Âge du personnage : vingt-neuf ans Ascendance : sang-pur Statut : bannie de son clan ⎢guérisseuse quand la populace ose braver les traditions Particularités : Ancienne compagne du Jarl de son clan, elle fut considérée esclave avant d'être bannie par le nouveau dirigeant du clan, il y a quatre ans. Points : 35
Feuille de personnage LOCALISATION: Quelque part dans le Noregr JE COMPÉTITIONNE POUR: Skuli INVENTAIRE:
Région d'origine ● Ceux qui l’ont connu savent parfaitement d’où elle vient, où elle est née. Fille du Jutland, enfant de Krákaborg, la ville des corbeaux. Aujourd’hui, ceux qui la croisent ne sauraient apposer une contrée à son faciès, par ailleurs, le regard ne s’attarde pas plus dès lors que la marque des bannis est discernée. Quant à la concernée, la voilà qui ne considère plus sa contrée comme étant sienne, s’installant là où son âme la guide, là où ses pieds la portent, bien qu’elle soit désormais établie dans l’une des forêts du Noregr. Date de naissance ● C’est en Sólmánuður qu’Hëylda vit le jour, précédée de son jumeau, Fënyr, au cours de l’année 1266. L’été s’était avéré paresseux cette année-là, néanmoins tout aussi brûlant que les années précédentes. L’engendreur des jumeaux, en raid durant cette période, ne vit sa progéniture qu’à la fin de la semaine impartie pour la reconnaissance, ce qui ne l'empêcha pas de faire ce qui doit être fait, sa fierté en menant plus que large. Il s’est murmuré, dans les méandres du passé, que la jeune femme est aussi représentative du Sumar que son frère peut l’être du vetr Âge ● 29 ans. Bien qu’il lui semble avoir cessé de compter les étés. Elle est encore en âge de perpétuer sa lignée, mais voilà des années qu’elle a cessé de croire en la possibilité de sentir de nouveau la vie prendre place dans ses entrailles. Nature du sang ● Pur, à bon entendeur. D’aucun n’aurait osé remettre le nom, ni même cette lignée en doute. Les Viggrinirr préservent leur dynastie depuis des générations, cela est inscrit dans les mémoires, cela aurait dû être pour toujours. Sans doute un mage a t’il trouvé amusant de briser la tradition. Particularités magiques ● À proprement parler, rien ne saurait distinguer Hëylda d’un autre sorcier. Comme ces derniers, elle utilise ses mains, réprouvant les bâtons de magie, qu’elle considère comme facile à égarer. Toutefois, sa magie est sans équivoque obscure, capable de blesser autant que de guérir, bien plus utilisée pour la seconde option. Elle fut considérée comme la meilleure sorcière de son clan, quand son jumeau était meilleur guerrier. Métier/études ● Lorsqu’elle quitta Dürmstrang, ce fut dans la voie de la guérison qu’Hëylda voulut se lancer. Un mariage arrangé brisa toutefois ses intentions, faisant d’elle l’épouse du Jarl d’un autre clan. Ses obligations furent dès lors toutes autres, néanmoins, elle eut toujours l’occasion de mettre son talent à disposition d’autrui, lorsqu’elle n’était pas vouée à être montée par son époux. Désormais, tout cela n’a plus d’importance, elle n’est plus rien, si ce n’est la bannie de la forêt, celle que l’on va secrètement voir pour des désagréments dont nul autre ne saurait se débarrasser. Quand on reconnaît le talent, l’idiotie serait de le gaspiller.
AU TEMPS DE GRÂCE — De mémoire, personne ne l’a jamais vu pleurer une seule fois. Pas même lorsque son frère lui a foutu une raclée monumentale pour l’avoir humilié durant un tournoi. ✧ Comme certains enfants, elle eut la possibilité d’apprendre le maniement des armes avec son paternel, au même titre que son jumeau. Ce dernier toutefois, s’est toujours avéré bien meilleur qu’elle dans cette discipline, quand elle s’est montrée inégalable en magie. ✧ Ses pouvoirs se manifestèrent le même jour et la même heure, à quelques secondes près, que son jumeau, durant une joute verbale plutôt animée. ✧ Si elle se montre plutôt réservée, calme et douce… ce visage disparaît sitôt que le respect lui ai manqué ou qu’elle doit défendre son honneur. La digne fille de Baelfaë Viggrinir. ✧ Lors de leur entrée à Dürmstrang, son jumeau et elle restèrent 3 jours dans le labyrinthe, soudés comme jamais, et tenant à survivre suffisamment longtemps pour prouver leur habileté. Ils en sortirent avec suffisamment de marques prouvant leur habileté au combat… et leur caractère suffisamment opposé pour les confronter toutes les 2 heures et 33 minutes. Même lorsqu’ils parvenaient à dormir.✧ Elle fut promise au Jarl du clan voisin (43km au nord) depuis l’âge de 18 ans, sans jamais le savoir, et seulement parce qu’elle était considérée comme une beauté. ✧ Bien qu’elle éprouva de l’affection pour son époux, elle n’en tomba jamais amoureuse, et eut l’honneur de lui donner un héritier. Leur couple, bien que possédant dix ans de différence, fut reconnue comme étant aussi chaud qu’un sumar. ✧ Son fils mourrut deux ans après sa naissance, emporté par la fièvre. ✧ Son époux mourut lors d’un défi exigé d’un homme convoitant la place de chef de clan. Ce fut à cet instant-ci que la vie d’Hëylda prit un autre tournant, lui évitant la mort, mais lui octroyant un statut plus bas que terre : esclave.
