Région d'origine ● Comme tous le reste de sa famille, Norell est issue des Îles Glacées, et plus particulièrement, de l'Islande. Date de naissance ● La jeune femme a vu le jour en l'an 1264, vers la fin de l'année. Âge ● Si vous saviez comptez, vous sauriez que ça fait trente-et-un. Nature du sang ● C'est une Lokabrenna, et donc une sang-pure, réfléchissez un peu, il ne saurait en être autrement. Particularités magiques ● C'est reparti pour un tour, comme les branches principales de sa famille, Norell a la "particularité" d'être née métamorphomage, c'est-à-dire qu'elle peut changer son apparence. Elle est aussi polyglotte. Métier/études ● Norell ne travaille pas, tout le monde la considère comme une femme assez futile, ce qui lui convient, car il lui faut une couverture pour masquer sa vraie activité, celle d'espionne.

Norell a lancé la plupart des rumeurs qui courent à son sujet, ainsi, elle peut les maîtriser. Comme le bruit qui court que, lorsqu'elle s'habille de rouge, elle est d'humeur meurtrière. Cela peut être vrai, mais parfois elle prend plaisir à s'habiller ainsi pour effrayer les autres  •   son physique est très important pour elle, elle supporte très mal les critiques qu'on peut lui faire à ce sujet, et se vengera (et méchamment, tout le monde à Durmstrang se rappelle que Frida Oddi s'est retrouvée avec une queue de cochon une journée entière à cause d'une réflexion sur son nez  •  elle adore sa famille, ainsi que les enfants, et n 'hésite pas à changer d'apparence pour les faire rire, c'est ce qu'elle faisait avec son frère lorsqu'il était petit • lorsqu'elle se trouve dans une situation compliquée, Norell, comme toutes les femmes, choisit la solution la plus simple pour s'en sortir, elle ne s'enfuit pas, ne s'évanouit pas, non, elle change d'apparence. • sa chevelure est d'une couleur cuivrée, mais pas vraiment rousse, néanmoins, elle adore changer la couleur de ses cheveux, être brune par exemple, elle trouve que cela fait ressortir à merveille ses yeux bleus • elle adore voyager, visiter les différentes contrées, malheureusement lorsqu'elle pose le pied sur un drakkar, cela a tendance à faire dévier les rameurs de leur trajectoire... et puis les portails sont plus rapides même si la sensation est différente • à force de voir sa mère prendre une apparence de margyr lorsqu'elle était en colère, Norell a assez peur de ces créatures, ce qui ne l'empêche pas de mettre les pieds sur un drakkar.

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Et vous, la pureté du sang, vous en pensez quoi ?

J'ai été élevée en tant que sang-pur, car c'est ce que je suis. Et la pureté de mon sang devra être préservée à tout prix, tout comme mon don de métamorphose, c'est ce que l'on m'a appris depuis ma plus tendre enfance, la seule véritable chose qui est importante et qui devra être respecté. Néanmoins, les sangs-impurs ne doivent pas être négligés, car ils sont plus nombreux, et ils sont également utiles, même si ils nous sont inférieurs en pureté, cela ne veut pas dire qu'ils sont moins forts. Par contre, les braell, eh bien.. je n'ai rien contre eux, rien de personnel, mais ils n'ont pas eu de chance. Un peu comme Sejer Utanlands en quelque sorte.

Si vous ne deviez jurer que par un seul mage ancestral, ça serait lequel ?

Tous les Lokabrenna sont élevés dans la croyance que nous descendions de Loki, l'un des mages ancestraux, car celui-ci nous aurait transmis son don, nous sommes tous, comme lui, des métamorphomages, capable de modifier à volonté notre apparence. Si je me sens proche de ce Mage particulièrement, c'est sans doute parce que je suis une espionne, que d'un côté, je suis fourbe et manipulatrice, et il est vrai que je l'admire pour cela. Il était un maître dans l'art de la dissimulation et de la manipulation. Mais il n'a pas été si fin que cela puisque sa fin fut assez terrible.
Je ne peux donc pas dire que je ne jure que par Loki, puisque ce serait faux, sauf lorsqu'elle veut paraître hautaine en parlant de ses "origines" bien sûr.
Ce serait plutôt en Freyr que je crois car comme moi, il a une certaine position dans la société, une richesse intellectuelle et culturelle que je possède également, ne suis-je pas polyglotte? Les Lokabrennas ne sont-ils pas considérés comme une alliance très profitable lorsque alliance il y a? même si c'est peu probable. Il était aussi proche de tous, sans distinction de races, comme je le suis même si j'avoue, que je m'approche des gens uniquement pour mieux les manipuler.

Quel souvenir avez-vous du labyrinthe de Dürmstrang ? Ou ça vous fait envie ?

