable par la suite, et s'il ne fut pas le tout premier à sortir, il se trouva au moins dans les dix premiers à mettre le nez dehors.
Lorsque l'on demandait à Ewald de raconter son histoire, il était souvent confronté aux mêmes problèmes... Tout d'abord il ne possédait pas -ou alors très peu- de souvenirs précédents ses six ans. Il savait qu'il avait une famille, il savait que sa vie avait été correcte, et soudain, plus rien. Lorsqu'il cherchait tout au fond de sa mémoire, il se revoyait affamé, en train de fureter pour voler et de mentir éhontément pour acquérir quelques faveurs ou objets. Mais il n'en ressentait aucune honte. Depuis le début, il pratiquait le vol pour ne pas mourir. Avait-il assez de force pour se battre et tuer des bêtes ? Bien sûr que non, il était trop jeune.
Alors tout ça n'était que légitime défense contre le sort que lui avait réservé la vie, et personne ne pouvait le détourner de cette certitude. Il se disait souvent que ceux qui le jugeaient n'avait certainement jamais connu la morsure de la faim telle qu'il l'avait ressenti, dans son corps d'enfant.
Mais il en remerciait le sort, il était maintenant doté d'un rare esprit de survie et devenait capable de tous les vices lorsqu'il s'agissait de sauver sa peau.
Cependant, il apprenait doucement à ne plus voler aussi naturellement qu'il respirait. Tâche peu aisée. Celui qui l'éduqua après ses 8 ans s'assura de lui faire entrer dans la crâne que le vol n'était pas acceptable. Bien sûr, il lui était difficile de cesser complètement, mais il se restreignait considérablement.
C'est un des avantages de la croissance après tout; les choses changent. Et ce qu'il tolérait de moins en moins, c'était les regards de travers. Il en avait assez de se sentir comme l'éternel criminel, il devait même avouer en ressentir une frustration grandissante. A force d'être traité comme un paria, il avait pratiquement oublié qu'il était de sang-pur; et son éducation ne lui laissa pas le loisir de lui rappeler cette vérité.
En effet, à l'âge de huit ans, il tenta de voler la bourse du fils du bourreau, nommé Vyro.
Cela lui valut une raclée qui tenait une places de choix dans ses souvenirs les plus vifs. Mais ce dont il se rappelait tout aussi clairement, c'était le repas qu'il put engloutir par la suite, lui qui n'avait pas mangé quelque chose de consistant depuis bien longtemps.
Après l'avoir nourrit, Vyro lui proposa de venir avec lui, ce qu'Ewald ne pouvait refuser. Encore jeune et amaigri, il lui manquait une quelconque stabilité, un foyer, et aussi étonnant que cela pouvait paraître, ce fut cet homme qui lui apporta.
Evidemment, ce ne fut pas une vie d'enfant normal; sa vie prit un nouveau tournant, pour le moins sordide, dès l'instant ou Vyro devint ce qui se rapprochait le plus d'une image paternelle.
Même dans son lit, à Dürmstrang, il pouvait encore entendre les cris de torture qui accompagnèrent ses nuits durant son enfance, alors que Vyro faisait appliquer sa justice...
La suite de de son existence fut teinté d'un glauque certain, de nombreuses punitions et de quelques visions d'horreurs dont il fut témoin. Comme il s'était précédemment habitué à la famine, il s'habitua également aux atrocités. Il développa une facilité à s'adapter et à se sortir des situations tordues, qu'il attirait cependant malgré lui.
Avec les années, il se mit à regarder Vyro comme un père dont il était reconnaissant d'être en vie. Dans les débuts, il lui était arrivé de le maudire, lorsque la vie dans la hutte était un véritable enfer, mais l'instinct de survie était le plus fort, et il préféra rapidement ça à la mort.
Indéniablement élevé à la dur, Ewald développa quelques travers et un caractère difficile, qu'il était bien difficile de mater. Il était fréquemment insolent, le faire taire dans ses provocations verbales relevait du miracle, et sa capacité au mensonge n'était plus à prouver. Cependant, il n'était pas véritablement violent; bien qu'une fascination morbide pour la mort et la torture s'implanta en lui, venant tout droit des visions de son enfance, il était encore trop craintif envers ces choses-la pour se laisser aller à ses penchants. Même si un jour, il faudrait bien...
Pour le moment, il cachait seulement sur lui une dague, qu'il fantasmait de sortir d'un moment à l'autre.
Envers Vyro, il s’efforçait de faire preuve de plus de calme et de sagesse, mais tester son aîné était une tentation de tous les instants, même si c'était un jeu dangereux.
En parlant de danger, il y avait depuis peu un feu en lui qui semblait grandir, une sensation venue tout droit des enfers ; l'attirance interdite mais irrépressible pour le bourreau... Celui-la même qui l'avait vu grandir. Il tenta par tous les moyens de faire taire son imagination qui se mit à le consumer jour après jour, mais il n'y a que son départ à Dürmstrang qui le soulagea légèrement.
Là-bas depuis peu, Ewald s'en sort bien mieux qu'il ne l'aurait imaginé. Solitaire mais rusé comme un renard, bon en métamorphose et en sortilège, il a un mal fou à être assidu mais il apprend vite.
Depuis son arrivée, il a la sensation d'être jeté au milieu de nulle part; passer de la hutte de Vyro à l'école de sorcellerie est un véritable électrochoc pour lui. Aux yeux des autres, il semble souvent sauvage et retors.
Il sait qu'il ne peut que compter sur sa malice pour se faire une place décente, loin des regards méprisants...