Douce, bien souvent au visage bienveillant, d’une loyauté infaillible, d’un regard attentif sur son entourage, le sourire proche du rire, moqueuse, prompte à taquiner autrui, observatrice, patiente jusqu’au point de non-retour, potentiellement dangereuse, de rusée à déterminée, entêtée, émotionnellement lente, diplomate en bien des circonstances, redoutable pour d’autres, observatrice, méticuleuse, artiste, joueuse et ensorceleuse, frivole avec les uns, distante pour les autres, incapable de ne pas résister aux avances belliqueuses de son jumeau, fière et passionnée.
LA CHUTE DE LA BANNIE — Bien qu’elle eut dût mourir lorsque le nouveau Jarl prit possession de sa maison, et de ses biens, le sadisme de ce dernier la condamna à l’esclavage, à son propre service. Les rumeurs concernant la prise de force de l’ancienne comtesse se propagèrent bien vite. ✧ Hëylda eut l’audace de résister aux assauts du Jarl pendant trois mois avant que les jours ne deviennent plus durs à vivre. Ce fut lors d’une énième tentative de viol qu’elle prit son courage à deux mains, mettant à disposition sa fureur guerrière et quelques étincelles de magie avant de menacer de castrer le nouveau chef de clan, non sans avoir déjà enfoncé la lame suffisamment près des bijoux de famille pour pouvoir mettre sa tentative à exécution. Cet acte acheva sa sentence. Elle perdit la bataille et fut jugée de trahison, de nécromancie avant d’être bannie. De fausses raisons, suffisantes néanmoins pour l’exiler. La marque des bannies lui fut apposé sur l’œil droit, pratiquement impossible à cacher. ✧ Elle quitta le village qui l’avait accueillie pour son mariage deux jours suivant son procès, aidée dans le plus grand secret par une de ses anciennes servantes, considérée comme une amie. ✧ Elle marcha plusieurs jours avant de trouver un endroit pour se reposer. Le premier d’une longue série. ✧ Elle a remit les mages en doute, sa religion, sa propre personne. ✧ A développé un talent certain pour le chapardage subtil. ✧ Elle vit aujourd’hui dans la contrée voisine de la sienne, accompagnée par un loup commun qu’elle a recueillie un an plus tôt. ✧ Bien que dite bannie, elle aime déambuler le plus près possible des gens, comme un rituel pour ne pas tomber folle. ✧ Avec les années et des recherches, elle a apprit à dissimuler magiquement sa marque maudite, mais jamais plus d’une heure. ✧ Malgré sa punition, certains viennent la trouver lorsqu’il n’existe pas de solutions aux maux dont ils souffrent. Durant ces instants, elle demeure silencieuse, respectant en grande partie les lois du bannissement. ✧ Elle se montre assez agressive lorsque les hommes approchent ses terres. On raconte que certains ont été retrouvés pendus, tête en bas, gorge tranchée. Des sacrifices… ou une mise en garde.
Plus encline à considérer toute forme de danger, continuellement sur ses gardes, ne dort que d’un œil, lasse, mélancolique sans jamais cesser de se battre contre le lent et douloureux trépas, silencieuse, plus redoutable que bienveillante, fantôme, fatiguée de marcher, le regard tourné vers l’horizon pour le cœur fermé au passé, muette intentionnelle, solitaire, observatrice exacerbée, effacée, survivante.
Et vous, la pureté du sang, vous en pensez quoi ?
Autrefois, dans une vie passée, la valeur du sang possédait une importance cruciale dans les mœurs, les coutumes et l’éducation des Viggrinirr. Valeur inculquée à la naissance, ancrée dans les gènes de cette famille depuis des générations, close d’un contrat passé avec les autres maisons. Violer une sang-mêlée, une sans-pouvoir, à la rigueur, mais par Odin, ne jamais laisser un bâtard voir le jour, voilà ce qui est enseigné aux futurs guerriers. Être admirée par un moins que rien, adulée par la vermine, pour peu que le regard ne s’attarde pas sur le fasciné, c’est là tout devoir d’une future épouse. C’est avec ces règles qu’ont grandi les jumeaux de Baelfaë Viggrinirr, fiers. Il fut dénoté pourtant une divergence entre les concernés, la fille se montrant bien plus tolérante que ne put l’être sa moitié, une bienveillance liée à ses talents de guérisseuse certainement. Aujourd’hui, bien que la valeur s’écoule dans ses veines, Hëylda l’abandonnée ne porte plus aucun jugement sur cette tradition, n’espère plus voir sa lignée s’étendre sur le monde. Son sang est d’une couleur rouge et tombe au sol pour nourrir la Grande Déesse Mère, au même titre que les autres humains.
Si vous ne deviez jurer que par un seul mage ancestral, ça serait lequel ?
Il fut un temps où Hëylda croyait en la bienveillance des mages, implorant leur nom durant les situations adaptées. Elle pria les Ases autant que les Vanes. Elle jura au nom d’Hel lorsque son monde s’écroula, puis ne laissa plus jamais ses lèvres supplier ces derniers. Elle les a aimé, détestés, avant de croire en l’abandon de ces derniers, puis le doute s’installa, un temps, suffisamment court pour qu’il paraisse pourtant une éternité. Elle a alors apprit à croire aux mythes, plus particulièrement à Fenrir, ce loup adopté par Loki. Quelles que soient ses croyances, elle ne les invoque plus, respecte leur silence et ne cherche plus à gagner leur faveur. Elle prend les cadeaux qui lui sont offerts, émet de la gratitude, mais ne demande jamais rien. Quand on a tout perdu, il est préférable de songer que ce que l'on possède peut de nouveau être enlevé.
