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 La peau de l'ours | ELFI, OSBERN

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Olafr Öfugr
Olafr Öfugr

Pseudo : fried tofu (tiff)
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Âge du personnage : 14 ans.
Ascendance : Öfugr pur souche.
Statut : Mage ancestral à plein temps, dompteur de corbeaux.
Dédoublement de personnalité : Le loser et la bergère.
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(#) Mar 7 Jan - 15:05



La peau de l'ours
Ne pas la vendre, jamais.


Participants • Osbern Saether, Olafr et Elfi Öfugr.
PNJ ? Des petits merdeux de Dürmstrang.
Statut du sujet • Privé.
Date, mois, année • Mi-Mörsugur, 1295.
Lieu • Montagnes de Dürm.
Moment de la journée • Dans la soirée.
Météo • On se les gèle de plus en plus -sortez couvert les enfants.

Je souhaite que les Nornes interviennent dans ce sujet
photographie ©tumblr
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Olafr Öfugr
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(#) Mar 7 Jan - 16:11

Ils l’avaient attrapé non loin du foyer central. Olafr avait à peine eu le temps de retenir son souffle, en découvrant le visage de ses agresseurs, qu’on lui avait enfoncé un sac sur la tête et donné un violent coup à l’estomac ; il avait toussé en se pliant en deux, couvrant les voix de ses attaquants –ils se disputaient pour savoir qui devait lui ligoter les mains, visiblement mal organisés, mais très vite on se dévoua pour lui ceindre les poignets avec force. « Lâchez-moi tout de suite, tout de suite ! Vous savez qui je suis, bande de braells, la colère d’Odin s’abattra sur v-grmbrkbl ! », commença-t-il à vociférer, avant qu’une main paniquée ne vienne lui plaquer la toile sur la bouche, en lui enfonçant par la même occasion les jurons qui menaçaient de se déverser. « T’as oublié de le bâillonner, crétin d’Islande ! » « Lärson est dans le coin, dépêchez-vous, ce bouseux va alerter tout le château ! » Öfugr se débattait comme un troll à qui on aurait décoché une flèche dans le derrière, secouant sa tignasse prisonnière comme pour se défaire de l’entrave du tissu, décochant des coups de talons à l’aveugle. Sa botte rencontra un tibia et les doigts inconnus, en desserrant leur prise, laissèrent passer le cri du captif enragé. « Par Thor, il faut le… » Dans le tympan de l’étudiant, la voix d’Arildson s’évanouit soudain ; on venait de lui asséner un violent coup à l’arrière du crâne et l’inconscience le saisit avant de saisir les jurons du cerveau de l’opération –ils n’avaient jamais prévu d’assommer le dernier des Öfugr.

Quand il reprit conscience, ce fut pour sentir le froid lui mordre le corps. Il papillonna en redressant la tête, échouée sur le côté, la joue glacée par la neige, pour mieux se rendre compte qu’il n’était plus à Dürmstrang. Au-dessus de lui, une étendue noire ; il lui fallut une seconde pour distinguer les branches épaisses et prendre conscience qu’il était étendu sous le couvert des arbres. Le cœur au bord des lèvres, il se redressa brusquement, saisi d’une angoisse qui s’accrut lorsqu’il découvrit qu’on l’avait abandonné au milieu de nulle part ; tout autour de lui, les bois se dressaient comme une forteresse qu’il crut un instant infranchissable. Un très bref instant néanmoins : l’Odin qu’on connaissait des légendes n’était pas homme à se laisser impressionner par quelques sapins, et Olafr, fidèle à l’esprit qui l’habitait, se leva en ravalant ses peurs, époussetant les fourrures dans lequel il s’était retrouvé empêtré, la mine maussade et la nuque lourde. Arildson et sa clique avaient finalement mis leurs menaces à exécution. Les sales braells. Les fils de trolls. L’enlever de la chaleur relative de Dürmstrang et le jeter dans les montagnes à la tombée de la nuit au nom d’une profonde inimitié qui durait depuis le premier jour. Peut-être que leur dernière altercation, où Olafr avait mis en doute la pureté du sang de la famille Arildson en public, y était pour quelque chose ; pas un instant l’étudiant ne se trouva une part de responsabilité dans cette revanche bâtarde, car seule l’immaturité de ses camarades accaparait son attention.