Une Lokabrenna a t-elle peur? Eh bien, la réponse est oui. Sans nul doute. Bien que préparée à ce moment, j'avoue que cela marquera mon esprit à jamais. Je n'ai jamais été gênée par la promiscuité d'un espace, sauf là-dedans. J'ai mis deux jours et demi à en sortir, un peu moins que la moyenne ce dont j'ai été fière. Mais je ne dois pas cette "réussite" à ma "force", juste à mon calme et à ma ruse, car je savais que si je perdais mon calme, jamais je ne réussirai à sortir de ce labyrinthe. Voir, observer, fait la différence. Et courir vite, ne pas avoir peur d'être un peu lâche aussi, j'ai donc évité les obstacles les plus dangereux qui se dressaient devant moi, dans la mesure du possible, même si j'avoue avoir été salement amochée et m'être retrouvé avec un bras cassé, une mauvaise chute lors d'une fuite, et un dérapage dans la boue. Maudite boue. Et maudit labyrinthe, heureusement que je n'en garde aucune cicatrice. Mais la fuite est la seule option parce que je n'ai pas été élevée pour me battre à main nue, moi, j'ai du trouvé un autre moyen de défense. La fuite en l’occurrence, même si je préfère appeler ça de la course à pied.

« Redis-moi encore comment tu as rencontré Papa! » exige la fillette en se couchant sagemment dans son lit. Sa mère s'approche de Norell doucement, lui caresse les cheveux avant de déposer un baiser sur son front et s'assoit à ses côtés. « Ton père venait pour régler une affaire. » «  Il a failli tuer ton beau-frère! » s'exclama la petite en battant des mains « C'est ça mon coeur. » «  Et c'est toi qui lui a fait la vilaine cicatrice qu'il a au visage. » continue t-elle, mais cette fois-ci avec une moue mécontente. « Au moins, il ne m'oublie pas quand il lui prend l'envie de s'observer. » rajoute Dreva en riant. Norell embrasse sa mère, qui se lève rejoindre la salle commune où les bruits d'un festin se font toujours entendre. La fillette se met bien au chaud sous les fourrures. Elle aimerait un jour, avoir autant de chance que sa mère, pouvoir rencontrer quelqu'un avec qui elle sera heureuse, mais elle sait que ça sera compliqué. Longuement son père lui expliquait d'où elle venait. Elle était une Lokabrenna, une métamorphomage comme l'avait été le Mage Loki, dont sa famille croyait descendre. Et elle était également une sang-pure, elle devait à la fois conserver son don, et la pureté de son sang.


Son petit frère se met à gémir dans le minuscule berceau placé dans un coin de la pièce, qui fut un jour le sien. Norell lève les yeux du livre qu'elle est en train de déchiffrer, le pose sur la table en face d'elle et s'avance vers le berceau. Il est arrivé. L'héritier tant attendu, tant désiré onze années après elle, onze longues années durant lesquelles, elle le sait, son père a toujours déséspéré de ne pas avoir un fils. Son père l'aime. Mais elle n'est pas un garçon.
Sa mère Devra, veut voir sa fille devenir une parfaite maîtresse de maison, elle a depuis longtemps compris que contrairement à elle, Norell ne serait jamais douée pour manier des armes, et qu'elle ne blesserait sans doute jamais son futur époux avec une arme.
Norell est une fille intelligente, et elle se sert de ce qu'elle a reçu, en l'occurence, de son don, pour se défendre, pour ruser. Ou pour amuser.
Elle s'arrête devant le berceau de Finnr, le bébé est tout rouge, il la voit, et commence à pleurer. Avant que son frère naisse, Norell n'avait aucune idée de ce à quoi un bébé ressemblait, et lorsqu'il était né, frippé et d'un rouge foncé, elle l'avait trouvé affreusement laid. Mais plus le temps passait, plus il était devenu mignon, sauf lorsqu'il pleurait.
Norell pose une main sur le ventre de son frère qui cesse brusquement de gémir, et commence à changer son visage. Elle sait que les bruits bizarre le font rire, comme le grognement des cochons, alors, un groin apparaît à la place de son nez, et elle pousse des cris. Et Finnr rit. C'est comme lorsqu'elle s'amuse à faire des bulles lorsqu'on le lave. Il aime ça.
Norell carresse doucement les cheveux de son frère, lui aussi est un métamorphomage, des fois, ses cheveux changent de couleurs tout seul, régulièrement à vrai dire, parce qu'il est trop jeune pour se contrôler, Norell trouve ça drôle, et oublie que cela a du lui arriver à elle aussi. D'ailleurs, elle ne se contrôle pas non plus, lorsqu'elle est en colère, ses cheveux virent au rouge. . Norell ferme les yeux, continuant de fixer son frère qui calmement se rendort. Sa famillle, sa force.