Quel souvenir avez-vous du labyrinthe de Dürmstrang ? Ou ça vous fait envie ?
Les anecdotes de Baelfaë n’ont jamais cessé de laisser les jumeaux pensifs, rêveurs. Tard le soir, quand l’heure de dormir était passée, Hëylda et Fënyr pouvaient sans peine imaginer le labyrinthe, se lancer des défis quand au nombre de créatures que l’un et l’autre rencontreraient. C’était un jeu, un défi fermé, une impatience les gagnant à chaque mois les rapprochant de leur entrée à dürmstrang. Quand l’heure fatidique est enfin arrivée, quand l’heure d’entrer dans le labyrinthe s’est présentée, malgré leurs défis, malgré leur détermination à être meilleur que l’autre, les jumeaux n’ont pas put se résoudre à entrer séparés, se tenant côte à côte, plus fiers que jamais. Eux contre l’obscurité. Chacun exerçant son talent, veillant sur l’autre comme jamais, exerçant leur observation, communiquant à la manière de chasseurs. Traqueurs pourtant traqués, rencontrant leur première créature au bout d’une heure de marche, pas tout à fait tétanisés, impressionnés. Ils ont sut au premier regard que celle-ci était inoffensive, qu’ils ne craignaient rien, profitant de cet instant pacifique pour continuer leur chemin, élaborant une stratégie pour le cas où une autre bête serait bien moins clémente. La seconde fois, ils n’eurent pas cette même chance, mettant à disposition leurs ressources, un plan grossier, néanmoins plus ou moins efficace, mené par la chance. Les égratignures furent nombreuses, pas seulement légères, cicatrices marquées. La bête fut toutefois achevée au possible, fournissant le réconfort, et surtout une anecdote à raconter plus tard, pour frimer avant toute chose. Le jeune guerrier se reposa, tandis que la guerrière prenait la première partie de la nuit pour veiller, observant son environnement, développant un nouveau sens. Ils mirent trois jours à quitter le labyrinthe, non sans mal, rusant parfois pour échapper à certaines créatures, créant des passages où il n’y en avait pas, affrontant l’adversité, nouant quelques liens avec ceux qui étaient tout aussi perdus qu’eux… et s’affrontant l’un contre l’autre, leur caractère respectif les empêchant très certainement de s’entendre plus de deux heures. Hëylda prit sur elle d’y retourner plusieurs fois après sa première année, toujours armée d’un couteau au minimum, et bien souvent en raison des défis lancés par son jumeau maléfique, ou simplement par besoin d’observer la faune et la flore y prospérant.
“I will not fold. She's in control of everyone and everything”
Un sourire narquois venait de se glisser sur son visage, sans jamais entacher pourtant la lueur concentrée installée dans son regard. Un affront, l’ultime moquerie à l’égard de son adversaire. Le visage de ce dernier était on ne peut plus défiguré par la fureur, celle de vaincre la jeune femme du même âge que lui. Attitudes différentes, et pourtant les deux combattants étaient terriblement complémentaires, associés par leurs pensées, leurs postures, la couleur de leur cheveux encore incertaine, jusqu’aux traits mêmes ! Des jumeaux, comme il n’est pas commun d’en voir, terriblement semblables, comblant le manque de l’autre, du caractère à l’émotion. Lui, trop impatient, trop impulsif, vigoureux ; elle, suffisamment patiente pour deux, plus rapide et pourvue d’une ruse qui lui permettait de parer les coups de son frère aussi aisément que l’oiseau évite les griffes du chat. Le viking amorça une nouvelle attaque, plus brutale cette fois, pour déstabiliser la tenue de sa jumelle. Une parade effacée sous le bouclier levé, solide, couvrant pourtant à peine le rire sardonique. « Tu te bats comme une fille Fënyr ! » Un grognement bestial lui répondit, sitôt remplacé par un nouvel assaut que cette fois la blondinette ne put éviter, la repoussant en arrière, l’invitant à faire une roulade tout en lâchant son bouclier pour mieux se redresser. « Mieux. Allez mon frère, montre-moi de quoi t’es capable. » Ou comment pousser l’agacement au paroxysme. Derrière elle, autour d’elle, les vikings qui s’étaient réunis buvaient, pour certains commentaient la vigueur des deux enfants, d’autres riaient grassement. Leur père Baelfaë ; dit le géant ; était justement occupé aux trois, buvant sa bière comme du petit lait, tout en riant et en commentant à voix haute, jurant sur Thor sa fierté d’avoir engendré la progéniture qui se donnait en spectacle. Pas peu fier de ce fils possédant sa force, plus encore de sa fille aussi téméraire. Les départager n’avait aucun sens, chacun menant son adversaire à bout par la ressource qu’il possédait. Fënyr était certes robuste, Hëylda n’en était pas moins agile. Là où le blond était lent, elle était plus rapide. Étrange comme leur lien de naissance avait réussi à les départager, les rendant indissociables, les obligeant à être la force et la faiblesse de l’autre à la fois. Pour autre exemple, il ne faisait aucun doute que le fils du géant était doué avec une hache, mais