Il lui fallait retrouver sa route. Le reflet bleuâtre de la neige, à la faible lueur de la nuit, épousait la légère pente qui le conduirait sans aucun doute à Dürmstrang. En se mettant sur ses pieds, il sentit la douleur envahir ses membres. En plus du  ventre où on lui avait très généreusement enfoncé un poing, ses côtes le chatouillaient d’une manière qui ne trompait pas : on lui avait asséné d’autres coups lorsqu’il avait été dans l’inconscience. L’adolescent porta une main à son flanc meurtri et se mit en route. Il était toutefois curieux que la bande de sang-purs ne soit pas restée pour assister à son réveil et mieux le lyncher pour ses offenses. Olafr commençait à connaître leurs méthodes, qui illustraient bien la bassesse de leur sang ; il repoussa néanmoins ses doutes, grelottant sous le froid contre lequel sa cape ne pouvait plus grand-chose. Mais ses craintes revinrent vite à lui ; il avait entendu quelque chose, un quelque chose qui n’avait rien à voir avec le crissement de ses pas dans la neige. Il jeta un coup d’œil autour de lui, le souffle court, et sentit la peur lui déferler à nouveau dans les veines. Ses doigts allèrent chercher le coutelas qu’il avait toujours à sa ceinture, et, se rappelant des derniers évènements de Skuli, il pressa l’allure.
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Osbern Sæther
Osbern Sæther

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Âge du personnage : 31 ans
Ascendance : Sang pur
Statut : Constructeur de navires, il a repris le flambeau de son talentueux père Roald. Il officie parfois en herboriste puisqu'il habite dans un fjord.
Particularités : C'est un animagus ours brun depuis deux années seulement. Ce nouveau don concorde avec la mort de sa femme.
Points : 37

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LOCALISATION : Entre le Noregr et Skuli
JE COMPÉTITIONNE POUR : Skuli
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(#) Dim 12 Jan - 19:16



« Ce qui s’est passé à Skuli est inacceptable. Si ces barbares indignes de notre communauté ont réussi à déjouer les protections runiques, je me refuse à ce qu’ils ne s’attaquent à Dürmstrang et à ses élèves. » Sous la fermeté de la voix d’Harald Laguz, l’inquiétude était perceptible. Jusqu’ici l’institut légendaire avait toujours été impénétrable et de l’ordre de l’illusion pour les sang-mêlés. La menace qui pesait désormais sur la Scandinavie sorcière était bel et bien réelle. Le couple de directeurs avait décidé de frapper un bon coup avant que le risque ne devienne danger. Ils n’avaient passé aucune annonce non, ils étaient bien trop orgueilleux pour se rabaisser sur la base du volontariat. Il y a une semaine maintenant, ils avaient intimé à chaque Jarl de choisir et d’envoyer un seul et unique membre de leur clan par le biais d’un portail runique. Chaque passage refermait le portail correspondant au territoire, ainsi aucun intrus indésirable ou incompétent ne pourrait se faufiler jusqu’à l’île de Dürmstrang. Ils avaient exigé de la fermeté, de l’intransigeance et une influence magique certaine. Ainsi une vingtaines d’hommes et de femmes dignes de confiance se retrouvaient face au couple Laguz, dans le foyer central de la bâtisse. Les élèves avaient été écartés des lieux afin qu’aucun ne soit troublé par leur présence et que chacun garde leur anonymat. Aucun aveu de faiblesse n’était toléré là. Un feu ardent crépitait dans l’âtre gigantesque de la salle comme pour réchauffer les cœurs et les esprits avant que le froid ne leur morde la peau. Selma prit le relais, accordant l’autorité de sa voix à celle de son époux. Elle inspirait tout autant le respect à vrai dire et menait l’équipe d’une poigne de fer. « Nous exigerons votre présence du crépuscule à l’aube. Vous ne serez de garde qu’une nuit sur deux afin que votre quotidien ne pâtisse pas de ces mesures. Votre discrétion est bien entendu requise. Les quelques animagus seront priés d’utiliser leur forme animale dans la mesure du possible. »  Alors que la plantureuse directrice abordait chacun des sorciers pour leur attribuer un lieu, des recommandations et des interdits, Osbern se frotta les mains. Les nuits allaient être longues et rudes. Au vu de la forme ursine que son corps prenait depuis maintenant deux ans, il n’allait certainement pas être relégué aux endroits les plus exposés, ni les plus paisibles. Qu’importe, il se consacrait entièrement à sa tâche et la nostalgie que provoquait son retour sur les lieux n’avait d’égal que l’excitation de pouvoir rôder sur l’île à sa guise. Il doutait que de tels braells ne furent suffisamment moyen pour se frayer un chemin jusqu’à Dürmstrang mais il se faisait un plaisir d’être un obstacle de plus à leur vaine révolte. Il n’avait toujours pas digéré l’attaque de Skuli et les margygrs, responsables une fois de plus de sa fureur. C’est pourquoi il esquissa un sourire sournois, presque satisfait quand il croisa le regard de Selma Laguz. « Sæther, vous écumerez nos montagnes. »

