Région d'origine ●Le Sviar, terre de Dragons. Il faut toute la surveillance des adultes du clans pour empêcher Elfi de partir en expédition (quand elle n'est pas à Dürmstrang) pour tenter d’apercevoir ces merveilleux animaux qui la font tant rêver. Et même si elle sait qu'il n'y en a plus, et bien elle y croit quand même ! En plus, il reste sûrement les anciens nids et tout un tas de choses fabuleuses qui prouvent qu'un jour, ils ont vécu ici. Date de naissance ● Début Haustmánuður (Septembre-Octobre) 1279 Âge ● 16 ans Nature du sang ● Pur. Il faut bien, pour porter le nom de Öfugr... Particularités magiques ● Aucune, si ce n'est la facilité déconcertante avec laquelle elle approche les animaux et les créatures. Certains prétendent qu'elle peut leur parler (vu la famille dont elle est originaire, ce serait pas étonnant qu'il y ait une autre bête de foire !). C'est bien entendu faux, mais elle laisse courir le bruit. Métier/études ● Dracologie, dracologie, zoomagie et le reste
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▬ Elfi n'est pas particulièrement superficielle et n'apporte pas de soin particulier à sa tenue, mais si il y a une chose dont elle est particulièrement fière, c'est bel et bien sa longue chevelure dont elle prend grand soin. Elle aime pouvoir se coiffer de différentes façons, bien qu'en temps normal, elle privilégie la tresse qui est rapide et bien pratique. Néanmoins, elle s'essaie parfois à l’innovation. Elle laisse aussi parfois Dita expérimenter sa conception de la féminité à travers des coiffes toutes plus étranges les plus que les autres. Dita semble avoir pour projet de la marier avant la fin de ses années d'études à Dürmstrang – oubliant sans doute que Thormund Öfugr, le grand père de la demoiselle et accessoirement le patriarche du clan, aura sans beaucoup de mal avec les prétendants que la rousse propose. ▬ Elfi voue une passion proche de l'obsession pour les Dragons. Elle a attendu avec une impatience non contenu la troisième année pour enfin pouvoir suivre les cours de dracomagie et bois ses mots comme du petit lait. S'il y a bien une matière dans laquelle elle n'a pas à se forcer, c'est celle-ci ! ▬ Si Elfi n'est pas sotte, elle doit néanmoins travailler beaucoup afin d'obtenir de bons résultats, pas comme Dita qui n'en glande pas une et qui trouve le moyen de récolter les meilleures notes. Et le fait de faire les quatre cents coups avec Sigrid et Dita n'aide en rien les résultats de la demoiselle. ▬ Elfi n'est pas fichue de manier ni la hache ni l'épée. Elle est par contre particulièrement douée avec un arc et des flèches et garde toujours un petit coutelas sur elle. ▬ Elfi porte des robes la plupart du temps, sauf lors des cours données à l'extérieur. Elle troque alors ses parures contre un pantalon et de bottes. ▬ Elfi a une flereuse, nommée Kriss. Celle-ci a des occupations élémentaires comme manger ou dormir -sur le lit des autres. Tout le monde pense qu'Elfi peut parler avec Kriss et la comprendre. Elfi lui parle, c'est vrai, mais elle ne comprend pas forcément ce que la lunatique bestiole quémande avec force de ronronnements et minauderies diverses. Kriss n'aime pas les portes fermées, adore marcher sur les parchemins que l'on est en train de rédiger, prend plaisir à courir après les corbeaux, aime se jeter dans les pieds des passants dans l'espoir qu'ils trébuchent |
Et vous, la pureté du sang, vous en pensez quoi ?La pureté du sang ? Bof, Elfi s'en moque un peu en réalité, mais comme tout le monde dans sa famille répète que c'est très important de garder une lignée pure, et que rien ne serait plus honteux que l'un d'entre eux épouse quelqu'un qui n'a pas le rang qu'il faut.
Tu comprends bien Elfi ? Pas de sang-mêlés ou de sans-pouvoir et encore moins de braell ! On doit pouvoir dire que les Öfugr sont grands, puissants et respectés ! Les faibles non pas de places parmi nous ! La pureté du sang, c'est ce qui fait la fierté de sa famille et surtout du chef de famille, son grand-père. Alors, elle dit oui poliment et puis s'en retourne à ses rêves. Machinalement, elle évite de parler à ceux dont on estime que le statut n'est pas fiable ou qu'il ne mérite même pas être considérés comme sorciers.