incroyablement nul avec un arc. Voyez l’inverse pour la blondinette : incapable de manier correctement une hache mais ne manquant jamais sa cible sitôt un arc calé dans les mains. Les hachettes ? Aucun problème pour les deux. « L’UN DE VOUS VA T’IL SE DÉCIDER À COLLER LA RACLÉE DE SA VIE À L’AUTRE ?? » Finit par éructer Baelfaë, sa bière presque vide, sa barbe blonde ruisselant du liquide ambré. Ce n’était pas tant qu’il s’ennuyait, mais bel et bien conscient que la lutte, ce tournoi pouvait durer jusqu’à ce que l’un de ses enfants finisse par abandonner. Autrement dit : jamais. La lâcheté, l’abandon ne faisait pas partie de leur vocabulaire. Pis encore, c’était lui qui leur avait enseigné le maniement des armes, aucune chance de fait que l’un d’eux déclare forfait. Par le passé, lors d’un de leur entrainement, ne s’étaient-ils pas liés tous deux contre lui pour le faire tomber, incapables de dire stop, ou ne serait-ce que de chouiner dans les jupons de leur mère. Fierté. Éclat au fond du regard. Qu’il en soit ainsi, ce fut cet ordre qui indiqua clairement à sa progéniture qu’il était temps de mettre fin au jeu, et qui était mieux placée pour déclencher de nouveau les hostilités que celle qui était bien moins fatiguée et bien plus rapide ? Sa parade fut constituée de trois temps, la première consistant à esquiver de nouveau l’attaque de son frère non sans le narguer une fois de plus, puis de se placer derrière lui pour mieux lui asséner un coup de manche de hache à l’arrière du genoux pour le faire céder. Il aurait dû savoir qu’elle ferait ça, ne pensait-il pas de la même façon ? Quant au dernier coup… elle le mit à terre avant de lui coller la hachette sous le cou, indiquant plus que clairement qu’elle avait remporté la victoire. Un nouveau rire tonitruant vint emballer la foule, quand la jeune fille couvait avec malice la mine sombre de son frère. Elle savait : il allait lui faire sa fête dans pas moins de… Nul besoin de compter, elle était déjà à terre, le poing venant s’abattre sur sa joue. Elle venait de lui coller une raclée loyale, elle récoltait la déloyale, mais pas sans se défendre, hurlant en chœur avec son jumeau des insanités typiquement viking du haut de ses 17 ans. Il fallut bien deux personnes chacun pour les séparer, et à ceux qui s’attendaient à voir la jeune fille pleurer furent bien désarçonnés, trouvant à la place une mine moqueuse, ravie, nullement éplorée avant qu’elle ne se jette de nouveau dans les bras de son frère pour recueillir l’accolade fraternel, le baiser de la véritable victoire. Rancuniers ? Ces deux-là ? Rien n’aurait put les séparer, pas même la mort qu’ils s’étaient promit de défier ensembles. À la vie, à la mort.
Ainsi étaient les jumeaux Viggrinirr, soudés comme jamais par un amour fraternel, chacun apposant la marque de ce dernier sur l’autre. Délaissant le terrain qui avait servi à leur petite bataille, bras dessus dessous, riant à pleine gorge, rejoignant bientôt leur géniteur pour d’autres festivités toutes aussi réjouissantes. La nuit de Jól offrait un bon nombre de divertissements, dont un banquet qu’aucun ventre affamé n’aurait manqué. Un banquet que la jeune femme rejoindrait plus tard, après s’être rafraichie comme il se doit, car ne dit-on pas que c’est durant ce genre d’événement que l’on est susceptible de rencontrer son futur compagnon ? Considérée comme une beauté par certains de son village, il n’en demeurait pas moins qu’elle était aussi coquette que les autres femmes, veillant à porter une robe affinant au presque parfait sa silhouette, tressant à l’aide de sa mère sa chevelure blonde aux mèches pourtant brunes. Baelfaë avait renvoyé avec un coup de pied au derrière bon nombre de faux prétendants, veillant farouchement sur sa progéniture, reléguant parfois le sale boulot à son fils. Qu’elle soit courageuse et combattive était une fierté, mais qu’elle ait en plus les atouts majeurs d’une valkyrie ? Par Odin, il n’en demandait pas tant ! Pas pour autant que sa fille se retrouverait sans défense au beau milieu de trolls gourmands. Elle avait fini par rejoindre la table de sa famille, accompagnée de sa mère, une beauté n’appartenant qu’à Viggrinirr lui-même et qu’il ne se priva pas de mordre rapidement au cou pour la marquer, une fois de plus. Parfois, Hëylda enviait la complicité unissant ses parents, à peine jalouse de la relation les unissant… Elle en possédait une toute autre, certainement plus soudée avec son jumeau. Assis l’un à côté de l’autre, ils n’étaient pas réellement beaux à voir, chacun marqué par l’entêtement de l’autre, sa propre joue prenant une légère teinte violacée. Fënyr n’y avait pas été de main morte, pour autant, ils étaient égaux en bien des choses. Et sous leurs éclats de rire, les festivités continuèrent, les bocks s’entrechoquèrent. Par deux fois le jeune homme fit rencontrer le bois de la table aux curieux mendiants attirés par les courbes de sa jumelle, sous le regard amusé de cette