“The pain of the flesh is naught to that of the heart - Vyro/Vigdis
Vigdis
Crédits : Arté, évidemment ! Avatar : Lara Pulver Ici depuis le : 03/01/2014 Messages : 27
Âge du personnage : 30 ans Ascendance : Sang pur reniée par sa famille (née Utanlands) Statut : Mère maquerelle de la Hutte Close, bordel qui n'offre ses services spéciaux (et chers) qu'à des clients triés sur le volet Dédoublement de personnalité : Dita Utanlands Points : 50
« Deux heures ? Tu ne me veux que deux heures ? Ca va être rapide… » Elle eut une moue boudeuse alors qu’elle passait ses bras autour du cou de son client, se penchant sur lui pour déposer un baiser sur ces lèvres. « Avec moi, ça ne dure pas deux heures. Ca dure beaucoup plus longtemps… » Elle glissa une main sous sa chemise, remontant pour pincer un de ses têtons, et souriant en le voyant tressailler. « Alors ? » « C’est… C’est d’accord. » Son client déglutit avec difficulté alors qu’elle continuait à titiller son mamelon. « Autant de temps qu’il faudra. Je paierai après. » La pute eut soudain la vision d’un sac pleins de pièces d’or et d’argent qu’elle viderait amoureusement dans le coffre qui contenait les réserves de l’établissement.
« Tu viens de prendre la meilleure décision de ta vie, mon beau. » dit-elle d’une joie enjoleuse. Elle le sentait dur contre elle, et essouflé. C’était tellement simple, avec ce genre de client. Il suffisait de joueur à la charmeuse, et toucher quelques points sensibles, pour qu’il soit son esclave. Pas comme d’autres, les dur à jouir, ou ceux aux fantasmes particuliers, avec qui elle devait déployer tout son art. Avec cet homme, elle n’avait qu’à se mettre en mode automatique, laissant vagabonder ses pensées, sans perdre son visage charmeur et en gémissant doucement lorsqu’il posa une main sur son sein. Lui faire croire qu’il la faisait jouir, qu’il était tout pour elle, et qu’il était le maître… Alors que c’était elle qui contrôlait tout. Elle déboutonna et fit glisser sa chemise, son autre main déjà autour de son sexe, le frôlant sans jamais l’attraper.
Et puis tout vola en éclat.
La porte de sa chambre s’ouvrit brusquement, et une silouette massive apparut dans l’encadrure. Une silouette qu’elle aurait reconnu entre mille, et qui faisait trembler ses mains d’appréhension et de désir. Celle du boureau des Heill, Vyro. Il n’y avait pas de colère dans son regard. Juste un message. « Tu sais ce que tu as à faire. Fait le vite ou je m’en charge. » Elle se releva brusquement, refermant en quelques secondes la chemise de son client. « Lève toi. » « Qu’est ce que… » « Lève toi, j’ai dit. » Sa voix était sèche. « Sors. Descends voir Alwine, elle te donnera une autre pute. Deux si tu veux. Je t’offre les deux heures. » « Mais je… » « SORS, je te dis. » Elle ne voulait surtout pas que le bourreaux le fasse sortir de force. L’homme maugréa mais obéit, lançant un regard intrigué et pas rassuré à Vyro. Vigdis, quant à elle, s’était tournée vers lui. Elle n’osait pas le regarder dans les yeux, parce qu’elle avait peur. Peur, et en même temps, son ventre se tordait de désir, un désir honteux qui lui brûlait les veines. « Vyro… »
Vyro
Pseudo : Gane Crédits : @ Arté (♥) Avatar : Iwan Rheon as Ramsay Bolton Ici depuis le : 18/11/2013 Messages : 279
Âge du personnage : Vingt cinq longs hivers gelés. Ascendance : Sang-mêlé Statut : Bourreau, authentique et unique. Particularités : Bourreau cruel et sans pitié Sang-mêlé Casse des objets lorsqu'il devient enragé Ne sort jamais sans arme Considère sa soeur Hella comme sa propriété Pratique l'inceste comme le lancer de hache Tueur sans remords Responsable de la disparition de son père Ne fait pas confiance aux grandes familles Travaille pour la famille Heill Vend ses talents au plus offrant N'aime pas les portails magiques Voyage énormément Forge des armes de qualité Est parfois accompagné d'une meute de chien ... Points : 125
Les galeries de Skuli regorgeaient de vikings en tout genre, commerçants itinérants qui venaient se reposer quelques nuits, habitants des lieux, voyageurs de passage, élèves de Durmstrang en vacances et le petit peuple, ceux qui se fondaient dans la masse. Les impurs, les oubliés, les marginaux. Vyro fendait la foule comme si elle n'existait pas, se frayant sans peine un passage au milieu des pauvres hères qui s'écartaient pour le laisser passer. Il n'était pas vraiment de bonne humeur et s'il n'était pas très grand, il avait une corpulence et une aura qui faisait qu'il était difficile de le manquer. Ses yeux glacés lançaient des éclairs de colère et il avançait d'un pas déterminé, sa hache fixée dans le dos et sa dague au côté droit, Thor seul savait quelles autres armes il pouvait bien cacher dans sa tenue. Pour une fois, il n'était pas accompagné de sa meute de bâtards noirs, signe qu'il se rendait quelque part où les chiens ne seraient point acceptés. Désormais, il n'en avait plus que quatre et les commères se demandaient toutes où était passé le cinquième animal. Nul ne savait qu'il en avait donné un, presque volontairement, à Siri Freknur. Son dernier bâtard était donc devenu le protecteur d'un troupeau de mouton, entraîné par ses soins mais appartenant désormais à la rouquine.
D'un coup d'épaule peu amène, il écarta un vieillard qui se trouvait sur son chemin et lui adressa un regard meurtrier lorsque l'homme eut le malheur d'entamer une réprimande. Ce n'était guère le moment et le vieux badaud se rétracta immédiatement en croisant les yeux givrés de son agresseur fortuit. Nul ne souhaitait entrer dans le collimateur du bourreau des Heill, surtout pas après la révolte qui avait manqué de réduire la ville en cendre. Tous savaient que le tortionnaire avait largement contribué à sauver les lieux mais on savait aussi qu'il était à la solde des purs depuis bien trop longtemps pour qu'il n'ait pas d'envie de rébellion. Les vikings s'en méfiaient, plus que d'habitude, et la situation lui convenait parfaitement. Mais pour l'heure, il ne comptait point verser dans la politique. Il avait envie de sexe et il ne pouvait pas retourner voir Hella, son époux était rentré la veille de son voyage de potier. Il avait donc décidé de rendre visite à la pute du village, la mère maquerelle plus précisément. Elle trouvait toujours du temps pour lui.
Lorsqu'il pénétra dans la hutte close, de son pas décidé et lourd, il n'accorda pas un regard aux étalages de luxure qui s'offraient à sa vue, des putains dans tous les coins, en train de satisfaire les fantasmes et les besoins les plus vils et les plus bas des hommes qui payaient pour ça. Il avait l'habitude, désormais. Au début, il regardait ce genre de spectacle avec intérêt mais maintenant qu'il avait goûté aux charmes particuliers de la patronne, il ne s'intéressait plus aux apprenties indignes de son attention. Vigdis, la déesse de la hutte close, possédait une réputation qui n'était plus à faire et Vyro l'avait découvert à l'âge tendre mais déjà adulte de ses 16 ans. Il était arrivé avec l'argent qu'il avait volé, réclamant qu'elle soit sa partenaire pour la nuit. Une nuit qui était restée gravée dans leurs mémoires à tous les deux. Vyro avait développé une étrange attirance, pour cette femme qui prenait du plaisir à être prise par lui. C'était la première fois qu'il avait le droit à une étreinte partagée, volontaire et voulue. Il était, depuis, attaché à Vigdis, d'une manière bizarre et un peu malsaine, mais presque ... normale. En tout cas, c'était sa relation la plus normale de tous ses liens sociaux confondus.