Au fur et à mesure que la soirée avançait, la neige s’était mise à tomber. Ainsi il n’était qu’une fourrure sombre sur ce tapis immaculée, une ombre poilue qui parfois laissait sa trace pour mieux disparaitre derrière les roches brutes des cimes de l’île. Osbern errait calmement, parcourait de long en large inlassablement le territoire qu’on lui avait assigné. On ne pouvait dire qu’il s’ennuyait. Sous cette forme primale, il abandonnait toute pensée parasite, tout questionnement qui aurait pu relever de l’humain. Il ne se fiait qu’à son instinct, n’écoutait que ses sens. C’était un sentiment salvateur de ne plus sentir le poids des responsabilités et des remords. Enfin il se sentait lui-même et ne faisait qu’un avec le corps qu’il avait investi. Et les pas étouffés par la neige n’échappèrent pas à son ouïe aiguisée. Aussitôt l’animal stoppa sa marche et huma l’air, son souffle matérialisé par le froid. A cette heure-ci, peu d’élèves se risquaient dans les montagnes. Les règles avaient du être endurcies à cause de la situation fébrile et les Laguz n’autoriseraient aucune escapade nocturne de par ce temps brumeux et incertain. L’ours capta bientôt des traces de pas, trop petites pour être celles d’un adulte mais il n’écarta aucune possibilité. D’un pas silencieux mais lourd, il les suivit jusqu’à ce qu’il ne distingue une silhouette de dos. Un gosse. Celui-ci semblait légèrement étourdi par son environnement toujours plus blanc et hostile. Hors de question qu’il ne passe la nuit ici, c’est pourquoi l’ours redisparut sans être aperçu. Il le contourna, sur des centaines de mètres afin que les yeux affutés du gamin ne perçoivent pas sa figure ténébreuse. Il savait que désormais il l’avait devancé et qu’il suffisait de rebrousser chemin pour qu’ils se retrouvent nez à nez. Osbern ne savait encore comment agir. Se montrer sous sa forme humaine exigeait une situation de crise et on ne peut pas dire qu’un sorcier haut comme trois pommes réclamait sa force d’homme. Il marcha alors jusqu’à ce qu’à nouveau la silhouette du garçon ne se dessine, jusqu’à ce que lui-même ne soit de plus en plus visible. Et lorsqu’il le reconnut, la réponse fut évidente. Öfugr. Patronyme qui inspirait les quolibets quant à l’âge avancé de leur patriarche, mais surtout famille endeuillée par un meurtre animalier. Osbern ne réfléchit pas. Un enfant marqué par cette tragédie fuirait certainement face à l’ours brun impressionnant qui l’affrontait maintenant. Sous l’hilarité d’une telle coïncidence, il se permit même de laisser échapper un grognement en guise d’avertissement. Tu n’es pas sur la bonne route pour rentrer, sonur.
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Elfi Öfugr
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Âge du personnage : 16 ans
Ascendance : T'as vu mon nom et tu poses la question ? Sang-pur
Statut : Dürsmtrang ftw. Courir après le draugr et le trésor qu'il cache en compagnie de Sigrid et Dita (t'imagine, il cache un oeuf de dragon, c'est possible, ça?)
Particularités : Elfi aime les dragons. Elle parle dragon, mange dragon, rêve dragon.
Presque.
Dédoublement de personnalité : Sigyn
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(#) Mar 4 Fév - 22:56