dernière. Aucun homme ne réussirait à approcher la jeune femme tant que sa moitié n’accorderait pas son aval ou n’ait son attention détournée vers d’autres courbes. Inutile de le nier, la viking s’accommodait parfaitement de la situation, mangeant tranquillement ce qui se trouvait dans son assiette, buvant avec allégresse de même. Elle avait beau être aussi redoutable que son frère, elle n’en demeurait pas moins femme, jamais garçon manqué, laissant la grâce de Freyja guider chacun de ses gestes quand c’était celle de Thor qui animait son jumeau. Lorsqu’elle fut dérangée une nouvelle fois, son frère n’eut pas l’occasion de présenter sa nouvelle amie à l’étranger, ce dernier ayant eut la présence d’esprit de passer du côté de la désirée plutôt que de celui de son chien de garde. Une petite note d’intelligence qui plut à la jeune Viggrinirr, consentant à tourner son regard vert sur l’audacieux avant de retenir sa moitié d’un revers de main. Pour sûr, elle avait reconnu l’arrogant jeune homme, et deviné que son jumeau n’aurait pas la force nécessaire pour empêcher ce dernier de lui adresser quelques mots. Compliments pour la plupart, le reste… un babillage embrumé par la bière. L’essentiel toutefois, se retrouva caché sous un baiser qu’elle accorda à l’importun. Une promesse pour un tout autre type d’affrontement, bien plus chaleureux en cette nuit de Jól. « Que te voulait cet abruti d’Osbern ? » Ce fut un éclat de rire qui fut une réponse adéquate à cette question pleine d’animosité. Fënyr avait échoué dans son rôle, peu étonnant qu’il prenne aussi mal la victoire de l’adversaire. « Juste un baiser de celle qui t’as botté l’arrière-train. » et plus encore, mais cela, elle se garda bien de le préciser, ne s’évadant qu’un temps plus tard, se mêlant à la foule de ceux qui comme elle, souhaitaient profiter de cette nuit, abandonnant son frère ivre et déjà dans les bras d’une créature qui le ferait frémir de dégoût au matin. Elle n’eut qu’a faire quelques pas avant qu’une poigne ferme ne la retienne, la ramenant contre le corps de celui contre lequel elle désirait se perdre, glissant ses lèvres sur les siennes, répondant à l’impulsion la portant, entourant son autre de ses jambes, se laissant porter vers l’endroit où il désirait la faire sienne pour cette nuit.
“Pay your respects to society giving me hell”
« Es-tu heureuse Hëylda ? » Cette simple interrogation, pourvue d’une étincelle de confirmation, suffit à obliger la concernée à ouvrir les yeux, les laissant divaguer sur son environnement. Le bonheur, une notion vague qu’elle ne parvenait pas réellement à décrypter. Perplexe, elle esquissa un léger mouvement d’épaule tandis que son visage se tournait mécaniquement vers l’homme qui lui avait posé la question, calé contre son dos. « Bien sûr mon seigneur. » n’eut-elle que la force de lui répondre, cherchant son regard brun. Voilà près de trois ans qu’elle était mariée au Jarl du clan voisin du sien et jamais n’avait manqué de rien. Homme aussi rusé que charismatique, il avait convenu d’un arrangement avec Baelfaë sitôt qu’il avait vu la jeune femme en pleine joute verbale avec son jumeau. L’accord avait été scellé sans qu’elle n’en soit informée, mais pas une fois elle n’avait montré de rancœur à sa famille, se pliant à la volonté de son patriarche. Pas une fois elle n’avait pleuré de son sort qu’elle avait découvert comme n’étant pas triste du tout. Pas de plainte, pas de jurons envers les mages ancestraux, pas même de prières pour les nornes afin qu’elle la sorte de cet étrange mariage. Pour quelle raison l’aurait-elle fait de même ? Émotionnellement lente, elle n’avait comprit que trop tard les sentiments qu’elle portait à un autre homme, rangés aujourd’hui au fond de sa mémoire, là où le passé se devait de demeurer. Aussi libre que l’air, elle n’avait rien vu à redire à cette union, acceptant l’année de fiançailles, buvant la festaröl comme il se doit, délaissant les quelques armes qui avaient été ses compagnes pour devenir une bonne épouse. Lorsqu’elle s’était présentée devant son futur époux le jour de la cérémonie, elle n’avait ressentie que fierté d’avoir été élue par lui pour le guider et le conseiller. Aujourd’hui… elle pouvait confirmer son bonheur. Certes, elle n’était pas amoureuse de lui, les sentiments n’étant réellement pas son point fort, bien plus flagrants chez son frère, mais elle lui était dévouée et son affection réelle. Repoussant finalement les couvertures, ces peaux de bêtes, elle vint chevaucher son époux, lui apportant le réconfort que seule une femme est capable d’octroyer, déposant ses lèvres sur les siennes, cherchant à aviver l’étincelle de la passion. « Mon époux douterait il de mes paroles ? Sur quel mage devrais-je les jurer ? » Glissa t’elle entre deux baisers avant de disparaître sous la masse imposante de son mari. Si le bonheur devait s’exprimer, il aurait choisi cet instant, celui où deux êtres s’unissent sous la chaleur partagée.
