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 A corbeau vaillant rien d'impossible | ROSA

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Olafr Öfugr
Olafr Öfugr

Pseudo : fried tofu (tiff)
Crédits : caf-pow.
Avatar : Isaac Hempstead-Wright.
Ici depuis le : 29/12/2013
Messages : 100

Âge du personnage : 14 ans.
Ascendance : Öfugr pur souche.
Statut : Mage ancestral à plein temps, dompteur de corbeaux.
Dédoublement de personnalité : Le loser et la bergère.
Points : 35

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(#) Mer 5 Fév - 11:15



A corbeau vaillant...
Ou comment Rosa Heill périt dans d'atroces souffrances


Participants • Rosa la fourbe.
PNJ ? Un corbeau entre la vie et la mort.
Statut du sujet • Libre à quiconque de squatter, soyons fous.
Date, mois, année • Þorri 1296.
Lieu • Pas loin du château.
Moment de la journée • Fin de matinée.
Météo • Il commence à neiger, et on meurt de froid.

Je ne souhaite pas que les Nornes interviennent dans ce sujet
photographie ©tumblr
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Olafr Öfugr
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Pseudo : fried tofu (tiff)
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(#) Mer 5 Fév - 12:53

En cette fin de matinée, les élèves les plus téméraires profitaient des dernières tombées de neige, formes sombres rendues gauches par d’épaisses fourrures, confiées par des proches soucieux de la survie de leur marmaille. Les cours ne reprendraient que dans une heure, et les sorciers, le ventre plein d’un solide déjeuner, se prêtaient à des jeux hivernux dans un froid à geler un draugr. Bientôt, ils fuiraient les températures peu clémentes pour retrouver la chaleur du foyer –vraisemblablement bondé, à cette heure- laissant l’irréductible Olafr seul à seul avec sa bête. Il avait abandonné Hans à son ragoût, sans avoir le besoin de prétexter à plus urgent : avec les mois, le Järnsida avait bien fini par comprendre que lorsqu’Olafr Öfugr se sentait le besoin de prendre les devants, appelé à une mission ancestrale et particulièrement absconde pour tout non-initié, il était inutile de chercher à le retenir. De toute façon, il le rejoindrait bien assez tôt –et puis s’il fallait le regarder jouer avec son corbeau jusqu’à ce qu’engelures s’ensuivent, mieux valait profiter encore un peu de la chaleur relative de l’intérieur, le nez dans un plat qu’il tenait à finir.

Les bottes d’Öfugr s’enfonçaient dans la neige fraîche comme dans du beurre, lui engloutissant les jambes jusqu’au genou ; aussi ne chercha-t-il pas à aller crapahuter plus loin, tout juste à l’écart d’un petit groupe d’élèves chahuteurs, plus intéressés par leur bataille de boules de neige que par l’apparition du gamin au corbeau.  Il leur jeta un coup d’œil furtif. Il lui faudrait demander à sa tante d’ensorceler ses nouvelles chaussures, car s’enfoncer dans le manteau neigeux comme n’importe quel braell le couvrait de honte. Dans sa main, l’oiseau poussa un croassement sinistre, et, en guise de caresse, Olafr passa une main gantée sur son crâne, comme pour se faire pardonner de l’avoir tiré du confort vétuste de la volière. Il y serait bien resté pour reprendre là où ils s’étaient arrêtés, la fois précédente, mais deux sang-purs insignifiants avaient choisi de folâtrer entre les fientes de volatiles. Un regard outré et un visage rouge margygr plus tard, il avait dévalé les escaliers de la tourelle pour aller se réfugier ailleurs.

Hugin, malgré le froid, semblait ne pas en vouloir à celui qui se considérait déjà comme son plus fidèle allié ; il avait récupéré le corbeau à la patte folle quelques semaines plus tôt et, voyant en lui un signe des mages, qui n’avait certes pas autant de poids que l’apparition subite de ce loup qu’il attendait toujours, il avait pris soin de lui, jusqu’à lui affubler le patronyme du célèbre compagnon d’Odin. Il fallait préciser que le viking en herbe n’en était pas à son coup d’essai : celui-là devait bien être le cinquième Hugin sur qui il avait jeté son dévolu, pour sa docilité, d’abord, et ce lien dépassant les âges qu’il avait senti se tisser, ensuite. Mais cette dernière spécificité était inhérente à de nombreux oiseaux, comme le lui avait souligné un des frères de Hans, ce crétin de Kris Järnsida.