« Où est-elle ? » aboya-t-il à la petite blonde qui semblait tenir des registres, assise derrière une table en bois. Il n'était pas d'humeur à attendre. Point du tout. Serrant les dents, il cogna du point sur la table et réitéra sa question, plus fort. Tremblante, la jeunette lui désigna une porte du doigt et il esquissa un sourire cruel. Se redressant d'un geste brusque, il gagna le panneau de bois et l'ouvrit sans douceur, s'encadrant dans le chambranle de la porte. La colère dans ses yeux avait disparu mais une lueur métallique et sans pitié avait prit sa place. D'un ton presque calme, il déclara sans réplique « Tu sais ce que tu as à faire. Fait le vite ou je m’en charge. » Immédiatement, Vigdis se releva et rhabilla son client, le poussant dehors sans ménagement, lui offrant deux heures avec une autre pute. Vyro s'écarta pour laisser passer le type et referma la porte d'un coup sec derrière lui, faisant ensuite face à sa partenaire. Le mélange de peur et de désir qui flottaient dans le regard de la putain excita beaucoup le bourreau mais il ne fit aucun geste vers elle. Il y avait quelques temps, qu'il n'était plus venu la voir. Il ne pu identifier le léger pincement au coeur qu'il ressentit, peu habitué à cette sensation, mais il était définitivement content de la voir. Dans un souffle, elle murmura « Vyro… » L'ombre d'un sourire naquit sur les lèvres minces et cruelles du bourreau de Skuli. Elle ne savait jamais quand il allait débarqué, il le faisait exprès. Parfois, il attendait qu'elle ait terminé avec le client. Parfois, comme aujourd'hui, il l'obligeait à faire sortir le client.
« Il était intéressant ? » demanda-t-il d'une voix presque aimable, un exploit quand on connaissait sa personnalité à l'image de son métier. Machinalement, il déambula dans la pièce, observant les draps froissés qui recouvraient le lit, les coussins écarlates posés sur des tapis moelleux à même le sol, les chandeliers allumés qui éclairaient les lieux d'une aura sensuelle, à peine vulgaire. Dans sa robe pourpre, avec ses cheveux bruns cascadant sauvagement sur ses épaules et son regard vert luisant à la lueur chancelante des flammes, elle était absolument splendide. Elle suintait la noblesse, malgré les bassesses dans lesquelles elle se prélassait, sa profession que beaucoup jugeait ignoble mais dans laquelle elle s'épanouissait. Il la connaissait, à force. « Il avait l'air ... facile à combler. Il avait une de ces triques en partant ... tu es pourtant toujours habillée. » Il méprisait, ce genre de type facile à faire jouir. Il en avait trop vu, à la longue, entre ces murs. Des clients sans intérêt, qu'il suffisait de toucher pour que le travail soit terminé. De l'argent facile, somme toute. Il avait la prétention d'être bien plus complexe. S'approchant de sa putain préférée, il tendit les doigts pour lui effleurer le cou et souffler d'un ton lourd de sous-entendu « J'espère que tu n'attends plus personne ... » Il la voulait pour le restant de la nuit. Jusqu'à ce qu'elle l'ait assez épuisé pour qu'il dorme. Il ne tolérerait pas d'interruption. Aucune. Abrupt, sauvage et un peu brutal, il vint lui arracher un baiser violent et sale. Profond. Long, aussi. Il recula lorsqu'il sentit qu'ils arrivaient à court de souffle, esquissa un sourire mesquin avant de murmurer « Nous allons rattraper le temps perdu ... »
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Vigdis
Crédits : Arté, évidemment ! Avatar : Lara Pulver Ici depuis le : 03/01/2014 Messages : 27
Âge du personnage : 30 ans Ascendance : Sang pur reniée par sa famille (née Utanlands) Statut : Mère maquerelle de la Hutte Close, bordel qui n'offre ses services spéciaux (et chers) qu'à des clients triés sur le volet Dédoublement de personnalité : Dita Utanlands Points : 50
Elle restait là, immobile, n’esquissant pas le moindre geste. Elle savait qu’il aimait prendre les devants. Il jouait avec elle comme avec une souris, la faisant attendre, bavardant presque… Aimablement. Si elle l’avait dit à qui que ce soit dans la ville, personne ne l’aurait cru. « Il était intéressant ? » Elle avait déjà oublié l’homme qui venait de partir. Ces clients étaient inter-changeables, tous les mêmes : la plupart du temps blonds, un peu musclé mais pas trop, pas réellement laid, mais rien ne les différenciait d’un vikking normal. Ils avaient un sexe mpyens, ils tenaient généralement entre trois et cinq minutes quand ils étaient entre ses mains, deux minutes en elle, et ils perdaient tous moyens quand elle les glissaient entre ses seins. « Aucun intérêt », répondit elle sur un ton qu’elle essayait de rendre nonchalant, mais sa voix tremblante la trahissait.
« Il avait l’air facile à combler. Il avait une de ces triques en partant… tu es pourtant toujours habillée. » Le compliment caché la fit sourire. « Il était jeune. Une paire de seins contre son torse suffit à le faire bander. » Non pas que la jeunesse soit synonyme d’incapacité. La première fois que Vyro avait débarqué à la Hutte close, il avait seize ans et… Bref. C’était différent. Lui n’était pas un gagne-pain. Lui, elle se sentait chaude entre ses cuisses rien que de le voir s’approcher d’elle, sa tête trapue touchant presque la sienne, et de sentir ses doigts dans son cou. « J’espère que tu n’attends plus personne… » Un murmure. Une promesse. La douleur et la jouissance. Bien sûr que non, que personne n’entrerait dans sa chambre. A partir du moment où ses putes avaient vu Vyro traverser l’établissement, elles tiendraient les clients éloignés de sa chambre, toutes un peu anxieuses – pourquoi donc leur patronne allait elle se foutre dans des histoires pareils ? Elle-même n’en savait rien.
Ses lèvres vinrent se plaquer violemment contre les siennes. Elle se jeta dans ce baiser comme on se jetait dans une bataille – mais une bataille dans une taverne crade, pas une bataille glorieuse. Elle se fit rapidement dominer, son visage écrasant le sien, ses dents se plantant dans ses lèvres, et elle qui cherchait sa langue, comme si elle avait voulu l’avaler – ironique de la part de la pute qui n’avait jamais posé ses lèvres sur un sexe, quel que soit le prix qu’on lui donnait. Ses poumons la brûlait à force de retenir sa respiration, et il se détacha finalement d’elle, la laissant épuisée rien que par ce baiser, désireuse de plus, de bien plus. « Nous allons rattraper le temps perdu… » Elle se serra contre lui, un peu plus.
Son ventre se tordait de désir, un désir brûlant et honteux. Ses mâmelons étaient devenus tellement durs que ça en était douloureux, alors qu’ils se frottaient contre le tissus rêches de la robe. Le bourreau ne dégageait aucune châleur, bien au contraire, et elle se sentit frissoner alors que sa froideur l’envahissait. « Tu m’as manqué. » C’était vrai. Il était le seul à pouvoir faire appaiser ses désirs malsains. Il était le seul à savoir la faire jouir dans la douleur. Il lui avait fait découvrir un autre monde, qui la terrifiait et qui la comblait. « Vraiment manqué. Tu devrais venir plus souvent. » Elle ne devait pas lui donner d’ordre, elle le savait, mais elle ne pouvait s’en empêcher.