Norell court le plus vite possible. Le labyrinthe se referme sur elle. Elle a faim et elle a froid. Elle déteste ce qu'elle est en train de vivre. Mais c'est nécessaire. S'assurant qu'aucune créature ne la poursuit, Norell s'arrête brusquement, cherchant à reprendre son souffle, et à se calmer, car seul le calme pourra l'aider. En étant calme, elle sera lucide et en étant lucide, elle pourra s'en sortir. La jeune fille sert les poings, regarde le ciel noir. Depuis combien de temps est-elle ici ? Des heures ? Un jour ? Elle l'ignore. Si encore Ingrid était à ses côtés, elle aurait été plus rassurée, mais sa cousine est quelque part dans ce labyrinthe, elle aussi.
Norell soupire et reprend sa marche. Elle continue d'avancer, de se perdre, elle se dit qu'au bout d'un moment, elle trouvera bien son chemin. Les autres le trouveront et elle aussi. Mais Norell déteste se dire qu'ici, son don ne lui sert à rien. Le labyrinthe va la tester.
Un craquement retentit derrière elle. Le cœur de Norell bat à toute allure dans sa poitrine. Elle est morte de peur. Elle s'élance, ne se retournant même pas. Elle n'a jamais su se servir d'une arme quelconque, tout comme elle a toujours refusé d'apprendre à coudre ou faire toutes ces autres choses nécessaires pour devenir plus tard une bonne épouse et maîtresse de maison etc... mais, ce qu'elle sait faire, c'est courir, et vite. Elle a l'habitude de s'aventurer dans des coins reculés, de se balader seule et de revenir lorsque personne ne l'attendait plus.
La peur lui donne des ailes et elle sait qu'elle arrêtera de courir uniquement lorsque ses poumons seront en feu. Norell tourne dans une allée. Elle ne cherche plus des quelconques repérages, car elle sait que de toute façon, elle n'en trouvera aucun. Et soudain, elle se sent glisser, la terre devient molle, boueuse. Norell atterrit durement sur le sol, son bras craque et Norell ne peut retenir un hurlement qui sort de sa gorge. Sonnée, elle s'assoit. Elle est couverte de boue et elle regarde son bras, cassé à en juger l'allure. La douleur envahit bientôt son membre, mais elle se relève. Elle ne peut s'empêcher de se maudire et répète tous les jurons qu'elle a entendu au cours de sa vie. Elle sait que si sa mère l'entendait, elle serait sûrement punie. Dreva Lokabrenna se comportait toujours très noblement, comme il le fallait. Et elle était censée prendre sa mère comme modèle. Mais pour l'instant, à part sortir du labyrinthe, tout ce qu'elle souhaitait, c'était rentrer chez elle, auprès de sa mère, son père, et son petit frère qu'elle ne verrait que peu grandir d'ailleurs.

« Oh par les Mages ! Regarde ! Elle porte du rouge ! » chuchota un homme à son compagnon en voyant Norell descendre la rue pour se diriger vers le port. « Qui crois-tu qu'elle va tuer cette fois ? » « Ah parce qu'elle a déjà tué quelqu'un tu crois ? »
Norell entends les paroles des hommes et continue son chemin. Les bavardages ne l'intéressent pas. Elle sait très bien ce que l'on raconte sur elle et peu lui importe. Elle relève la tête, regarde les deux imprudents d'un regard hautain, aussi méprisant que possible. Dès qu'elle leur tourne le dos, un sourire se dessine sur ses lèvres. Qu'ils croient ce qu'ils veulent.
La jeune femme entre dans La Rose de Fer, les conversations cessent un instant, toutes les personnes attablées lèvent les yeux sur elle et sur sa somptueuse robe. Norell lisse les quelques plis d'une main, se satisfait de voir quelques visages blêmir. Le rouge est une couleur qu'elle adore. Elle va s’asseoir à une table libre, adressant un merveilleux sourire à Ingrid, un sourire qui n'est réservé qu'à elle. Et l'attente commence. Elle n'est pas là pour boire, non, elle attends juste qu'Ingrid ai fini son service, et jeté dehors ceux qui s'attardent un peu trop. Norell sait qu'un homme embête sa cousine, lui fait peur, et elle déteste savoir qu'Ingrid a peur de quelqu'un. Personne ne touche à un Lokabrenna.
Norell écoute les conversations qui bourdonnent autour d'elle, elle est patiente, et appliquée, mais ce soir-là, aucune conversation ne l'intéresse, aucune n'est intéressante. Pour trouver de réelles informations, il lui faudra revenir, et voyager. Un frisson d’excitation la traverse, un frisson d'anticipation. Elle adore changer d'apparence, cela prouve à quel point elle est douée, plus douée que les autres sorciers qui tombent dans ses pièges lorsqu'elle se transforme, et à qui elle soutire des informations, parfois trop facilement, mais parfois seulement. Norell est une manipulatrice, et elle est douée. Elle jette sa tête en arrière, se passe une main dans les cheveux, notant au passage que quelques passages convergèrent dans sa direction. Son regard se fait glacial, encore plus qu'il ne l'est déjà. Elle est de mauvaise humeur.