    Elfi marmonnait alors qu'elle troquait sa robe contre un pantalon ; plus pratique pour aller jouer au Vif-Höd dans les bois pour retrouver un petit frère qu'un abruti avec perdu. PERDU. Pas de temps à perdre : le jour tombait, et les températures loin d'être clémentes n'étaient pas les seules choses à craindre dehors. Alors quand cet incapable venu la trouver pour lui dire d'une voix penaude que Olafr se trouvait à cet instant précis dans les bois, et qu'il aurait du mal à retrouver son chemin tout seul, Elfi n'avait pas réfléchi. Ni sanguine ni particulièrement violente, elle côtoyait cependant depuis suffisamment longtemps Dita pour savoir quelle attitude adopter pour terrifier quelqu'un et apprendre ce qu'on voulait savoir dans un temps réduit. La pointe de son long coutelas logé dans l'entre-jambe du gamin -qui n'en était pas un, d'ailleurs-, Elfi l'écoutait balbutier.  «  On l'a laissé dans la forêt, ça devait être juste une mauvaise blague parce qu'il... non rien. C'était une mauvaise idée mais tu le retrouveras facilement toi. On a suivit le chemin principal et puis on s'est enfoncé vers le portail. On l'a laissé... par là. ».

    Par là. C'était l'indication la plus précise qu'il ait pu lui laisser. Elle l'avait laissé là, tremblant dans un coin, et s'était précipitée pour s'armer contre le froid, prendre de quoi manger et boire, son arc et balancé son carquois dans son dos avant de passer par le dortoir de son frère et attraper la cape la plus chaude qu'elle put trouver.

    Elle avançait maintenant, tous ses sens en alertes, pistant les moindres détails qu'auraient pu laisser les autres mais le manque de lumière l'empêchait de distinguer quoi que ce soit de vraiment concluant. Ici et là, des traces laissées par les animaux.

    Laissant de côté le chemin principal qui traversait la forêt, Elfi bifurqua dans la direction du portail runique, préférant ne pas imaginer ce que cette petite bande de merdeux souhaitait faire. Mieux valait pour eux de prier les mages ancestraux et les Nornes que Thörmund Öfugr n'apprenne jamais ce qu'il se passait, s'ils tenaient à leur vie. Peu probable, cela dit. S'ils voulaient vivre, jamais ils n'auraient perdu Olafr dans les bois.

    Repoussant des branchages, Elfi fut intriguée par des marques dans le sol, qui ressemblaient à des traces de pas humain. Un homme, si on se fiait à la taille. Un homme, qui soit s'était fait manger par un ours tombé du ciel soit c'était un animagus qui se transformait en quelque chose de gros et poilu. Et Efli penchait pour la deuxième solution. Il ne pleuvait pas d'ours, à Dürmstrang. La jeune fille attrapa une flèche qu'elle encocha à l'arc, prête à tirer si jamais...

    Que faisait un animagus dans les bois de l'école ?

    Pressant le pas, Elfi suivit la piste sur le sol et trouva l'animal bien plus vite que prévu. Son sang ne fit qu'un tour. Convaincue mais pas totalement persuadée qu'il s'agisse réellement d'un animagus, la jeune fille recula de quelque pas, marchant à contre sens du vent pour masquer au mieux sa présence. Elle aurait dû penser à masquer son odeur avec des feuilles mortes. Plus loin, elle aperçut la silhouette de son frère, qui se tenait droit devant l'imposante bête, un coutelas à la main. Elle ne sut si elle devait rire ou non. Que comptait-il faire avec pareil arme, face à un monstre comme l'ours brun qui se tenait devant lui ? Et elle, que pouvait-elle vraiment faire, avec son arc et ses flèches. Elle contourna la scène, comme figée dans le temps, et agit de la façon la plus inconsidérée qu'il soit (vraiment, mieux valait que grand-père n'apprenne jamais rien de cette aventure) et rejoint son petit frère. Un bref coup d'oeil lui apprit que malgré ce qu'il voulait montrer, il n'était pas au mieux de sa forme. Des vêtements troués, des marques de coups ici et là, des entailles, dont une qui semblait profonde.


    Elfi marmonna un juron, réfléchissant à toute vitesse et décida de faire confiance à son instinct. « Qui êtes-vous? ».
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Olafr Öfugr
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(#) Jeu 6 Fév - 8:51