Vyro
Pseudo : Gane Crédits : @ Arté (♥) Avatar : Iwan Rheon as Ramsay Bolton Ici depuis le : 18/11/2013 Messages : 279
Âge du personnage : Vingt cinq longs hivers gelés. Ascendance : Sang-mêlé Statut : Bourreau, authentique et unique. Particularités : Bourreau cruel et sans pitié Sang-mêlé Casse des objets lorsqu'il devient enragé Ne sort jamais sans arme Considère sa soeur Hella comme sa propriété Pratique l'inceste comme le lancer de hache Tueur sans remords Responsable de la disparition de son père Ne fait pas confiance aux grandes familles Travaille pour la famille Heill Vend ses talents au plus offrant N'aime pas les portails magiques Voyage énormément Forge des armes de qualité Est parfois accompagné d'une meute de chien ... Points : 125
La putain se serra contre lui, laissant la promesse de monts et merveilles planer dans l'air presque comme une menace. Vyro n'y connaissait rien, à la douceur, la tendresse, les sentiments. Il ne venait pas pour ça, même s'il appréciait les caresses parfois calmes et sensuelles que lui prodiguait la jeune femme. Elle entrouvrit les lèvres et un murmure rauque s'en échappa, éclatant d'une vérité qui peinait à sortir, aveu inavouable « Tu m’as manqué. » Il esquissa un nouveau sourire et caressa à nouveau sa clavicule, cet os saillant qui délimitait, d'une manière abstraite, les parties de son corps. Au dessus, son cou d'oie plus si blanche, sa tête élégante et toujours royale. A droite et à gauche, des épaules douces et rondes. Dessous ... des merveilles à en damner le meilleur des vikings. Une poitrine épanouie, pleine de grâce et de mépris conjugués. Deux fruits tentateurs et provocateurs, qu'il avait découvert neuf hivers plus tôt et qui n'avaient point changés depuis. Son sourire s'accentua. Elle lui avait manqué aussi, même s'il ne le dirait pour rien au monde. « Vraiment manqué. Tu devrais venir plus souvent. » Amusé mais vaguement agacé par ce semblant d'ordre, il darda sur elle un regard troublant, givré, prisonnier d'un hiver éternel qui jamais ne dégèlerait.
« J'avais à faire, dans les îles glacées. » Il avait mené sa mission à bien, comme toujours. Il avait simplement été retardé par la gueuse de Freknur et ses maudits bêlants. Il avait manqué de la tuer plusieurs fois, au cours des quelques semaines qui avaient vu leur cohabitation se dérouler de manière plus ou moins houleuse. Mais c'était une femme d'honneur, malgré tout ce qu'il pouvait s'efforcer de lui coller sur la rousseur. « Il paraît que ce vieil imbécile de Bartram est venu te voir ? Ce Draugr doit vraiment avoir besoin de se prouver que sa lance n'est pas faite de Fer d'Islande ... » L'engin de Bartram Oddi alimentait bien des conversations, au sein de la gent féminine. Parfois, Vyro se demandait quelle femme n'était pas passée entre ses bras. Pour avoir déjà croisé l'animal à quelques rares reprises, il ne lui trouvait rien d'exceptionnel si ce n'était qu'un air ahuri à en faire pâlir de jalousie le Falko Laguz en personne. Mais l'heure n'était point à ces histoires de vif-höd. Vigdis l'observait d'un air presque vexé et il en devina qu'il avait négligé ses charmes pendant bien trop longtemps déjà pour lui faire l'affront de la faire attendre plus longtemps.
Un picotement caractéristique lui fit réaliser qu'il avait soif. Fronçant les sourcils avec colère, il grogna de mécontentement et aboya d'un ton impatient « Oi ! De l'öl ! » à l'adresse des plus proches individus de la chambre. Il n'eut pas longtemps à attendre avant qu'un petit tonneau de bière leur soit apporté. Claquant la porte derrière leur servante, Vyro s'empara d'une chope et se versa une bonne dose de boisson avant d'en vider les deux tiers d'une longue rasade. Le goût amer de la bière lui explosa dans la bouche et il fit claquer sa langue de satisfaction, avant d'aller s'asseoir sur le tapis pourpre et moelleux, contre les coussins tendus de broderies d'or. Sa chope à la main, il fit signe à la putain de venir le rejoindre. Après tout, il n'était pas là que pour la bière et le décorum. Posant une main possessive au creux des reins de la mère maquerelle, il lui enjoignit d'un ton rauque « Caresse moi, je veux tes doigts contre ma lance. » Il y avait trop longtemps qu'il n'avait pas été touché correctement, il s'impatientait un peu. Comme un enfant qu'il n'a jamais vraiment été.
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Vigdis
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Elle laissait vagabonder ses yeux sur le corps de son bourreau. La plupart des putes ne l'auraient pas trouvé bel homme. Ce n'était pas Bartram Oddi, certes. C'était une beauté plus sauvage, plus brutale. Une beauté qui la fascinait. Il avait ce regard bleu givré qui la clouait sur place et la paralysait. Sans compter sa musculature parfaite, mais dangereuse. Pendant qu'elle le dévorait des yeux, celui ci lui rapportait qu'il était allé dans les Îles Glacées. Sa terre natale à elle, bien qu'elle n'en garde pas un souvenir marquant. Un décor dans lequel elle imaginait tout à fait Vyro. "Il paraît que ce vieil imbéile de Bartram Oddi est venu te voir ? Ce Draugr doit vraiment avoir besoin de se prouver que sa lance n'est pas faite de Fer d'Islande ... " Elle haussa les épaules. "Il faut dire qu'effectivement sa lance n'est pas faite de Fer d'Islande. Mais il ferait mieux de baiser sa femme avec." et puis pourquoi parlaient ils de bartarm oddi, à la fin ? Si il y avait bien une personne à laquelle elle ne voulait pas penser, c'était lui.
Elle sursauta lorsqu'il sortit brusquement pour aller chercher de la bière, et elle le laissa boire. Lorsque l'alcool arrivait, c'était que les choses sérieuses commençaient, c'était une constante qui s'appliquait à tous ses clients. il vint s'affaler sur les oreillers, et il posa un main dans ses reins, la faisant basculer à genoux devant lui. "Caresse moi, je veux tes doigts contre ma lance." Son coeur se mit à battre plus vite tandis qu'elle obéissait à l'ordre.
Spoiler:
A genoux face à lui, elle se pencha pour délacer ses chausses, pour en faire sortir avec délicatesse son sexe. Elle risqua un regard vers lui, puis revint sur l'objet de son désir. Il n'était pas encore dur. Elle s'en doutait : ce n'était pas un homme qu'on satisfaisait en agitant une paire de sein sous ses yeux. Elle humidifia ses doigts, et posa sa main gauche sous ses bourses, se contentant de les tenir sans esquisser un geste, avant d'encercler de ses doigts la base de son sexe et de remonter doucement jusqu'à son frein. Elle répéta ce geste plusieurs fois, humidifiant régulièrement ses doigts, soufflant doucement sur son sexe maintenant humide, observant chacune de ses réactions, écoutant sa respiration. Elle le sentait durcir sous ses doigts, et plus il devenait dur, plus elle rapprochait ses caresses de son frein et du haut de son sexe, plus elle activait ses doigts sur ses testicules, les massant délicatement, parfois un peu plus brusquement. Parfois, elle déposait une goutte de salive sur son gland, et l'étalait du bout des doigts, ou bien elle cessait complêtement son geste pour le frustrer, et elle redémarrait de plus belle, plus vite, plus fort, allant à l'inverse son souffle. Elle finit par lever son regard vers lui. Devait elle aller jusqu'au bout ?
Vyro
Pseudo : Gane Crédits : @ Arté (♥) Avatar : Iwan Rheon as Ramsay Bolton Ici depuis le : 18/11/2013 Messages : 279
Âge du personnage : Vingt cinq longs hivers gelés. Ascendance : Sang-mêlé Statut : Bourreau, authentique et unique. Particularités : Bourreau cruel et sans pitié Sang-mêlé Casse des objets lorsqu'il devient enragé Ne sort jamais sans arme Considère sa soeur Hella comme sa propriété Pratique l'inceste comme le lancer de hache Tueur sans remords Responsable de la disparition de son père Ne fait pas confiance aux grandes familles Travaille pour la famille Heill Vend ses talents au plus offrant N'aime pas les portails magiques Voyage énormément Forge des armes de qualité Est parfois accompagné d'une meute de chien ... Points : 125
Habituée à ses directives aussi franches qu'abruptes, Vigdis ne perdit pas de temps et lui retira son pantalon avant de s'attaquer à ses parties génitales dans leur globalité. En chemise, assis dans les coussins avec une chope à la main, il se laissa faire en tressaillant parfois de plaisir mais sans jamais intervenir. Elle était très douée dans son métier et il estimait inutile de lui donner des consignes, elle savait très bien s'adapter sans. Il n'aurait pas toléré qu'on lui dise comment faire son métier, il partait du principe que c'était le cas pour tout le monde. Il laissa filer un grognement, lorsqu'elle s'amusa à provoquer un peu sa jouissance, maîtresse dans cet art ultime qui asservissait n'importe quel homme et qui pouvait rendre jalouse n'importe quelle femme.
