Âge du personnage : vingt-neuf ans Ascendance : sang-pur Statut : bannie de son clan ⎢guérisseuse quand la populace ose braver les traditions Particularités : Ancienne compagne du Jarl de son clan, elle fut considérée esclave avant d'être bannie par le nouveau dirigeant du clan, il y a quatre ans. Points : 35
Feuille de personnage LOCALISATION: Quelque part dans le Noregr JE COMPÉTITIONNE POUR: Skuli INVENTAIRE:
Âge du personnage : vingt-neuf ans Ascendance : sang-pur Statut : bannie de son clan ⎢guérisseuse quand la populace ose braver les traditions Particularités : Ancienne compagne du Jarl de son clan, elle fut considérée esclave avant d'être bannie par le nouveau dirigeant du clan, il y a quatre ans. Points : 35
Feuille de personnage LOCALISATION: Quelque part dans le Noregr JE COMPÉTITIONNE POUR: Skuli INVENTAIRE:
Naissance des jumeaux Hëylda et Fënyr. Le père des deux enfants, en raid durant cette période, ne vit sa progéniture qu’à la fin de la semaine impartie pour la reconnaissance. Toutefois, il n’eut aucun mal à aller les reconnaître une fois pied à terre, sa fierté n’en menant par large. Il se dit que les deux nouveau-nés hurlèrent au même moment à l’entente de la voix de leur paternel, tonitruante.
Harpa 1268 —
Depuis le moment où ils ont apprit à marcher, les héritiers de Viggrinirr n’ont eu de cesse de se chamailler, se poussant volontairement pour être premier dans les bras de leur paternel, volant le jouet de l’autre pour mieux provoquer l’angoisse ou les hurlements. Le caractère virulent des deux enfants est notable, parfois même exaspérant. Un test ridicule est alors mit en place, des armes ont été posées sur le sol pour voir vers laquelle se dirigerait l’un ou l’autre des enfants. Attiré par l’objet le plus gros, Fënyr se dirigea vers la hache de son père, tandis qu’Hëylda, captivée par toute autre chose, attrapa la cuillère en bois que sa mère venait de faire tomber. Ce fut cet instant que choisit le père pour pouffer de rire, pensant certainement que sa fille finirait femme au foyer, incapable de se défendre. Mal lui en prit quand la fillette lança la cuillère à la tête de son jumeau : elle venait de choisir l’arme qu’elle pouvait en l’instant porter, contrairement à son frère qui n’aurait put se servir de celle qui la fascinait. Les hurlements fusèrent une fois de plus, quand Hëylda la diabolique, éclatait déjà de rire.
Haustmánuður 1276 —
Depuis deux ans déjà, Baelfae apprend à sa progéniture à savoir se servir d’une arme, les obligeant à se confronter sur le petit bout de terrain qu’il possède plutôt qu’à l’intérieur de la maison. Il sait pertinemment que ses enfants ne se détestent pas, ils ont maintes fois prouvé leur attachement mutuel, toutefois, leur caractère respectif les empêche de s’entendre correctement, comme si l’autre s’avérait responsable des qualités ou défauts manquants. Tandis que le fils se montre plus impulsif et prompt à se jeter tête première dans leurs entrainements, Hëylda semble plus intéressée par la réflexion et l’analyse des mouvements de sa moitié d’âme, esquivant pour le plus souvent, titillant de même. Pourtant, aucun d’eux ne semble prêt à abandonner la partie. Pis encore, ils se lancent dans une joute verbale par la même occasion, jusqu’à en délaisser les armes pour mieux se jeter dans les mots. Le ton monte, la colère de même, jusqu’à ce que la magie s’en mêle. C’est la découverte de leurs pouvoirs qui les jette à terre tous deux, abasourdis, néanmoins suffisamment heureux pour se jeter dans les bras de l’autre : ils sont de vrais sorciers.
Haustmánuður 1279 — && Dürmstrang
La rentrée à Dürmstrang s’est faite attendre pour les jumeaux qui n’ont eu de cesse de se lancer des défis pour la première épreuve : le labyrinthe. C’est à combien de créatures ils rencontreront, à celui qui sortira le premier pour mieux narguer l’autre. Ils n’ont de cesse de se chamailler, entraînant leurs camarades avec eux. Pourtant, lorsqu’ils se retrouveront devant l’immense dédale de couloirs, ils n’auront pas ce courage de se séparer, pénétrant en même temps dans le réseau d’immenses haies. Ils se plaisent à élaborer des stratégies, à utiliser les signaux silencieux des chasseurs, mais plus encore, ils sont incapables (encore une fois) de demeurer plus de deux heures et trente-trois minutes sans se chamailler, s’insultant quand à la direction à suivre, aux créatures à tuer pour survivre… Lorsqu’ils ressortiront du labyrinthe, trois jours plus tard, ils seront couverts de quelques égratignures dues à leur épopée, mais aussi d’hématomes résultant de leurs propres discordes.
Contrairement à son jumeau, Hëylda est une excellente élève à Dürmstrang et ne possède aucun mal pour mener à bien ses études. Curieuse, observatrice, elle ne supporte pas de ne pas comprendre une notion et se donne les moyens de réussir. Elle persévère, quand son frère préfère les cours d’endurance. Ce qui ne les empêche pas de se retrouver pour travailler ensembles et combler les manques de l’autre. Elle retournera souvent dans le labyrinthe en raison des nombreux défis que lui lance son jumeau, mais aussi pour y observer la faune et la flore, qu'elle trouve particulièrement fascinante.