Alors que le ciel bas saupoudrait Midgard des premiers flocons du jour, Olafr, inspiré par ce paysage mystique, étendit son bras de manière très solennelle. « Va. », fit-il avec le visage de celui qui ne doute de rien ; Hugin, réceptif au sérieux de son maître, déploya ses ailes, et, d’une brève poussée, s’élança dans les airs. Un temps de Raido, Olafr manqua d’abandonner son expression d’adulte, cet air d’Odin et de Thormund mêlés qu’il se donnait, pour se laisser aller à la beauté du spectacle. S’il n’avait pas été la réincarnation d’un mage ancestral, il aurait sûrement pu se faire artiste, rendu sensible au tourbillon noir qui voltigeait dans le rideau de neige. Hugin volait, volait, vira en inclinant les ailes ; la neige tombant plus drue, l’humain dut faire un effort pour le distinguer, quelques mètres plus loin. Il le perdit de vue. Et quand il lui réapparut, plus proche alors, ce fut pour mieux le voir choir, poids mort atteint par un mal inconnu. « Hugin ! », cria-t-il d’une voix qui, si elle avait débuté dans les graves, se perdit quelque part dans les aigus ; alliant l’action à la parole, il se précipita vers l’endroit où il l’avait vu tomber. Ce qu’il y vit lui coupa le souffle, projetant son palpitant contre sa cage thoracique, le précipitant à genoux dans la neige. Le corbeau gisait sur une blancheur teintée de sang, transpercé par une flèche qui lui avait fait la grâce de lui épargner le cœur.

Olafr déglutit douloureusement et, les sourcils froncés d’une tristesse et d’une rancœur qu’il savait passagères, releva le visage pour découvrir le coupable. Qui se révéla n’être autre qu’une coupable, une saleté de Heill, un minois de peste flanqué sur un cou de grue dont la réputation de cœur de margygr n’était plus à faire. « Regarde ce que tu as fait. », laissa-t-il tomber durement, penché sur le blessé qui, de douleur, gigota en poussant un croassement à fendre l’âme. « Tu viens de descendre Hugin, fidèle serviteur d’Odin. Te rends-tu seulement compte de l’affront que tu viens de commettre ? », continua-t-il en imitant un grand-père à l'éloquence remarquable, sans porter les mains à la bête, qu’il ne regardait déjà plus.
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Rosa Heill
Rosa Heill

Pseudo : Adri - Ad Gloriam
Crédits : Mocking Jay
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Ici depuis le : 18/11/2013
Messages : 183

Âge du personnage : Quinze ans
Ascendance : Sang Pur
Statut : Étudiante
Particularités : Fille de Jarl. Ewai.
Points : 15

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(#) Ven 14 Fév - 21:33

Un flocon de neige meurt sur le bout du nez de Rosa.
Qui éternue discrètement. S'enfonçant dans les fourrures de son manteau elle réajuste son col. Une flammèche éclot dans sa paume. Qu'elle referme. Le feu renait dans son autre main. Les doigts s'agitent vers le ciel et la flamme devient soleil. L'étoile infime tourbillonne lentement avant d'éclater. Les quelques étincelles s'écrasent plusieurs mètres plus bas, dans la neige.
Perchée sur sa branche d'arbre, Rosa attend. Quoi, elle ne le sait pas. Les nuages sont capricieux pour Þorri ; ces quelques gouttes de glace marquent le début d'une journée peu clémente.
Sortie pour s'entraîner au tir à l'arc, elle s'était vite découragé, préférant profiter pleinement du calme de la forêt. Cela faisait plus d'une dizaine de minutes qu'elle patientait dans le froid, sans savoir l'heure qu'il était. Coupée du monde.
Les nuages dissimulaient si parfaitement l'astre de lumière qu'elle eut une pensée pour son père. Comme les nuages, il savait masquer la lumière d'évènements trop sombres pour qu'il laisse la plèbe s'y intéresser. Cela allait de ses simples coucheries aux disparations suspectes de jeunes hommes ambitieux.
Un chuchotement. Une oreille qui se tend. Des yeux qui se ferment. Le frémissement des feuilles que l'on dérange. Sa chance.
Rosa tire et arme son arc avec la vivacité qu'on lui connait. Ses doigts tirent sur la corde. Délicatement, elle se redresse. Tendue comme la corde de son arc.
Un homme ? Non. Une bête qui s'est échappée du labyrinthe ? Peut être. Le Draugr dont parlent toutes les gamines écervelées ? Absurde.
L'ombre jaillit du feuillage à quelques mètres. La tension dans ses doigts se relâchent. La mort s'élance. Frôle une branche d'un peu trop près. Déviée, la flèche transperce l'aile du corbeau qui retombe lourdement. Avec plus d'élégance, Rosa saute pour atterrir sur le sol. Embêtée, elle se faufile entre les troncs d'arbres pour retrouver la créature. Quelques secondes plus tard, le cri d'une fillette l'alerte.
En quelques enjambées, elle retrouva la presque dépouille. Et un ... garçon. Aucune fille. Elle prit un temps pour observer autour d'elle, et ne vit personne d'autre. Ses dents se figèrent dans sa lèvre inférieure pour l'empêcher d'éclater de rire.