-18:
Cependant, il sentit qu'elle ralentissait le rythme de ses caresses. Il savait pourquoi et il esquissa l'ombre d'un sourire en croisant son regard, portant la chope à ses lèvres pour la finir avant de la jeter un peu plus loin et de tendre les mains, s'attaquant au laçage de la robe que Vigdis portait. Une robe un peu trop simple mais absolument parfaite pour l'utilisation qu'elle en faisait. Un vêtement qui lui faisait un décolleté et une poitrine scandaleuse, outrancièrement provocante. Il en rêvait depuis trop longtemps, de ces seins mûrs et fermes, épanouis comme ceux d'une véritable femme. Un peu impatient, un peu trop brusque et absolument pas délicat, il déchira l'étoffe et libéra ce buste parfait qu'il mordit sans attendre. D'un baiser brutal et avide, il ferma ses dents sur le téton droit de la putain, le triturant et le tirant sans vergogne y donnant même quelques coups de langue tiède et humide. Il se dégageait d'elle une chaleur addictive et nouvelle, à laquelle il ne s'habituait jamais vraiment. La peau d'une femme qui désirait ses assauts avait un goût spécial et savoureux et seule Vigdis pouvait lui apporter ce genre de sensation.
Reculant un peu pour venir chercher ses lèvres, il souffla d'un ton abrupte « Tu as les accessoires ? » Il n'en avait pas besoin tout de suite mais il aimait savoir qu'il ne serait pas coupé dans son élan, qu'il n'aurait pas besoin d'aller les chercher dans une autre pièce du bordel. Retournant sur les seins de Vigdis, il entreprit de les malmener un peu plus encore, mordant sans scrupule, léchant sans pudeur et pétrissant de ses doigts ce qu'il n'avait pas dans la bouche. Il ne connaissait vraiment que ces formes là, en dehors de celles de Hella qui n'avaient strictement rien à voir. A contrecoeur, il lâcha le sein droit pour aller repousser un peu mieux la robe éventrée qui ceignait la taille de sa putain, voulant qu'elle soit nue sous ses mains, sous ses doigts, sous sa bouche. La repoussant un peu fort, il lui arracha pour de bon les étoffes déchirés et les jeta un peu plus loin avant de revenir sur la poitrine de Vigdis.
A nouveau, il asséna des morsures sauvages, des coups de langue vulgaire et des contacts trop francs, trop forts et trop appuyés. Il y avait une forme de respect dans la manière dont il la touchait mais elle seule pouvait le sentir, le percevoir. Il avait apprit, au fil des étreintes, à lui accorder assez d'importance et de respect pour écouter ses désirs et y accéder, pour ne pas uniquement penser qu'à son seul plaisir. Bien sur, il exigeait qu'elle prenne soin de son plaisir avant tout mais il apprenait, encore aujourd'hui, à partager un peu. C'était nouveau, pour lui, pas toujours évident. Parfois, il la malmenait sans se soucier d'elle et la laissait en lambeaux, il le savait. Mais parfois, il la laissait pantelante d'extase et de plaisir, parce qu'il avait su la faire jouir pour de bon. Il s'en trouvait souvent fier, de parvenir à combler la mère maquerelle à la réputation si sulfureuse.
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Vigdis
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Âge du personnage : 30 ans Ascendance : Sang pur reniée par sa famille (née Utanlands) Statut : Mère maquerelle de la Hutte Close, bordel qui n'offre ses services spéciaux (et chers) qu'à des clients triés sur le volet Dédoublement de personnalité : Dita Utanlands Points : 50
Il lui suffit de le voir jeter sa chope au loin pour comprendre ce qu'il voulait. Pour une fois, il était comme tous les hommes, attiré par sa poitrine. Il faut dire qu'elle n'en était pas peu fière, de ces deux morceaux de chairs qui attiraient de manière immanquable tous les regards. Mais lui avait une méthode bien à lui de les honorer, bien différente des autres clients. Pas de langoureuse caresses, pas de baisers qui duraient des heures (et sur lesquels elle pouvait s'endormir, soyons honnêtes), pas de... subtilités. Il agissait un peu comme un enfant pressé, et certaines de ses collègue auraient détesté ça.
Mais elle, elle sentait ce qu'il voulait qu'elle sente, derrière la violence un peu égoïste et empressée des gestes. Elle aimait ce baiser brutal qu'il fit subir à ses seins, les pressant même contre sa face pour l'inciter à y aller plus fort. Elle se contrefichait qu'il déchire sa robe si fragile. Elle était faites pour ça, après tout, pour être enlevée. Elle lui rendit son baiser, cherchant à le faire durer quelques secondes de plus. "tu as les accessoires ?" "Tout est dans l'armoire." Elle avait toujours tout de prévu, au cas où il arriverait. Les cordes, les bandeaux, les baillons, les différents types de fouets (même ceux qui la faisaient trembler de peur - parce que c'était ceux qu'il préférait), badines et verges en tout genre, tout attendait dans l'armoire que le bourreau laisse court à ses instincts violents. Et que la pute les accueille.
Il reprit l'exploration de ses seins, les marquant de ses dents et de ses ongles. Et c'était bon, et elle se durcissait sous ses dents. Et elle trouvait ça beau, de voir ses seins ses couvrir de marques rouges plus ou moins profondes, et tellement bon. Oui, c'était une manière comme une autre de l'honorer, et celle qu'elle préférait, comme elle le lui faisait savoir en l'encourageant de ses soupirs. De temps en temps, elle captait ses lèvres pour un baiser fugace. "Attends..." Profitant de ces quelques instants de répits, elle lui retira sa chemise, passant une main sur son torse pâle. "Je veux sentir ta peau contre ma peau."
Elle le voulait. C'était plus fort qu'elle, et elle savait très bien que tout ne se passerait pas selon ses désirs, bien au contraire, mais en ce moment là, elle ne réfléchissait pas vraiment et se laisser porter par ses instincts. Elle saisit à pleine mains son sexe, pour l'amener contre le sien, chaud et humide. Juste ça, contre son clitoris, tandis qu'elle parcourait elle aussi son corps de ses mains, goûtant chaque centimètre de sa peau froide. Elle se sentait devenir bouillonante, rien qu'en capturant ses lèvres pour baiser qui la laissa essouflée.