« Reste avec moi Sejer. Bats toi petit homme. » Ne cessait-elle de répéter, inlassablement, berçant doucement l’enfant de deux ans à peine dans ses bras, sa propre chair, son propre sang. Épuisée, elle l’était, trouvant pourtant la force de veiller sur son fils comme s’il s’agissait du plus précieux des trésors, alliant son statut de guérisseuse à celui de mère, priant pour la première fois les nornes de ne pas lui enlever ce cadeau qu’elles lui avaient fait plus tôt, bénissant son mariage par une grossesse durant la première année. Mais il n’était pas le seul à souffrir de cette fièvre néfaste, d’autres étaient tout aussi brûlants que l’enfant, réclamant des soins qu’elle seule pouvait octroyer, sans que jamais elle ne quitte sa progéniture pourtant, clamant des ordres à ses servantes, confiant l’enfant lorsqu’il était nécessaire qu’elle prodigue elle-même le soin. Elle se sentait pourtant impuissante, réprimant ses émotions au fond de sa poitrine. Usant de tout son pouvoir, son savoir, elle parvenait à stabiliser la fièvre de certains, mais jamais celle de son fils, s’épuisant encore plus, s’acharnant à rester éveillée pour lui, prévenant ses besoins. Lasse, elle finit par s’asseoir près du feu, berçant tendrement son unique fils, laissant sa voix s’élever pour chanter une berceuse afin qu’il s’endorme, que le sommeil soit récupérateur, contant sur les notes l’histoire du monde telle qu’on lui avait conté, explorant les histoires des mages ancestraux, dérivant sur l’école de magie qui devrait l’accueillir dans le futur, sans manquer l’anecdote de son propre passage. Elle chanta les chants vikings… et ne sut jamais à quel moment son fils s’éteignit. La jeune mère avait finit par le sentir, lorsqu’elle n’avait plus sentie le souffle de l’enfant sur sa poitrine, mais ne se tut que lorsque sa voix se brisa naturellement. Protesta à peine lorsque l’une des servantes vint lui ôter l’enfant des bras. Elle ne pleura pas, pas une fois, se laissant à peine bercer par la chaleur de son mari, ne glissant plus un mot, se contentant d’acquiescer de la tête. Docile un temps, gardant le mutisme pendant deux mois. Le bonheur peut être facilement arraché, mais elle n’en tint rigueur à personne. Sa tristesse fut bientôt engloutie sous les occupations, bien plus nombreuses qu’au préalable, de sa recherche de savoir, de ses escapades dans les forêts pour étudier, de son besoin de reprendre l’arc et autres armes. Peut-être sentit-il la détresse de sa jumelle, car Fënyr ne mit pas longtemps à délaisser sa propre compagne pour venir trouver sa jumelle, répondant à son besoin de rage autant qu’à son réconfort. Il savait pertinemment qu’elle ne trouverait aucune autre façon d’exprimer sa tristesse, ne l’ayant jamais vu pleurer, préférant s’acharner encore et encore jusqu’à tomber d’épuisement. Ce ne fut que lorsqu’il décida qu’elle était prête qu’il l’obligea à reprendre la parole, gagnant son cœur par les mots que seul une réelle moitié d’âme peut trouver.
Et parce qu’un malheur ne tombe jamais seul, ou parce que les Nornes avaient besoin d’un souffre-douleur, ce fut l’époux qui tomba quelques années plus tard, fier, en guerrier face à son assaillant, ce serpent convoitant sa position. Il n’y avait rien que l’ancienne épouse n’eut put faire pour empêcher cela, observant le sang couler sur la terre, venant abreuver le royaume des enfers par cette boisson aussi abondante que la bière. Nulle animosité dans son regard tandis qu’elle approchait le nouveau chef de clan, se laissant tomber à genoux non sans lui reconnaître son nouveau statut, son nom scandé par le peuple. Certaines coutumes veulent qu’elle rejoigne son époux dans la mort, par précaution, par souci de vengeance, mais jamais le coup de grâce ne vint, lui préférant une toute autre punition. Désormais veuve, elle eut ce désir de rentrer chez elle, de retourner dans cette famille qu’était la sienne, une requête qui ne lui fut pas accordée, le nouveau Jarl ayant d’autres projets pour cette dernière. Comment aurait-elle put se douter qu’elle était convoitée, l’homme venant bien trop tôt faire ses avances, se pliant à un refus catégorique. Pensait-il qu’elle accepterait d’épouser l’homme ayant tué celui qui était son époux ? Pis encore, la voyait-il si vénale, avide de retrouver son statut d’origine ? Qu’il se trompait lourdement le sot, réitérant pourtant plusieurs fois sa demande jusqu’à être accueillie par une femme dont la patience avait atteint sa limite. Offensé, l’homme mit ses ressources à disposition, jouant de fourberies, achetant les paroles de certains villageois qu’il savait bien moins lotis que d’autres. Que vaut l’amitié que l’on porte à une femme contre pièces sonnantes et menaces ? Peu de choses, et dès lors… le destin d’Hëylda fut scellé par le manque d’honneur d’un homme, la destituant de ses biens, de sa condition, la poussant vers le statut d’esclave. Il y avait pire, bien pire, la jeune femme en était dès lors bien consciente, se pliant sans geindre, mais jamais brisée. Il lui laissa trois mois de répit seulement avant de lancer l’assaut final, cherchant à la violer alors qu’elle préparait le repas, l’attaquant par derrière, pensant pouvoir bloquer chacun de ses mouvements. Consentante ou non, il l’aurait de toute évidence, c’était néanmoins mal connaître la fille de Viggrinirr, redoutable même dans la pire des conditions, parvenant à se dégager suffisamment et menaçant bien vite de castrer son maitre s’il tentait une nouvelle approche. Ce serait là sa dernière action, elle le savait pertinemment, et d’un côté, n’était-ce pas ce qu’elle cherchait ? Mieux valait la mort, privée du Valhalla que de demeurer dans la maison de ce tortionnaire. Il le savait aussi bien qu’elle, payant de nouveau la parole, pour lui octroyer le pire châtiment qu’il soit : le bannissement. La fin du voyage.
