Région d'origine ● Noregr. Date de naissance ● Heyannir 1262. Âge ● 33 ans. Nature du sang ● Pure. Particularités magiques ● Il n'en a pas à part être du genre dépressif une fois sur deux. Métier/études ● Professeur de dracomagie à Dürmstrang.

Il peut parler pendant des heures de dragon. Au point d'en endormir parfois certains élèves. ● Il ne se sépare jamais de ce qu'on peut appeler un objet fétiche, c'est à dire un morceau de griffe de dragon qu'il a pu récupéré il y a des années de ça, lorsqu'il a aidé à tuer son premier dragon. ● Si le reste du temps il a du mal à créer le respect chez les autres, un acte l'aide à attirer malgré tout un peu de gloire : avoir prétendument réussi à voler à dos de dragon. La rumeur ne vient pas de lui à la base mais il ne la nie pas pour autant, laissant planer le doute sur la véracité de celle-ci. ● Force tranquille, on a rarement vu Hrolfr s'énerver ou tout de moins le montrer. Il a une très grande patience. Cependant, Hrolfr avouerait sans honte que malgré tout, si certaines limites étaient dépassées, il serait méconnaissable. Ceux qui ont pu chasser à ses côtés lorsqu'il était plus jeune ne pourraient même pas imaginer ce dont il serait capable. ● Il tient ses yeux de sa mère. ● Ses armes de prédilection sont une hache et un bouclier. Rien de très extravagant. Simple et efficace. ● Ouvert d'esprit, Hrolfr est quelqu'un à qui tout le monde peut se confier sans avoir la peur d'être jugé.

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Et vous, la pureté du sang, vous en pensez quoi ?

La pureté du sang n'a pas grande valeur à ses yeux. On juge la qualité d'un homme par son intelligence, sa bravoure et son honnêteté. Ses convictions sont motivées par le fardeau que traine les Lärson depuis des générations. Branche directement liée à celle des Öfugr, ceux-ci l'ont pourtant rejeté pour des raisons que personne ne sait expliquer de nos jours. Mais plutôt que de réfléchir et de peut-être changer les choses, les Öfugr restent bornés sur une décision qui n'a sans doute plus le moindre sens aujourd'hui. Hrolfr, comme ses ainés, a eu du supporter les moqueries due à son nom, mais ses parents l'ont éduqué de manière à ce qu'il en reste fier. Après tout, tenir tête aux Ofugr, c'est quelque chose d'honorable. Il a plutôt bien vécu tout ceci, même si sa timidité s'est majoritairement formée pendant cette période. Alors oui, il est plutôt heureux de ne pas être lié à une famille qui lui semble bien trop ancrée dans le passé. Il serait prêt à aider les sang-mêlés dans leur tentative de révolution. Malheureusement, il sait que les Öfugr profiteraient de son occasion pour le renvoyer de Dürmstrang mais aussi de tenter de lui retirer ses "privilèges" de sang pur, et surtout son nom, duquel il est très fier et attaché malgré tout ce qu'on peut en penser.

Si vous ne deviez jurer que par un seul mage ancestral, ça serait lequel ?

Odin et Hermod seraient sans doute ceux dont il se rapproche le plus. Avide de connaissance, mais surtout en quête de nouvelles découvertes, étudier et voyager sont des choses qu'Hrolfr a passé sa vie à faire. Bien qu'il ait du arrêter de voyager une fois qu'il s'est décidé à devenir professeur de dracomagie, il n'en reste pas moins quelqu'un de très ouvert d'esprit, toujours ravi d'apprendre et de transmettre son savoir, même si trouver le charisme nécessaire pour s'imposer, mais aussi les mots, ne lui est pas toujours facile.

Quel souvenir avez-vous du labyrinthe de Dürmstrang ?