Vyro
Pseudo : Gane Crédits : @ Arté (♥) Avatar : Iwan Rheon as Ramsay Bolton Ici depuis le : 18/11/2013 Messages : 279
Âge du personnage : Vingt cinq longs hivers gelés. Ascendance : Sang-mêlé Statut : Bourreau, authentique et unique. Particularités : Bourreau cruel et sans pitié Sang-mêlé Casse des objets lorsqu'il devient enragé Ne sort jamais sans arme Considère sa soeur Hella comme sa propriété Pratique l'inceste comme le lancer de hache Tueur sans remords Responsable de la disparition de son père Ne fait pas confiance aux grandes familles Travaille pour la famille Heill Vend ses talents au plus offrant N'aime pas les portails magiques Voyage énormément Forge des armes de qualité Est parfois accompagné d'une meute de chien ... Points : 125
Ses formes pleines et pâles se couvraient de traces de morsures, de marque de doigts, de constellation rougies ... Vyro raffolait de ce genre de pouvoir, celui de laisser son empreinte sur la peau d'une femme qui n'attendait que ça. C'était à la fois jouissif et déstabilisant, pour lui qui n'avait pas l'habitude d'être voulu. Lorsqu'il recula un instant, il perçu pour la première fois le goût légèrement sucré qui parsemait sa bouche. Il esquissa un sourire en réalisant qu'elle s'était probablement épilée au sucre et au citron. Pour un homme qui traitait presque toutes les femmes comme des objets à posséder, il en savait plutôt long sur elles ... « Attends ... » Après un baiser fugace, Vigdis le repoussa quelque peu. Fronçant les sourcils d'un air peu amène, Vyro referma plus fort ses doigts sur les hanches de sa putain. Il n'aimait pas qu'elle prenne trop d'initiative, même s'il avait appris à lui laisser un peu de marge de manœuvre. Mais il relâcha la pression en réalisant qu'elle ne faisait que lui retirer sa chemise, le dénudant totalement en soufflant d'une voix rauque « Je veux sentir ta peau contre ma peau. » Ce genre de décision, il n'avait rien contre et il pouvait même dire que ça l'arrangeait, ce serait une barrière de moins dont il devrait se soucier plus tard.
Sous les caresses qu'elle assénait à son torse, il se tendit un peu et remonta ses doigts le long de ses hanches, venant lui empoigner les seins à pleine paumes, les écrasant, les pétrissant, les triturant avec envie sans se laisser déconcentrer. Jusqu'à ce qu'elle s'empare de son sexe en érection et vienne le coller contre le sien, moite et déjà coulant de mouille. Contre le bout de son pénis, il pouvait sentir le clitoris dur et excité de la putain et cette sensation lui arracha un léger sourire mais déjà, il se penchait en avant pour revenir embrasser à pleine bouche les fruits mûrs de Vigdis. D'un coup de dent un peu brusque, il lui malmena le téton gauche avant de lécher pour apaiser un peu la douleur, l'amenant presque avec une certaine douceur dans cet univers qui était le leur. Pas de jouissance sans souffrance, pour entre eux. Il prenait son pied en la faisant céder tout en la gardant dans un bain fait de torture physique et de plaisir extatique, de sorte qu'elle ne savait jamais vraiment si c'était un orgasme dû à la lasciveté ou à la douleur. Il savait, par expérience, qu'on pouvait apprendre à aimer la douleur, à la traiter comme une alliée, voire une amie. Il en avait tellement pâti dans son enfance qu'il pensait désormais que c'était pour tout le monde pareil. Lâchant la poitrine de sa putain d'une main, Vyro vient guider son sexe pour qu'il frotte plus fort contre le petit bouton de chair tendu, à vif et ultra-sensible de Vigdis. Amusé de sentir sa verge devenir humide de fluide féminin, il murmura d'un ton rauque « Tu mouilles beaucoup ... » De ses doigts sauvages et brusques, il vint fouiller l'intimité trempée de la putain, récoltant sur ses phalanges le fruit du désir qui animait Vigdis avant de venir les lui foutre dans la bouche, sans forcer mais d'un geste sans réplique. Il voulait qu'elle se goûte, qu'elle soit fière et avide de cette envie qui se manifestait ainsi. Enfonçant un peu plus avant ses doigts dans la gorge de sa putain, il vint lui mordre le cou en lui soufflant « Goûte. »
Il ne lui laissa pas vraiment le temps de répondre ou de réagir. D'un coup de reins adroit, il la pénétra sans réelle douceur et commença à bouger pour la posséder, pour la faire sienne et la préparer pour la longue nuit à venir. Il n'était ni doux ni tendre, ses assauts étaient brutaux et dignes de ceux d'une bête mais elle savait depuis longtemps à quoi s'attendre avec lui. Le simple fait qu'il ait prit le temps de l'exciter était en soit un exploit, pour un monstre comme Vyro. Elle était la seule à bénéficier de ce genre de ... d'attentions. Déjà, il l'ébranlait jusqu'aux tréfonds de son âme, la secouant comme une poupée de paille et posant ses mains au creux de ses reins pour la rapprocher un peu mieux, aller au fond d'elle. Des grognements de satisfaction s'entremêlaient à ses souffles heurtés, ses râles rauques. Il était bien loin de la jouissance, bien trop endurant pour céder si vite mais il démontrait ainsi que pour l'instant, il n'avait rien à lui reprocher. Qu'il était content d'elle. Tant qu'elle parvenait à le garder dans cette humeur-là, elle ne serait pas en danger outre mesure. Elle le savait, elle avait déjà subi sa colère et sa fureur, assez pour préférer qu'il soit plus conciliant. Soudain, il glissa une main entre eux et vint pincer entre son pouce et son index le clitoris tendu et à fleur de peau. Avec elle, il avait appris comment faire céder une femme, comment asseoir son emprise sur elle. Il la connaissait tellement bien, depuis qu'il était entré un soir avec une bourse pleine d'or et qu'il l'avait réclamé pour la nuit. Ils avaient fait du chemin ensemble, refaisant le monde entre deux étreintes sauvages, crachant leur venin autour d'un repas servis sur les coussins pourpres, entre leurs corps en sueur. Il n'y avait aucune femme qu'il connaissait mieux qu'elle, en dehors de Hella et encore, il ne faisait pas jouir sa soeur. Il n'avait même jamais envisagé cette possibilité. Il était bien trop loin dans sa folie, lorsque sa soeur entrait en ligne de compte, pour songer à ce genre d'étreinte. Vigdis était la seule femme qu'il faisait jouir et depuis le temps, il avait appris à le faire correctement, sans pour autant perdre de sa cruauté ou de sa folie. Il était et resterait surement à jamais, un monstre.
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Vigdis
Crédits : Arté, évidemment ! Avatar : Lara Pulver Ici depuis le : 03/01/2014 Messages : 27
Âge du personnage : 30 ans Ascendance : Sang pur reniée par sa famille (née Utanlands) Statut : Mère maquerelle de la Hutte Close, bordel qui n'offre ses services spéciaux (et chers) qu'à des clients triés sur le volet Dédoublement de personnalité : Dita Utanlands Points : 50
Un gémissement lui échappa des lèvres lorsqu’il mordit son têton, et un autre lorsqu’il le lécha. Elle n’avait jamais aimé ça, avant lui. Bien sûr qu’elle en avait eu des clients brutals ou manquant de délicatesse, surtout à ses débuts. Elle les avait supporté sans rien dire pendant des mois, et puis le jour où elle avait compris où était son plaisir et le leur, elle avait pris doucement les devants. Sans jamais vexer ses clients (le pire qu’une pute puisse faire), elle s’était toujours débrouillée pour avoir ce qu’elle aimait, et éviter les coups de dents trop brusque. Mais ceux là étaient différents. Ils n’étaient pas maladroits, ils n’étaient pas égoïstes… Ils étaient pour elle. « Oh bordel… » De sentir son sexe contre le sien faisait naître des éclairs de plaisirs, qui lui donnait envie de l’enfourcher brusquement, même si ce n’était bien sûr pas la chose à faire. Surtout lorsque ses doigts la pénétrèrent sans aucune délicatesse pour aller chercher son intimité. Elle comprit immédiatement lorsqu’il enleva rapidement sa main, et ne rechigna pas à avaler son propre désir. Elle lécha chacun de ses doigts, ne laissant aucune trace du liquide sucré qu’elle dévora goulûment, ne protestant pas lorsque ses doigts pénétrèrent plus en avant dans sa gorge, l’étouffant à moitié, une morsure venant aggraver la sensation d’étouffement. Que lui importait, elle prenait chaque morsure et chaque violence avec plaisir.
et puis elle n’eut plus le temps de penser, parce qu’il venait de la pénétrer brusquement et elle eut un hoquet de surprise, alors qu’elle se raccrochait à ses épaules. Elle ne protesta pas, d’abord parce qu’elle aimait ça, et puis elle voyait le chemin parcouru depuis leur première nuit, où il l’avait prise séchement ( et ce, dans tous les sens du terme ) contre le mur, la laissant gémissante de douleur sous ses coups de boutoirs. Non pas qu’il y aille doucement en ce moment là. Au contraire.