Hors Jeu
Pseudo ● o.dream Avatar ● Scarlett Johansson Crédits ● o.dream
Dernière édition par Hëylda Viggrinirr le Dim 24 Nov - 9:44, édité 34 fois
Âge du personnage : 40 ans Ascendance : Sang-pur Statut : Capitaine de la Pute borgne, un langskip sympathique Particularités : Jumeau de Silja Oddi. L'infidélité incarnée. Dédoublement de personnalité : la sale mioche (kirsten vondr) Points : 85
Feuille de personnage LOCALISATION: Skuli, quelque part dans le port JE COMPÉTITIONNE POUR: Skuli INVENTAIRE:
Âge du personnage : vingt-neuf ans Ascendance : sang-pur Statut : bannie de son clan ⎢guérisseuse quand la populace ose braver les traditions Particularités : Ancienne compagne du Jarl de son clan, elle fut considérée esclave avant d'être bannie par le nouveau dirigeant du clan, il y a quatre ans. Points : 35
Feuille de personnage LOCALISATION: Quelque part dans le Noregr JE COMPÉTITIONNE POUR: Skuli INVENTAIRE:
Oui, BANNIE, ça te pose souci ? En fait, j'aurai mieux fait d'écrire PAUMÉE, parce que je sais pas encore d'où je viens, d'un coin par là bas certainement, là où il fait froid. T'viendras me rendre visite dans ma forêt toute paumée ? Je t'indiquerai mon adresse sur une carte, t'auras juste à suivre le nombre de pas y tout, y tout (NAH, attends. l'âge je me tâte encore hein =o je balançais vers un 26 ou un 30 tout rond.)
Mais merci 'téchoute ! Pis si je veux de l'aide… ouais je crois que j'ai ton 06 quelque part, mais même PAS t'as répondu à mon smsmeuh. Du coup, je me tâte à bûder un peu. mais juste un peu.
(EN MÊME TEMPS !! Avec mon adresse mail + mes pseudos à la sauce tréma + les quelques infos pas certaines que je t'ai filé, si tu m'avais pas reconnu, je crois que j'aurai tiré la gueule. Mais je t'aimeuuuuuh )
Âge du personnage : 16 ans Ascendance : T'as vu mon nom et tu poses la question ? Sang-pur Statut : Dürsmtrang ftw. Courir après le draugr et le trésor qu'il cache en compagnie de Sigrid et Dita (t'imagine, il cache un oeuf de dragon, c'est possible, ça?) Particularités : Elfi aime les dragons. Elle parle dragon, mange dragon, rêve dragon.
Presque. Dédoublement de personnalité : Sigyn Points : 15
Feuille de personnage LOCALISATION: Dürmstrang JE COMPÉTITIONNE POUR: Dürmstrang INVENTAIRE:
Pseudo : deadpool Crédits : Vanaheim Avatar : Gemma Arterton Ici depuis le : 22/10/2013 Messages : 359
Âge du personnage : Vingt-cinq ans Ascendance : Sang pur, vous croyiez quoi ? Statut : Chasseuse de gibier en compagnie de deux branleurs pas possible Particularités : Garce exécrable qui se plaît à l'être, elle aime déclencher des bagarres, générer la jalousie, allumer qui elle veut, voler, mentir, mépriser et abuser de la confiance des autres. Elle aime uniquement les Heill. Les autres, vous pouvez bien mourir. Dédoublement de personnalité : Le capitaine aux célébrissimes boucles soyeuses Points : 5
Feuille de personnage LOCALISATION: Skuli, dans la forêt JE COMPÉTITIONNE POUR: Skuli INVENTAIRE:
Tiphe. Oh my. TIPHE Je suis trop contente de voir que tu es ici et j'ai SUPER HÂTE de voir ce que tu vas faire de ce personnage déjà fort mystérieux Amour sur toi
Âge du personnage : vingt-neuf ans Ascendance : sang-pur Statut : bannie de son clan ⎢guérisseuse quand la populace ose braver les traditions Particularités : Ancienne compagne du Jarl de son clan, elle fut considérée esclave avant d'être bannie par le nouveau dirigeant du clan, il y a quatre ans. Points : 35
Feuille de personnage LOCALISATION: Quelque part dans le Noregr JE COMPÉTITIONNE POUR: Skuli INVENTAIRE:
ALL — MERCIIIII:coeur: KAJA — HAAAAN ! AYEZ ! Tu me mets la pressioooooon Fred ! Je sens déjà qu'il ne faut pas que je te déçoive. Je sens que mon estomac se serre déjà genre « tu te loupes, t'es cuite Honey » . Je vais tâcher de faire le tri dans mes idées et de faire de Hëylda… un truc bien MATILDA — Oui, Scarjo *_* Je lui trouvais une petite tête bien sympa pour mon idée ! (et une bonne paire de loches surtout ! )
Âge du personnage : 16 ans Ascendance : T'as vu mon nom et tu poses la question ? Sang-pur Statut : Dürsmtrang ftw. Courir après le draugr et le trésor qu'il cache en compagnie de Sigrid et Dita (t'imagine, il cache un oeuf de dragon, c'est possible, ça?) Particularités : Elfi aime les dragons. Elle parle dragon, mange dragon, rêve dragon.
