Place au sein de la communauté viking • Les femmes scandinaves ont autant de droits que les hommes du même sang qu'elles. Elles peuvent se battre, diriger un navire, posséder des terres. Les femmes de sang-pur peuvent même, depuis le 11e siècle, assister au thing et à l'althing, preuve qu'elles sont pleinement intégrées au fonctionnement politique de la communauté sorcière. Elles peuvent choisir de conserver leur nom lorsqu'elles épousent un homme, mais en règle générale préférerons prendre le nom de l'homme s'il est d'un clan supérieur en taille et en influence (l'inverse est vrai, d'ailleurs).
Les femmes peuvent travailler, posséder un commerce, faire des raids. Plusieurs sont effectivement au foyer, mais cela ne veut pas dire qu'elles n'ont jamais combattu, ou encore qu'elles sont confinées chez elles et ne sortent pas. Elles gèrent les champs de la famille, ont des esclaves à leurs ordres, s'occupent en réalité d'un petit fond de commerce généralement.
En temps normal, on considère que les hommes chassent et que les femmes pêchent et cueillent : rien n'est moins vrai au 13e siècle, dans la communauté scandinave sorcière. On ne considère pas qu'une femme est moins capable qu'un homme pour chasser, les filles Raudi en sont des exemples assez caractéristiques.

Inégalité face à la magie ? • On considère (et ça se vérifie assez souvent) que les femmes sont de meilleures magiciennes. Certains racontent que ça leur vient de Frigg ou Freyja, d'aucuns considèrent que les hommes étant plus directs dans leurs méthodes, ils manquent la subtilité du verbe ou des runes. Reste quand même que le mage le plus puissant et le plus doué en sortilèges doit sans doute être Odin, et personne ne conteste cela.

Être enceinte • Le seul endroit où l'on constate que les femmes sont néanmoins en dessous des hommes, c'est lorsqu'elles sont enceintes et qu'elles accouchent. La personne qui doit reconnaître l'enfant et lui donner son nom de famille est normalement le père. Néanmoins, à partir du moment où la mère a un fort caractère, elle fait fi des traditions qui s'étiolent au fil des siècles, reconnait l'enfant et force parfois le père à reconnaître l'enfant comme le sien, histoire qu'on y passe pas 107 ans.
On peut voir, cela dit, dans la reconnaissance de l'enfant par son père, non pas la puissance du pouvoir masculin, mais surtout le besoin de reconnaissance du sang par le sang. Dans un monde où être sang-pur assure des avantages considérables, il est compréhensible que la reconnaissance de l'enfant par le père de sang-pur est cruciale.