Elle perdait progressivement pied. Au début, elle tenta bien d’accompagner ses mouvements, mais elle se fit dominer. Elle perdait contrôle, se contentant de s’empaler un peu plus profondément en lui. Ses articulations valsaient, comme si elle n’avait plus aucun contrôle, et c’était bien le cas. Elle se contentait juste de gémir sous ses coups de reins, parfois de plaisir, parfois de douleurs, lorsqu’il plantait un ongle dans sa peau. Elle ne gémissait pas son nom. Non, ça, c’était réservé aux clients dont il fallait flatter l’égo. Avec lui, elle laissait ressortir sa vraie nature. Lorsqu’il vint pincer son clitoris et que le plaisir éclata violemment dans ses cuisses, son bas ventre, son sexe, partout, elle laissa échapper un râle rauque, bien éloigné de son apparence si féminine, si délicate. C’était du sexe, et il lui procurait un plaisir animal.
Vyro
Pseudo : Gane Crédits : @ Arté (♥) Avatar : Iwan Rheon as Ramsay Bolton Ici depuis le : 18/11/2013 Messages : 279
Âge du personnage : Vingt cinq longs hivers gelés. Ascendance : Sang-mêlé Statut : Bourreau, authentique et unique. Particularités : Bourreau cruel et sans pitié Sang-mêlé Casse des objets lorsqu'il devient enragé Ne sort jamais sans arme Considère sa soeur Hella comme sa propriété Pratique l'inceste comme le lancer de hache Tueur sans remords Responsable de la disparition de son père Ne fait pas confiance aux grandes familles Travaille pour la famille Heill Vend ses talents au plus offrant N'aime pas les portails magiques Voyage énormément Forge des armes de qualité Est parfois accompagné d'une meute de chien ... Points : 125
Le silence de la chambre pourpre n'était troublé que par les râles rauques, les gémissements étouffés et les grognements de plaisir qui s'échappaient des corps en sueur ainsi que par le ronflement sonore du feu de bois dans la cheminée. Ils ne s’embarrassaient plus de mots, depuis le temps. Ils avaient appris à se connaitre et à s'anticiper. Si Vyro devait se montrer honnête, il aurait admis qu'elle était celle qui se pliait à ses désirs mais il aurait tout de même la vanité de penser qu'il savait accéder à ses requêtes inavouées, d'une certaine manière. Pour l'heure, le bourreau se moquait bien de l'honnêteté. Le corps de Vigdis ondulant contre le sien, la chaleur du feu rejoignant celle procurée par leurs ébats, la texture des coussins contre son dos et l'incandescence des mains de la putain sur ses épaules suffisaient largement à l'occuper, à le maintenir dans un présent extatique et fou. La sueur qui recouvrait peu à peu leurs corps entremêlés roulait sur sa peau pâle et la sensation, ténue, discrète et presque imperceptible, venait s'ajouter à la myriade d'autres perceptions qui faisaient de l'instant un moment unique.
Soudain, dans un râle rauque et grave, Vigdis céda et se cambra en arrière pour laisser filer son plaisir. Vyro esquissa un sourire amusé, en sentant la jouissance couler entre les cuisses de la putain et venir inonder son pubis. Il n'en avait pas terminé avec elle, loin de là, mais il décida de lui accorder un moment de répit. Après quelques assauts décadents, il se retira et s'allongea dans les coussins d'un air presque satisfait. D'un ton narquois, il déclara « Eh bien, t'aurais-je manqué à ce point pour que tu ne saches plus te contenir après une vulgaire étreinte tout ce qu'il y a de plus ordinaire ? » Il avait l'habitude de l'endurance de la putain, presque aussi tenace que la sienne. Mais il était satisfait d'avoir su la faire céder si vite et si bien, il prenait ça pour une victoire personnelle. Atténuant la rudesse de ses propos d'une caresse sur les reins, il enchaîna sans ordre logique « Fais nous donc porter de quoi manger, je suis affamé et j'entends bien te posséder toute la nuit. » Refermant machinalement les doigts, il laissa ses ongles brosser la cambrure des fesses de Vigdis avant de lui permettre de se lever pour aller commander à manger. Dans la même idée, il se redressa et fouilla les abords des coussins du regard, cherchant à récupérer la chope qu'il avait si injustement balancé quelques instants plus tôt. L'ayant retrouvé, il se leva et gagna le tonneau d'öl pour s'en servir une pleine rasade. Parfaitement à l'aise dans sa nudité, Vyro se mouvait avec une certaine grâce, pour un homme habitué à trimbaler son poids en arme.
Pendant que Vigdis s'occupait d'envoyer une de ses jeunes apprenties leur chercher des victuailles, Vyro s'approcha de l'armoire dans laquelle la putain gardait tous les accessoires qui leur était spécialement réservé. Au fur et à mesure des années, ils les avaient tous essayé, combinés, associés, exploités ... mais toujours, Vyro parvenait à trouver de nouvelles idées, repoussant les limites à chaque rencontre. Il porta la chope à ses lèvres en se remémorant ses jeunes années, il voulait toujours aller trop vite, trop fort. Vigdis lui avait enseigné, avec tact et douceur, sans en avoir l'air, à faire preuve de patience et de sang-froid. Il lui en était reconnaissant, d'une certaine manière. Il avait appliqué ces méthodes à ses séances de torture et il en avait gagné en efficacité. Sans aller jusqu'à dire qu'elle lui avait appris son métier, il pouvait dire qu'elle avait en tout cas bien contribué à le rendre plus performant. Dans tous les sens du terme ...
« Alors, ça vient ? Ils sont parti tuer l'ours ou bien ! » Se retournant vers sa putain préférée, Vyro manifesta son impatience d'un regard colérique. Son estomac grondait, protestant contre l'effort récemment fourni et le manque de viande pour palier à cette dépense d'énergie. Il détestait avoir faim, s'arrangeant toujours pour manger avant que la sensation ne lui ronge les entrailles. Trichant un peu avec son ventre, il vida le fond de sa chope d'une traite avant de retourner s'asseoir dans les coussins, perdant doucement patience mais s'efforçant tout de même de rester calme.
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Vigdis
Crédits : Arté, évidemment ! Avatar : Lara Pulver Ici depuis le : 03/01/2014 Messages : 27
Âge du personnage : 30 ans Ascendance : Sang pur reniée par sa famille (née Utanlands) Statut : Mère maquerelle de la Hutte Close, bordel qui n'offre ses services spéciaux (et chers) qu'à des clients triés sur le volet Dédoublement de personnalité : Dita Utanlands Points : 50
Elle approchait de la jouissance, doucement, mais sûrement.
Elle la sentait monter en elle. Il suffirait d'un coup de rein supplémentaire, qu'il s'enfonce un peu plus profondément, et tout exploserait. Quelques secondes de plus, et tous son maintien, le peu de contrôle qu'elle avait encore sur ses sensation (ce contrôle qu'elle se vantait de savoir maintenir en toute occasion, devant n'importe quel client), s'envolerait. Et puis ça éclata. Dans ses lèvres, dans son clitoris, à l'intérieur d'elle, à l'extérieur, tout était plaisir, tout était jouissance, tout était brûlure, tout était désir, tout était peau contre peau, son sexe dans le sien, sa sueur se mélangeant à la sienne, la chaleur du feu et le froid de sa peau, tout, TOUT explosait en elle, et elle se cambra poru accueillir l'orgasme, sentant ses cuisses devenir humide tandis qu'elle jouissait.