Jól 1285 —
Cette année-là, Baelfae juge ses enfants assez grands pour participer pleinement à la nuit de Jól, leur rappelant toutefois les traditions avec une certaine sagesse, néanmoins entrain, non sans veiller à lancer un regard d’avertissement à sa fille. S’il est préconisé de ne pas s’endormir seul en cette nuit, il n’est pourtant pas conseillé pour cette dernière de se laisser aller aux plaisirs de la chair. En cette journée de festivité, les jumeaux demeurent ensembles, jusqu’à ce qu’une fois de plus, leur mauvaise foi ne les pousse à s’affronter dans la petite arène prévue à cet effet. Comme d’ordinaire, Fënyr se montre impulsif, quand Hëylda se joue de lui, le laissant s’épuiser. Elle est la seule qui puisse le battre et n’hésite pas à l’humilier, recevant le change en retour. Il faudra être plusieurs à les séparer, pourtant, sitôt relâchés, la progéniture Viggrinirr se jette dans les bras de l’autre, riant et s’insultant affectueusement : il n’existe pas de rancune chez ces deux-là. Et tandis que Fënyr s’éloigne pour aller boire avec son père, Hëylda rejoint leur génitrice pour se rafraichir et se présenter avec une toilette plus adéquate avec son statut de jeune femme. Cette apparition plus délicate oblige le frère à se montrer plus intraitable encore avec les charognes mâles, avides de passer la nuit de Jól avec la créature. Un seul parviendra pourtant à se montrer plus intelligent, déviant le gardien pour glisser quelques mots à la belle, s’attirant par la même occasion sa sympathie. Les paroles ne sont que des murmures à l’oreille, mais le baiser qu’elle pose sur ses lèvres est une promesse allant à l’encontre de l’avertissement du paternel. Quand elle décide enfin de quitter les festivités, elle est bien vite attirée à l’écart par celui à qui elle a promit une nuit ardente. Il est le premier homme avec qui Hëylda partagera son lit. Le premier pour qui elle éprouvera des sentiments, Osbern Saether.
Heyannir 1286 —
Alors que son histoire passionnelle s’achève bien malgré elle, qu’elle ne comprend nullement ce qui l’anime dans ses pensées, ses battements de cœur, Hëylda reprends son chemin comme si de rien n’était, comme si Osbern Saether n’avait pas existé. De toute manière, celui-ci n’est plus étudiant à Dürmstrang, ce qui rend la tâche plutôt aisée. Elle ignore que son frère est derrière tout cela, et s’en contrefiche royalement, reprenant ses occupations d’été, se glissant de plus en plus dans la forêt pour étudier la faune, et s’occuper de la flore. Elle accompagne parfois son frère à la chasse, bien que celui-ci n’aspire nullement à devenir chasseur. La preuve : elle ramène toujours plus de petit gibier que lui. Cet été là, un thing se prépare, un peu plus important. Plusieurs Jarls sont présents pour l’occasion, d’autant plus que des festivités suivront certainement l’assemblée. Comme à leur habitude, les jumeaux sont en pleine joute verbale, se provoquant verbalement, prêts à en découdre dès que possible. Elle ne l’a pas remarqué, mais lui oui, un jeune Jarl tenant son titre de son paternel. Et pas plus qu’elle ne lui a prêté d’attention à cet instant-ci, elle ne le fera pas à d’autres instants, ignorant superbement tout mâle présent de toute évidence. En la voyant, lui, a trouvé sa future épouse, ne tardant pas à demander sa main à son paternel. Accordée, il fut émit une condition : qu’Hëylda puisse achever sa scolarité. Elle ne fut pas mise au courant de ses fiançailles non-officielles.
1287 - 1288 —
Alors qu’elle se destinait à devenir guérisseuse à part entière à sa sortie de Dürmstrang, la sentence tomba comme un couperet : elle était fiancée, et il était temps pour elle de rencontrer l’heureux élu. Hëylda ne s’est jamais faite d’idées sur son fiancé, n’eut pas l’audace d’avoir des espoirs, et n’imagina pas non plus le futur mari digne de ce nom. Lorsqu’elle le vit, elle ne pipa mot, préférant s’adonner à sa plus grande passion : l’observation. Ce fut cette rencontre qui scella les fiançailles. Le mariage fut célébré en Ýlir, festivité durant laquelle la bière coula à flot. Et si Hëylda se saoula plus que de raison, ce fut pour oublier les tourments narguant son cœur. Ce qui ne l'empêcha pas d'être active lors de la nuit de noces.
Gormánuður 1289 —
Au cours de ce mois, Hëylda mit au monde un garçon. Né au cours de l’année de paix, Rurik vit ce signe comme le présage d’un bon mariage. Cet événement fut pour la jeune femme, le début d’une vie nouvelle, où elle obligea son cœur à cesser de se tourmenter pour un moment passé. Jamais toutefois, elle n’éprouva plus grande fierté que cet enfant arborant les principaux traits des Viggrinirr.