- Regarde ce que tu as fait.

Un visage familier ... Olafr Ofugr.  Rosa rangea l'arc dans son dos et s'approcha sans vraiment remarquer que le petit homme lui adressait la parole. Sous l'assaut des croassements du mourant, son estomac accoucha d'un sentiment qu'elle connaissait peu : le remord.

- Tu viens de descendre Hugin, fidèle serviteur d’Odin. Te rends-tu seulement compte de l’affront que tu viens de commettre ?

A genoux devant le corbeau, Rosa releva la tête. Lentement. Incrédule. Le jugement se lisait parfaitement dans l'œil de la Heill qui ne cessait de fixer  Olafr.
Elle prit peur. Peut être avait-elle discuté deux trois fois avec l'adolescent. Les familles Heill et Ofugr avaient bien trop de poids sur l'échiquier pour qu'ils ne se soient jamais croisés, pour qu'ils ne se soient jamais assis à la même table. Échanges de politesse, rires hypocrites, rien d'autre. On l'avait prévenu quant aux délires du petit et cela l'avait toujours inquiété. Les fous sont imprévisibles. Dénués de raison, on ne peut prophétiser leur comportement chaotique. Et si cet énergumène décidait de lui sauter dessus, là tout de suite, pour lui mordre la gorge ? La démence ne s'explique pas. Malgré la colère qu'il exprimait, elle ne sentait aucune violence dans son regard ; aussi inoffensif que son corbeau.
Et pourtant, elle déglutit. Puis baissa la tête. Inspira. Expira. Calme. Si elle se montrait calme, il n'avait aucune raison pour vouloir la manger. Alors elle se reconcentra sur l'animal.
Toujours en vie certes, mais le corbeau n'était franchement pas dans la meilleure des formes.

- Je suis sincèrement désolée pour ton ami, Olafr. Mais je sais quoi faire, fit-elle en affichant un sourire qu'elle maîtrisait à la perfection.

Alors elle improvisa. Pendant qu'elle fouillait dans sa sacoche espérant y sortir une solution miracle, son cerveau la replongea dans une scène qu'elle avait vu une centaine de fois. Sa mère traçant quelques runes sur les bandages de son frère tout juste sorti d'un combat. Un combat avec un jeune de son âge, avec leur cousine, avec un chien ; n'importe qui, n'importe quoi.
Son index dessina quelques runes dans la neige qui s'illuminèrent légèrement lorsqu'elle posa son doigt sur l'abdomen du corbeau. Alors qu'il s'agitait fébrilement, la magie sembla le calmer.
L'arme avait transpercé l'aile sans difficulté ; Rosa brisa la flèche afin de séparer la pointe de fer de son support. Du corps meurtri, elle retira le bout de bois.

-  Par le plus grand des hasards, aurais-tu de ... l'alcool sur toi ? Ou quoique ce soit pour désinfecter.