Presque. Dédoublement de personnalité : Sigyn Points : 15
Feuille de personnage LOCALISATION: Dürmstrang JE COMPÉTITIONNE POUR: Dürmstrang INVENTAIRE:
(mais du coup, je crois qu'on se connait aussi vaguement. Awttp ? Une prof rousse qui enseignait sur les moldus ? C'était moi )
Hella
GAGNANTE SKULI • Décapiter pour gagner des points, c'est mon métier
Pseudo : Evy/Lola Crédits : dirty soul | c a s s o u Avatar : Kaya Scodelario Ici depuis le : 19/11/2013 Messages : 207
Âge du personnage : Vingt-et-une sordides années Ascendance : Sang-Mêlée Statut : Femme au foyer Particularités : Mariée à Herluf • Relation incestueuse avec son frère malgré elle • Magie dangereuse car reliée à ses émotions, incontrôlable • A envoyé les Nornes se faire foutre • Dédoublement de personnalité : Rhaegar le Conquérant /o Points : 71
Âge du personnage : vingt-neuf ans Ascendance : sang-pur Statut : bannie de son clan ⎢guérisseuse quand la populace ose braver les traditions Particularités : Ancienne compagne du Jarl de son clan, elle fut considérée esclave avant d'être bannie par le nouveau dirigeant du clan, il y a quatre ans. Points : 35
Feuille de personnage LOCALISATION: Quelque part dans le Noregr JE COMPÉTITIONNE POUR: Skuli INVENTAIRE:
EFFI — MAIS OUI ! Effectivement on se connait !!! HAAN, bah ça fait plaisir de te voir ici aussi *-* Comme quoi le monde est petit !! HELLA — Merci mon petit chat !!
Kaja Heill
ADMIN • Garce agressive
Pseudo : deadpool Crédits : Vanaheim Avatar : Gemma Arterton Ici depuis le : 22/10/2013 Messages : 359
Âge du personnage : Vingt-cinq ans Ascendance : Sang pur, vous croyiez quoi ? Statut : Chasseuse de gibier en compagnie de deux branleurs pas possible Particularités : Garce exécrable qui se plaît à l'être, elle aime déclencher des bagarres, générer la jalousie, allumer qui elle veut, voler, mentir, mépriser et abuser de la confiance des autres. Elle aime uniquement les Heill. Les autres, vous pouvez bien mourir. Dédoublement de personnalité : Le capitaine aux célébrissimes boucles soyeuses Points : 5
Feuille de personnage LOCALISATION: Skuli, dans la forêt JE COMPÉTITIONNE POUR: Skuli INVENTAIRE:
Tiphe, mon cœur. Ce personnage est vraiment une perle - profond, intéressant, blessé, faillible et pourtant fort, comme tu sais si bien les faire. Hëylda est vraiment une femme fascinante et j'ai adoré te lire, ton appropriation des coutumes vikings, de tout notre univers. Arté et moi, on se posait des questions sur la marque, mais après on s'est dit que chaque clan avait ses traditions propres et qu'on aimait bien celle-là, donc on approuve tout à fait cette idée
Un petit détail : pour le Labyrinthe, il faut savoir qu'aucune arme n'est acceptée pour le franchir - sinon, les élèves doivent recommencer le trajet à une entrée beaucoup moins clémente, donc il faudrait que tu rectifies ce léger truc dans ton épisode du Labyrinthe (quand tu parles de la créature dépecée). Et dans tes anecdotes, tu dis qu'ils l'ont franchi en deux jours, mais dans ta réponse à la question, en trois jours. (et je me doute que le loup qu'il y a avec elle est un loup ''commun'' et non pas un loup géant, mais je tiens juste à valider avec toi )
Dans tous les cas, je suis heureuse de t'accueillir ici et j'espère qu'on pourra se croiser en RP
☸
Bienvenue à bord, viking ! Ça fait plaisir de t'avoir à bord de ce navire et j'espère que tu y resteras longtemps ! Cela dit, c'est bien joli être validé, mais ensuite... il faut jouer ! Libre à toi d'aller vérifier dans les registres si tu as bien été ajouté aux endroits nécessaires, puis d'aller te créer une fiche de liens ou un répertoire de tes Eddas, pour raconter tes fantastiques aventures. Tu peux donc dès maintenant commencer à jouer sur Ginnungagap Merci encore de t'être joint à cette aventure et j'espère que tu auras un plaisir fou avec nous.
Âge du personnage : vingt-neuf ans Ascendance : sang-pur Statut : bannie de son clan ⎢guérisseuse quand la populace ose braver les traditions Particularités : Ancienne compagne du Jarl de son clan, elle fut considérée esclave avant d'être bannie par le nouveau dirigeant du clan, il y a quatre ans. Points : 35
Feuille de personnage LOCALISATION: Quelque part dans le Noregr JE COMPÉTITIONNE POUR: Skuli INVENTAIRE:
HAN Fred chérie ! Je suis vraiment, vraiment, vraiment heureuse que l'idée de ce personnage te plaise, et que tu l'ais trouvé intéressant. Je rectifie tout de suite pour le dépeçage (dans mon idée en fait, ils le faisaient avec une pierre un peu poitue ou une connerie dans le genre, mais entre ce que j'imagine et ce que j'écris… y'a de la marge ! ) Quant au loup, c'est ça, c'est un loup commun (t'imagines sinon la grosse couverture de deux mètres ? La classe )
Quoi qu'il en soit, merci encore à vous deux pour cet univers magique, je sens qu'Hëylda et moi… on va s'amuser à casser du troll