Le problème, avec toutes ces règles et ces traditions de familles auxquelles tous les Öfugr semblent être si attachés, c'est que ça limite vraiment trop ses possibilités. Elle, elle voudrait bien chasser les dragons et pourquoi pas être la première femme à arriver à voler à dos de dragons ! Elle voudrait bien pouvoir se libérer de ce lourd fardeau qui pèse sur ses épaules : être un jour l'héritière du clan. (car, elle a malgré tout conscience que si c'est son petit frère qui doit un jour en prendre les rênes, autant couler tout de suite les navires!).
Si vous ne deviez jurer que par un seul mage ancestral, ça serait lequel ?S'il y a bien un mage qu'Elfi affectionne particulièrement, c'est bien Tyr. Tyr, humble, sage et droit, qui permet de calmer les esprits échauffés de ses compères ; un peu comme elle : Elfi tente souvent de raisonner ses amies avant de finalement s'embarquer avec elle dans d'improbables aventures. Elle réfléchit à deux fois avant de prendre une décision et ne s'emporte pas souvent.
Pour sûr, Elfi est mature et posée et si elle ne sait pas résister à Dita et Sigrid quand ces dernières décident que d'explorer Dürmstrang la nuit est le meilleur plan jamais inventé, c'est Elfi qui fignole le tout pour assurer leurs arrières et leur éviter le plus de soucis possible. Et sa loyauté n'a d'égal que la droiture et la sincérité qui la caractérise.
Quel souvenir avez-vous du labyrinthe de Dürmstrang ? Ou ça vous fait envie ?Le labyrinthe ? Elfi reste partagée. Elle a eu peur ça oui ! Mais elle ne ne le dis pas, comme elle s'en est pas trop mal sortie (à peine une journée et demi plongée là dedans. Comme quoi, avoir des affinités avec les bestioles ça aide. Ou alors un instinct de survie particulièrement prononcé.). Elle a fait la fierté de son grand-père, qui a hurlé à qui voulait bien l'entendre (c'était plutôt il a hurlé pour que tout le monde l'entende) que c'était ce qu'il attendait de sa descendance et qu'elle prouverait au monde (au moins) que les Öfugr méritent bien tout le respect qu'on leur doit, que c'est une famille de vainqueur et que Elfi est la digne représentante de la famille.
Elle est contente de ne pas être restée trop longtemps là dedans, même si on l'a accusée de tricher, d'avoir été aidée (avant que quelqu'un ne rappelle que les Öfgur étaient aussi fiers que riches et que personne n'aurait tenté de l'aider et qu'elle n'aurait demandé de l'aide à personne et que si ça avait été le cas, le patriarche aurait lui-même réglé le problème) et déçue de ne pas avoir été confrontée aux bestioles les plus terribles qu'il cache.
Mais bon, elle y retourne de temps à autre avec Dita et Sigrid, histoire de parfaire ses connaissances en zoomagie. Oui, oui.
« Elle va où comme ça Elfi ?
― En forêt.
― Ah bon ? Mais qu'est ce qu'elle va y faire, seule ?
― Elle va rendre hommage à sa mère.
― Ah oui, c'est elle qui a découvert le corps non ?
― Oui. Depuis, elle va déposer une gerbe non loin de là. Quel malheur c'était de ne plus la voir sourire cette petite ! Elle qui était si vivante s'est soudainement éteinte !
― Elle a quand même repris du poil de la bête, d'après ce que j'ai entendu dire ?
― Oh oui, elle s'est remise. Mais quand même ! Tu imagines, elle a perdu sa mère et son père en même temps presque ! Le pauvre homme, fou de chagrin, a tenté de ramené sa femme d'entre les morts et c'est lui qui est allé la rejoindre.
― Qui s'occupe d'elle alors ?
― Son grand-père, Thormund et sa tante Isildr. Je pense que celui qui a le plus souffert de tout ça, c'est son petit frère ! Il s'est mis en tête de drôles d'idées.
― Comme ?
― Comme être la réincarnation d'Odin. La passion maladie de sa sœur pour les dragons passe presque pour normal à côté de ça. »
C'est Elfi qui a trouvé le corps de sa mère, déchiqueté par ce qui semblait être un ours. Sauf que tout le monde le sait, c'est sûrement un animagus qui l'a tuée.
Assassinée. Elle d’ordinaire si joyeuse a perdu tout éclat de vie et elle a porté bien longtemps le deuil de ses parents.
Elle rit et sourit à nouveau, mais parfois dans le fond de ses prunelles, on voit une petite lueur triste ou mélancolique.
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« Vous savez, je ne pense pas que ce soit une bonne idée....