Elle tira de sa poche un mouchoir de soie. Un cadeau de sa mère.
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Olafr Öfugr
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(#) Mer 19 Fév - 9:16

Rosa Heill venait de courber l’échine devant son ton impérieux, comme vaincue par sa supériorité écrasante. Il fallait croire qu’en un millénaire, il n’avait rien perdu de son autorité de grand mage. Cette certitude renforcée par l’attitude soumise de la meurtrière, Olafr au contraire releva le menton, toisant la gamine –qui pourtant avait un an de plus que son enveloppe corporelle- de toute sa hauteur, soit pas très haut, puisque ses bottes inlassablement s’enfonçaient dans la neige, malgré l’application qu’il mettait à ne pas trop remuer. Elle pouvait avoir honte de ses actes, la Heill, et s’écraser devant ce noble courroux qui l’avait arraché à la vue déchirante de son corbeau à l’agonie. A moins qu’il ne se fût détourné pour mieux échapper à la vision du sang, qui ressortait d’autant plus à la blancheur de la neige -heureusement pour lui, le teint naturellement laiteux, il était dur de dire s’il avait pâli à la vue de la blessure. Mais Odin ne détournait le regard pour rien au monde. Odin, détenteur d’une sagesse incommensurable, témoin de tous les massacres de l’humanité, avait même, lorsqu’elle était venue le cueillir, regardé la mort bien en face.

Ton ami. Les mots résonnèrent dans le crâne d’Olafr qui, les sourcils toujours froncés comme un Thormund à qui on avait présenté une Elfi accrochée au bras d’un dragonnier, regarda Rosa s’affairer pour remédier son erreur. Un ami, vraiment ? Pas plus qu’un simple serviteur à ses yeux. Ces derniers passèrent de la Heill, désormais accroupie, à la bête qu’elle tentait de soigner. Olafr lui, ne bougea pas d’un pouce, malgré son visage qu’il sentait s’engourdir sous le froid mordant du jour. Hugin se serait-il laissé transpercer par une flèche comme le plus vulgaire des corbeaux ? S’agiterait-il en croassant, sous le nez de son maître ? Il ne voyait désormais plus la dignité qu’il avait cru lire dans les iris noir d’encre de l’oiseau. Pire, il était pris d’une pitié qui le révulsait, infligeant à son cœur  un sentiment insupportable qui l’entraîna irrémédiablement plus au rejet. Cette faible bête n’était pas digne de lui. Il s’était fourvoyé en voyant en lui le digne héritier de Hugin. En tant que maître des corbeaux, n’était-il pas tenu écarter les plus faibles, et de veiller à ce que l’équilibre de l’espèce se perpétue ?

« Non. », fit-il dans un souffle, se battant contre la nausée qui lui montait dans la gorge, le regard rivé sur le corbeau, toujours. « Qu’est-ce que tu  lui fais ? », ajouta-t-il d’une voix plus forte, où perçait son mécontentement –et son malaise, qu’heureusement pour lui, loin des considérations mystiques et des jugements d’Öfugr, Rosa ne parviendrait que difficilement à identifier. Il savait pertinemment ce qu’elle était en train de le faire, pour avoir vu la magie des runes s’opérer maintes fois, mais c’était de voir le corbeau s’apaiser, pour mieux se remettre de sa blessure, qui le poussait à réprimander la Heill plus fortement encore, presque paniqué à l’idée de la voir remettre le blessé sur pattes. « Laisse-le tranquille. » Elle avait sorti de quoi lui bander l’aile, et Olafr réitéra son ordre d’une voix plus ferme. « Laisse-le, je te dis. » Il lui prit fermement le bras pour l’empêcher d’aller au bout de son geste et, sans lui accorder plus d’attention qu’un malheureux regard courroucé, il la relâcha pour se pencher vers le corbeau rafistolé par la gamine ; ce dernier croassa de plus belle lorsqu’il se retrouva dans l’étau de ses bras, faussement cajolé contre le torse sévère d’Olafr. « Laisse-moi m’en occuper. », fit-il en repliant l’aile meurtrie, ignorant les plaintes de sa victime, tentant de maîtriser l’expression de son visage sous la dureté de la décision qu’il était en train de prendre. Si on pouvait d’abord croire à une farouche volonté de le soigner par lui-même, il suffisait de voir le pincement à la fois peiné et résolu de ses lèvres pour comprendre qu’il comptait faire valoir son droit de vie et de mort sur celui qui, quelques minutes auparavant, était encore l’un de ses plus fidèles alliés.

Il se détourna de Rosa et prit la direction de la forêt, la bottine déterminée à fouler le sanctuaire qui abriterait les derniers instants du corbeau.
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