description du lien

Plus unis que les doigts de la main, Hëylda et Fënyr possède une particularité unique : ils sont aussi complémentaire que différents. S’il représente à perfection le Vetr par son air froid, elle aussi brûlante que le Sólmánuður, il est impulsif quand elle est des plus patiente. Ensemble, ils peuvent tout affronter, même la mort qu’ils se sont promit de défier côte à côte… Séparés, ils sont obligés de chercher les failles à combler, vide béant qui les laisse malheureux jusqu’aux retrouvailles. Il est le seul qui parvienne à faire remonter la pente à la jeune femme lorsqu’elle se trouve dans le pire état, elle est la seule à pouvoir le défier et gagner dans la foulée. C’est parce qu’ils se connaissent par cœur, qu’ils ne peuvent avoir aucun secret l’un pour l’autre, quand bien même le voudraient-ils, ce qui les conduit bien souvent à s’affronter, autant verbalement que physiquement, obligeant les autres à les séparer. Nulle rancœur pourtant lorsqu’ils reviennent dans les bras de l’autre, riant de bon cœur, glissant de promesses plus profondes que les précédentes. Aujourd’hui pourtant, les choses s’avèrent différentes, Hëylda bannie par le nouveau Jarl de son village, coupant brutalement le lien qui unissait les jumeaux, laissant un trou immense dans le cœur de son frère, suffisamment grand pour qu’il se mette à la recherche de sa moitié d’âme, défiant les traditions ancestrales. Mais quand il pense avoir trouvé son âme sœur, celle-ci a déjà disparue, emportant avec elle ce qu’il lui manque, agrandissant plus encore le fossé qui les sépare. Voilà quatre ans qu’il lui coure après, quatre ans qu’elle le fuit.

Il y a des opposés qui jamais ne se rejoindront, des rivaux ancestraux dont la haine restera gravée dans les mémoires. Celles des deux hommes sont déjà repues de cette animosité qui les a toujours liés. Fënyr, le jumeau jaloux, n'a jamais accepté que cette nuit de Jol, Osbern ne pose ses mains bourrues sur le corps intouchable de son sang, de la belle Hëylda. Ce sourire cruel, cette oeillade mesquine lorsqu'il quitta les lieux en conquérant présomptueux jamais ne quitta son esprit. Il sut qu'ils se voyaient en cachette, que le labyrinthe de Dürmstrang était le témoin de leurs ébats. A l'époque, Fënyr finit par avoir le dessus. Des menaces d'union, de coups inlassablement portés sur l'honneur du Saether finit par faire fuir le grand blond, bien trop immature pour voir en Hëylda, la femme de ses jours. Il n'en a jamais dit mot à la concernée qui se vit bientôt mariée à un Jarl éminent. Une victoire sur l'ours que le lion avait toujours détesté, une irrépressible envie de l'envoyer droit vers Valhalla chaque fois qu'il croise sa carrure confiante. Par Jormurgand, leur haine l'un envers l'autre fut à jamais perpétuée et ni l'un ni l'autre n'ont idée à quel point les Nornes ont choisi de les réunir sur un même chemin sanglant.