Hrolfr en garde un souvenir tout particulier. C'est là qu'il a croisé pour la première fois un dragon. Cette même créature qui lui a valu de sortir du labyrinthe seulement au bout du septième jour, puis qu'il s'est amusé à la suivre et à l'observer, comme s'il avait découvert le plus grand des trésors. Celui-ci n'était pas d'une espèce très hostile envers les hommes. Il effrayait malgré tout les potentielles autres créatures qui n'osaient pas s'approcher de son territoire, car Hrolfr n'en a vu que peu les quatre jours pendant lesquels il l'a surveillé. Ce qui semble être un échec aux yeux de tous est en réalité ce qui l'a poussé dans ce qu'il réussit de mieux aujourd'hui. Il a souvent subi des moqueries pour ce piètre résultat et il avait beau expliqué ce qui lui était arrivé, personne ne le croyait. Pendant toute sa scolarité à Dürmstrang, il n'a eu de cesse que de retourner régulièrement dans le labyrinthe pour le revoir, et le domestiquer. Cependant, il n'oublie pas les rudes nuits et les loups qui lui ont laissé quelques cicatrices durant son exploration, après avoir finalement abandonné le dragon. Il avait fini par s'échapper en trouvant par chance un passage secret servant de raccourci, ce qui l'amena plus rapidement à la sortie et l'évita d'en sortir encore plus tardivement.

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Ses parents étaient des commerçants itinérants. Hrolfr a très vite eu l'habitude d'aller en mer avec eux. Fils unique, ils ont toujours formé une famille soudée. Malheureusement, alors qu'il avait seize ans, ils ont disparu en mer, attaqués par des margygrs. Ce sont un oncle et une tante qui l'ont recueilli, mais jamais ils n'ont pu les remplacer. Hrolfr n'a jamais su se remettre de cette perte. Il garde en lui une blessure profonde qui font encore aujourd'hui de lui quelqu'un qui porte la tristesse sur ses épaules. Celle-ci se fait parfois plus lourde, sans vraiment qu'il ne sache pourquoi. Hrolfr en est devenu donc très lunatique, il est capable de faire preuve d'humour et force comme il peut être complètement éteint quelques heures plus tard.

Les dragons sont des êtres qui le fascinent, bien plus qu'il n'est fasciné par ses semblables. S'il avait un temps entamé une carrière de chasseur une fois sorti de Dürmstrang, il a estimé qu'il avait plus à en apprendre en les étudiant et en tentant de les comprendre. C'est ainsi que vers ses vingt-six ans, il change de voie et part à la recherche de dragons pour les observer. On le prend souvent pour un fou à aimer autant ces créatures là. Sans doute se réfugie t-il auprès de ces bêtes qui ne lui demandent rien. Au moins, il n'a pas à subir les regards. Il n'a pas à subir les jugements. Et il ne se sent lui-même qu'en leur compagnie. Il peut passer des jours à les regarder et décrypter leurs comportements. Les dragons évoquent liberté et pouvoir à ses yeux, des choses qui lui semblent inconnues et qu'il n'a jamais vraiment eu la sensation de posséder. Avec les enfants aussi, il est à l'aise la plupart du temps. Mais sans trop savoir pourquoi, il se renferme énormément face aux autres. Quoi qu'il en soit, cette passion est ancrée jusque dans sa peau, tant il possède de cicatrices de coups de griffe et de brûlures. Il n'a pu s'approcher au plus près que de jeunes spécimens, les adultes étant bien trop grands et dangereux. A trente ans, il se présente devant le conseil de Dürmstrang pour devenir professeur de dracomagie, estimant qu'il avait acquis un savoir assez important pour le transmettre aux autres jeunes sorciers. C'était sans compter sur les Öfugr, scandalisés par une telle demande, qui ont tout fait pour retarder son accession au poste. Il a d'abord été assistant pendant deux ans. De quoi ne pas aider à Hrolfr puisqu'à cet âge, on est rarement un simple assistant. Adoptant un comportement exemplaire pendant cette période, les Öfugr n'ont pas pu le tenir à l'écart encore bien longtemps et les autres membres du conseil ont fini par l'accepter en tant que professeur à part entière. Depuis trois ans, il enseigne donc aux étudiants d'une école qui lui laisse des souvenirs bons comme mauvais, qui lui a permis de faire des rencontres, des personnes qui comptent encore parmi ses amis les plus proches.