― Allez quoi, tu as peur ?
― Non mais on ne devrait pas...
― Tu as peur.
― C'est vrai que cette aile du château est réputée hantée, mais je ne pensais pas que les Öfugr était si pleutres.
― Hrmphn... Allez, montre moi ta fichue carte. »
« Il t'a fait quoi, lui ?
― Lui ? Rien, c'est son frère qui a fait quelque chose. Il n'est pas dit que je resterai sans rien faire.
― C'est quoi le plan ?
― Lui faire payer au centuple ses insultes.
― En s'en prenant à son frère ?
― Il est plus petit, c'est facile. De toute façon, toi, Elfi, tu occupera le grand pendant qu'on attrapera le petit. »
Elfi tentait bien de dire non, mais au final, elle n'arrivait jamais à résister. Sigrid et Dita avaient toujours trois mille idées pour ne pas suivre le règlement et couper au couvre feu. Quand ce n'était pas aller dans les douves, c'était le labyrinthe ou des parties complètement inutilisées du château ou encore réservée à leurs aînés. Dita trouvait les idées, Sigrid les concrétisait et Elfi assurait leurs arrières et trouvait toutes les excuses pour échapper aux punitions.
Elle les suivait pour ne pas perdre la face aussi, parce que ses deux compères semblaient si sûres d'elles-même et tout leur semblait facile. Elfi s'imaginait parfois pouvoir foncer comme elles sans jamais se poser de questions.
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« Tu sais ce qu'on dit ?
― Non, quoi ?
― Le vieux Öfugr se serait mis en tête de marier Elfi ?
― Ah bon ?
― Attend, ce n'est pas le pire ! Dagmar a proposé au vieux de marier son neveu avec la gamine. Le vieux tonne que jamais un Öfugr se mariera avec un Raudi, surtout d'une branche mineure. Il a assuré que c'était Joren Vondr qui aurait la main de sa fille.
― Un Vondr ?
― C'est juste pour clouer le bec à Dagmar. Il donnera encore moins la main de sa petite-fille à un Vondr... En attendant, c'est à celui qui fait la meilleure proposition.
― Et la gamine, elle dit quoi de tout ça ?
― Tu crois qu'elle a son mot au chapitre ?»
« Et lui, tu en penses quoi ?
― Dita... Il a l'âge de mon frère, tu penses quand même pas que je vais l'épouser ? Et puis on sait même pas qui il est, tu connais mon grand-père....
― Bon d'accord. Et lui alors ?
― Ben je...
― HAHA. Il te plaît alors ? Attend, je vais aller lui parler !
― Non mais Dita attend... ! J'ai pas dit ça.... »
« Qu'est ce que je dois lui dire, déjà ?
― Parle lui des bestioles de son père. Et de moi, mais genre pas ouvertement. Faut pas que mon père l'apprenne.
― Je vais voir ce que je peux faire... »
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« Hé toi ! T'as pas vu Elfi Öfugr ?
― Hm ? J'crois qu'elle est partie du côté des dragons du professeur Lärson »
Elfi pouvait passer des heures à regarder ces créatures, à les dessiner, prendre des notes sur leur comportement. Elle rêvait de pouvoir les approcher de près, de pouvoir les toucher, en apprivoiser un peut-être ? Les chevaucher... Alors elle se perdait en rêveries plus longues les unes que les autres. Quand elle avait besoin d'être seule et de réfléchir, elle partait toujours regarder les dragons. Et quand elle en parlait, ses yeux brillaient !
Elle rêvait de pouvoir un jour partir et de voyager, d'écrire un livre peut-être sur toutes les créatures merveilleuses que recelaient le monde magique, mais son grand-père lui répétait bien assez souvent qu'il était temps de grandir et de songer un à un véritable métier. Alors elle enfermait son rêve dans un coin de son esprit et le ressortait parfois, comme en ces longues après-midi, quand le soleil ne se couche jamais, pour rêver à son futur.
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Elfi ruminait. Elle devait rendre ce parchemin en potion et n'arrivait à rien. Sigrid avait bien proposé de l'aider et Dita avait ricané, mais têtue, la jeune fille s'était isolée pour travailler par elle-même. Ses résultats, elle les obtenait en travaillant d'arrache-pied. Elle enviait bien Dita, qui n'en fichait pas une et pour qui tout semblait facile. Alors parfois, elle trouvait la force de dire non et elle se penchait avec plus de sérieux sur ses cours.
L'idée d'entendre Thormund tonner était aussi un excellent moyen de se motiver. On ne voulait jamais voir le patriarche Öfugr en colère.