Elle ne sentit pas ses derniers coups de reins. Après l'orgasme, c'était comme si son corps était devenu un immense terrain neutre, ne ressentant ni plaisir, ni douleurs, ni caresses, ni cous... Elle ne fit pas attention à lui lorsqu'il se retira, trop occupée à chercher son souffle et à reprendre bonne mesure. Elle sourit à sa remarque. "Que veux tu... Mes clients deviennent de plus en plus nul - à moins que je devienne plus difficile à satisfaire ? - alors lorsque tu me prends..." Elle piqua un baiser sur ses lèvres en riant, s'étirant.
Elle frissona en sentant ses ongles griffer ses fesses, prémice d'autres plaisirs... elle se dépécha de se relever pour sortir dans le couloir - splendide dans sa nudité que les putes ne remarquaient même plu - et demander à manger à ses putes. Et qu'elles se dépèchent, elle ne tenait pas à mettre le bourreau en colère. Elle avait déjà subi sa colère, et même pour elle qui aimait les plaisirs violents, il y avait des choses que son corps ne pouvait pas supporter. Et voilà que justement, il semblait être de plus en plus colérique. ce qu'elle ne voulait surtout pas.
"Chut..." Elle l'embrassa encore, et pour une fois, pris les devants. "Assis toi, et regarde. Tu vas aimer." Il était étrange qu'elle n'ait jamais fait ça avec lui, alors qu'avec ses autres clients, c'était une constante. elle posa une main sur ses épaules pour le faire tenir immobile. "Ne bouge pas, j'ai dis." Elle se saisit de son sexe, qui se ramolissait maintenant qu'il n'était plus stimulé. Déposa un léger baiser dessus. Puis se saisit de ses seins - ses deux tas de chairs imposantes, sans être immondes, qu'elle pressa contre son sexe. Encore. Et encore. Elle les écrasait, les relâchait, à moins qu'elle les fasse glisser sur son sexe, celui ci disparaissant, avalé par sa poitrine, puis pointant juste en peu entre eux, avant d'en ressortir victorieusement. Le feu se reflétait sur sa peau. Elle ne ressentait rien, mais à ce moment là, elle se sentait belle.
Vyro
Pseudo : Gane Crédits : @ Arté (♥) Avatar : Iwan Rheon as Ramsay Bolton Ici depuis le : 18/11/2013 Messages : 279
Âge du personnage : Vingt cinq longs hivers gelés. Ascendance : Sang-mêlé Statut : Bourreau, authentique et unique. Particularités : Bourreau cruel et sans pitié Sang-mêlé Casse des objets lorsqu'il devient enragé Ne sort jamais sans arme Considère sa soeur Hella comme sa propriété Pratique l'inceste comme le lancer de hache Tueur sans remords Responsable de la disparition de son père Ne fait pas confiance aux grandes familles Travaille pour la famille Heill Vend ses talents au plus offrant N'aime pas les portails magiques Voyage énormément Forge des armes de qualité Est parfois accompagné d'une meute de chien ... Points : 125
La réponse de la putain lui avait arraché un sourire amusé qui s'était cependant très vite évanoui, devant le temps que la nourriture prenait pour arriver. Il n'était que dualité. En tant que bourreau, il avait apprit à faire preuve d'un sang-froid inégalable et d'une patience à toute épreuve mais en tant qu'homme, séparé de sa hache et de ses obligations, il ne supportait pas d'attendre. Il perdait son temps et pour quelque chose d'aussi sacré que la nourriture, cela le mettait très vite hors de lui.
Mais déjà, Vigdis revenait vers lui en souriant, murmurant de sa voix grave et rauque un « Chut... » plutôt impératif. Elle prenait des risques, à lancer des semblants d'ordres au bourreau de Skuli, elle le savait. Il savait, qu'elle en avait conscience. Parfois, il aimait ce genre de risque qu'elle osait prendre et qui lui fournissait des excuses pour n'être que brutalité avec elle. Mais souvent, il détestait ça. Il subissait des ordres toute la journée, par tous ces sang-pur qui pensaient que tout leur était dû ... alors recevoir un ordre d'une putain, ça le foutait en rogne. Cela dépendait de son humeur et du comportement de la putain. Cependant, lorsqu'elle s'installa à genoux devant lui, il prit sur lui pour ne pas la gifler et lui faire passer cette envie de le contrôler. Elle savait ce qu'elle faisait, après tout. « Assieds-toi et regarde. Tu vas aimer. » Il arqua un sourcil mais une fois de plus, il se fit violence pour ne pas réagir. Elle posa les mains sur ses épaules et l'obligea à rester immobile, agrémentant son geste d'une directive supplémentaire « Ne bouge pas, j'ai dis. » Il grogna, colère sourde suintant de son être tendu, mais il resta tranquille.
-18:
Soudain, elle s'empara de son sexe et y déposa un baiser, ravivant une seconde l'étincelle de désir qui s'éteignait doucement. Il avait faim et son estomac protestait vivement contre le manque de viande rouge mais le spectacle qui s'installait sous ses yeux lui offrait un divertissement suffisant pour ne pas s'y attarder. Lorsqu'elle pressa son membre entre ses deux seins, il lâcha un faible soupire de satisfaction, appréciant définitivement cette initiative là. Sentir la poitrine de la putain cerner son sexe au repos avait quelque chose de chaud, de tendre, de doux. De nouveau. Elle n'avait encore jamais appliqué ce genre de caresse avec lui, depuis le temps qu'ils se connaissaient. Il grogna d'un ton rauque « Tu as de la chance ... j'aurais pu te punir, pour les ordres. Tu sais que je déteste ... Aaah ... recevoir des ordres » Un léger gémissement de plaisir avait coupé sa phrase en deux alors qu'elle faisait aller et venir son sexe entre ses deux fruits mûrs et épanouis, le faisant doucement bander de nouveau. Il avait cruellement envie de manger mais elle ravivait petit à petit une faim différente et sale, violente. Elle provoquait la bête affamée et il murmura d'un ton lourd de menace « La viande ferait mieux d'arriver, si tu ne veux pas que je me nourrisse autrement ... » Il tendit une main et vint attraper le cou de sa putain, l'obligeant à redresser la tête. A la seule force de ses doigts et de son bras, il ramena le visage de Vigdis contre le sien et lui bouffa méchamment les lèvres, impatient mais désormais électrisé, en plus de ça. Descendant sur sa mâchoire, il termina sur la gorge et y planta ses dents, sans réelle douceur. Le sang perla sous une de ses canines et il ne força pas plus, léchant simplement la plaie du bout de sa langue avant de revenir l'embrasser, lui faisant sentir le goût métallique et amer de son propre sang. C'était une menace, qu'elle ne s'y trompe pas.
Soudain, on frappa à la porte et Vyro repoussa Vigdis d'un geste un peu brusque afin qu'elle aille ouvrir et réceptionner la nourriture. Il profita de l'occasion pour aller se resservir une chope d'öl, sans cacher sa nudité au regard de la servante et putain qui avait apporté, enfin, la bouffe. Une bonne odeur de gibier chaud se rependait déjà dans la chambre pourpre et Vyro se sentit rassuré, esquissant même un sourire en retournant sur les coussins et les tapis, attendant que Vigdis daigne apporter les victuailles.
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Vigdis
Crédits : Arté, évidemment ! Avatar : Lara Pulver Ici depuis le : 03/01/2014 Messages : 27
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Il aimait ça. Elle se détendit un peu en le voyant sourire. Un moment, elle avait eu peur, craint qu’il ne s’énerve réellement, et qu’il passe ses nerfs sur elle. Et si elle aimait la violence dont il pouvait faire preuve, elle l’aimait lorsque elle était subtilement maîtrisée, pas lorsque elle explosait et la laissait ensanglantée et gémissante de douleur. Elle continuait ses mouvements, presque machinale, rassurée. Elle n’aurait pas dû. Elle n’écoutait pas ce qu’il disait, et elle n’avait pas sentit le ton menaçant sur lequel il lui avait parlé. Elle glapit lorsqu’il la saisit par le cou, et eu un geste de réflexe, voulant se dégager, mais il la serrait trop fort. Elle lutte un instant, mais finit par lui rendre désespérement son baiser. Il la dominait totalement, et elle se laissa faire avec un autre glapissement lorsqu'il lui mordit la gorge. Il avait la force d’un ours, et il était impossible de se débattre. Il lui faisait passer un message, elle le savait, et elle s’empressa de goûter son propre sang en lui rendant son baiser.
Et soudainement, il l’envoya valser lorsque il entendit que la nourriture arrivait. Vigdis se reprit bien vite – il en fallait plus pour réellement la destabiliser, même si il l’avait déjà bien ébranlé. Elle ouvrit la porte à l’une de ses nouvelles putes, récemment formée, et qui amenait à la nourriture. Elle fixait sa patronne, un peu effrayée. Vigdis la fusilla du regard. Elle détestait les trouillardes. Elle savait ce que faisait Vyro, et quel était sa réputation parmi ses employées, mais elle ne supportait pas que ces gamines tremblent à la vue du bourreau. Etre une pute et ne pas se contrôler, ça ne devait pas aller ensemble. Elle soupira, et se saisit du plat de viande chaudes. « Ramène de l’öl. Et un peu d’alcool fort. » On ne savait jamais avec lui, mieux valait tout prévoir.
Elle lui ramena sa viande. « Voilà de quoi te sustenter. Désolée de l’attente. » Elle se doutait bien qu’elle se devait de le servir. Et quand bien même ne lui aurait il pas demandé… Lorsqu’on était prostituée, on était servante, que l’on soit la mère maquerelle ou une timide débutante. Elle s’agenouilla, toujours nue et marquée par ses dents et ses ongles, pour lui couper sa viande et le servir. Les gestes réflexes que sa première matronne lui avait fait entrer dans la tête avec des hurlements et des gifles revenaient par terre. Toujours regarder par terre, et ne croiser son regard que furtivement. Toujours garder un petit sourire, sans avoir l’air niaise ou trop heureuse. Avoir des gestes assurés et élégants. Elle le laissa se nourrir. Quant à elle, elle pouvait passer autant de temps qu’elle voulait sans manger. La rue lui avait appris la faim. Elle laissait vagabonder ses pensées – néanmoins toujours attentives à précéder les moindres désirs de Vyro. Elle savait ce qui allait se passer après. Jusqu’ici, rien n’avait été vraiment différent d’un client plus violent (si ce n’est ces regards froids qui la paralysait et ces morsures qui la marqueraient pour plusieurs jours). Mais lorsqu’il aurait finit, il ouvrirait l’armoire et… Et elle ne savait pas ce qu’il lui ferait, justement. Il pourrait tout aussi bien se contenter de la frustrer avec quelques coups, que la torturer pendant des heures. C’est cet incertitude qu’elle aimait. Dans la brume, tout est merveilleux…
Vyro
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Âge du personnage : Vingt cinq longs hivers gelés. Ascendance : Sang-mêlé Statut : Bourreau, authentique et unique. Particularités : Bourreau cruel et sans pitié Sang-mêlé Casse des objets lorsqu'il devient enragé Ne sort jamais sans arme Considère sa soeur Hella comme sa propriété Pratique l'inceste comme le lancer de hache Tueur sans remords Responsable de la disparition de son père Ne fait pas confiance aux grandes familles Travaille pour la famille Heill Vend ses talents au plus offrant N'aime pas les portails magiques Voyage énormément Forge des armes de qualité Est parfois accompagné d'une meute de chien ... Points : 125
« Voilà de quoi te sustenter. Désolée de l’attente. » Vyro hocha la tête mais ne répliqua pas, occupé à porter à sa bouche un morceau de viande saignante, comme il l'aimait. Juteuse et pleine de sang, à s'en mettre plein les doigts, le menton et même une partie du torse. Il vida sa chope d'une traite pour faire passer la nourriture, avant de se resservir. Il se moquait bien du jus brûlant qui dégoulinait le long de son visage pour poursuivre sa route dans son cou. Il contentait son estomac affamé, rien d'autre n'avait d'importance. Pas même Vigdis, installée à ses côtés comme une bonne maîtresse. A la place, il lorgna un instant sur les accompagnements proposés avec la viande mais aucun ne parvint à susciter assez son intérêt pour qu'il daigne y goûter, préférant se contenter de la viande et de l'alcool. Une petite éternité plus tard, le gracieux bourreau de Skuli se fendit d'un rot retentissant avant de sourire, signe qu'il était suffisamment content du service pour ne faire aucune critique. C'était assez rare pour être mentionné, dans la hutte close. Les colères du meurtrier officiel alimentaient les rumeurs et les ragots de l'établissement, dépassant même les frontières des murs pour aller se transmettre de bouche à oreille à des ouailles n'ayant jamais traîné dans l'antre de la luxure. Un nouveau rot s'échappa des lèvres de Vyro et il aboya « Sers moi à boire, j'ai soif. » Toujours aussi gracieux, élégance incarnée dans ce corps d'ours mal léché, il entreprit de se nettoyer les doigts avec d'affreux bruits de sucions. Du coin de l'oeil, il surveillait la catin partie lui resservir de l'alcool, observant avec intérêt le cul ferme et rebondi, les hanches étroites mais très féminine, la cascade de cheveux sombres qui s'arrêtait quelque part au dessus des reins ... Il esquissa un sourire gourmand, en voyant Vigdis revenir vers lui avec sa boisson à la main.
D'un geste abrupte, il s'empara de sa chope et la vida de quelques gorgées goulues et bruyantes, avant de la déposer sur le sol non loin de lui. D'un autre mouvement peu délicat, il fit tomber la putain sur ses cuisses et lui ordonna de nettoyer le jus sur sa peau. Sur son menton, sur son cou, sur son torse ... Il n'avait rien contre la sensation désagréable de coller un peu mais il devinait que la langue de sa maîtresse saurait retirer cette substance d'une façon autrement appréciable. D'un ton rauque, il demanda « Des informations intéressantes, ces derniers temps ? » Les affaires des vikings étaient toujours fructueuses mais rien n'était plus alléchant que les manipulations politiques qui se jouaient actuellement. La situation de Skuli avaient été pas mal ébranlée et Vigdis pouvait lui apporter des renseignements que certains paieraient très cher pour obtenir. Mais outre l'argent facile, Vyro aimait bien se tenir au courant des manigances qui se jouaient dans les rangs des lignées pures. Il n'avait aucunement confiance en ses prétendus employeurs et il préférait avoir une longueur d'avance, si jamais il devait se voir retiré de ses fonctions. « J'ai ouïe dire que les pètes-sec étaient un peu paniqués, en ce moment ... quelque chose à voir avec l'attaque des rebelles dans le port. Tu sais quelque chose ? »
Dans la foulée, il fit glisser ses mains sur le corps de sa maîtresse pour aller lui agripper la poitrine et la malaxer entre ses doigts de brute, s'amusant des frissons et des sursauts qu'il lui arrachait. Du bout des pouces, il s'amusa à pincer, tirer, chatouiller les tétons sensibles. Durs sous ses doigts, les petits boutons de chair se tendaient, comme pour réclamer d'autres supplices, d'autres tortures. Brutalement, Vyro appuya dessus avec la pulpe de ses pouces pour les enfoncer dans les seins, arrachant un petit cri à la jolie brune. Mais Vyro ne l'entendait pas de cette oreille, grognant d'un ton agacé « C'est pas terminé, je colle encore. » Lâchant un des seins de Vigdis, il utilisa ses doigts libres pour ramener le visage de la catin contre son torse poisseux de jus de viande. Lorsque tout le jus fut retiré, il autorisa Vigdis à reculer et à reprendre son souffle, caressant toujours les seins avec sa délicatesse légendaire. Interrogateur, il arqua un sourcil et en serra un entre ses doigts en réclamant des réponses d'un ton impatient « Alors, ces informations ? »