Quelque chose le pistait. Quelque chose avait flairé ses pas, quelque chose le suivait désormais à distance, quelque chose allait… Il stoppa brusquement sa marche : ce quelque chose se tenait désormais devant lui. Une gigantesque masse sombre, une montagne de fourrure noire en haut de laquelle trônaient deux onyx brillant de ce qu’Olafr, tout à sa terreur, mépris pour une lueur belliqueuse. Ses hurlements étaient restés coincés dans une gorge nouée par l’effroi et Olafr, incapable de détacher ses yeux effarés de la funeste apparition, tressaillit avec violence au grognement agressif de l’ours, fit un pas en arrière, et, les jambes en coton, s’emmêla les pattes pour mieux trébucher et s’affaisser dans la croûte de neige formée par le gel. Le regard toujours rivé sur la créature, qui le dominait maintenant de toute sa hauteur, cul-à-terre, et ses doigts automatiquement refermés sur un coutelas devenu franchement inutile. C’était donc de cette manière qu’il allait mourir ? Non, il lui fallait fuir. Fuir devant ce mauvais tour des Nornes, échapper à la colère des tisseuses de destin –qui n’aurait pas pu le terroriser autant en mettant sur sa route un lycanthrope sous le joug d’une pleine lune particulièrement prononcée. Il le pouvait. Il était Olafr Öfugr, la digne réincarnation d’un mage ancestral. Odin aurait-il ployé l’échine devant un ours ?

Il puisa dans ses dernières ressources, et força son corps tétanisé à s’animer de nouveau ; il se releva gauchement, les jambes encore mal assurées, une pâleur mortelle sur le visage, et déclara pour se donner du courage –ou plutôt s’en convaincre : « Tu ne me fais pas peur. » Non, il n’avait plus peur. Ses méninges ordonnèrent son esprit affolé, et il leva devant lui son arme : son grand-père avait eu la bonne idée de leur inculquer, à lui et à sa sœur, les gestes à avoir en face d’un ours. Un ours, ou un animagus ? Il ne s’était même pas posé la question car pour lui, l’un était aussi mortel que l’autre.

Et puis, l’inespéré survint, l’arrachant à ses galvanisations de héros, ses encouragements internes qui lui avaient intimé d’user de la magie encore mal domptée qui lui coulait dans le corps. Elfi. Elfi ? Il reprit brusquement pied à la réalité en découvrant sa sœur, armée et l’air vaillant -un trait de famille, à n'en pas douter. S’il avait vécu la scène au ralenti, l'enchaînement n’avait pourtant pris que le temps d’un Raido ; encore sous le choc de la terrifiante rencontre, il prit une seconde de trop. Sa sœur le doubla et formula l’inconcevable. Etait-elle vraiment en train de prendre le trésor sans avoir vu le draugr ? En jetant un regard à Elfi, Olafr fronça les sourcils, mâtinant son expression de stupeur terrorisée d’un scepticisme virulent. « Qu’est-ce que tu fais ? », fit-il, à bout de souffle. Il sentit la panique lui reprendre ; sans s’en rendre compte, il avait fait un pas en arrière, qui l’avait tout autant rapproché de l’aînée Öfugr –légèrement en retrait. L’instinct de conservation le faisait se rapatrier dans les jupes d’Elfi, maigre ersatz de figure maternelle.

L’attitude passive de l’ours aurait dû l’alerter ; mais sa prudence naturelle le poussait à rechercher une issue qui n’incluait pas le dialogue incertain avec un hypothétique animagus. « On s’en va. » Il avait voulu imiter le ton autoritaire de Thormund, emprunter l’éloquence d’un lögsögumad, mais une fois de plus, sa mue inégale l’avait trahi. Et, encore, toutes ses forces semblaient s’être concentrées dans ces quelques mots, le rendant incapable de mettre en pratique ce qu’il intimait d’une voix tout juste maîtrisée : fuir au plus vite, au plus loin, et échapper à la force destructrice de la créature, poussé par l'adrénaline qui lui déferlait dans le palpitant. « On s’en va. », se força-t-il à réitérer, et, cette fois, il agrippa de phalanges suppliantes le bras de sa sœur pour lui faire suivre le mouvement, reculant toujours plus à flanc de montagne, sur le tapis glissant de la neige, qui manqua une fois de plus de l’y faire chuter. Toujours incapable de se défaire des yeux de la bête, qui le clouaient sur place d’une force inconnue.
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Osbern Sæther
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(#) Dim 9 Fév - 16:28



Les Nornes aimaient se jouer de leurs pantins humains, ricanaient à l’idée de mettre un animagus ours en face d’un enfant dont la mère avait été sauvagement assassinée par la même bête. Elles aimaient les confronter à leurs propres cauchemars, aux craintes enfouies que la plupart des vikings ne souhaitaient déterrer. Et lorsqu’Osbern décela l’effroi dans ses prunelles innocentes, il se dit que les vieilles harpies devaient bien rire sous leurs capes. S’il était né suffisamment joueur pour duper les têtes blondes de Dürmstrang, il n’apprécia cependant pas la chute du cadet Ofügr. Pensait-il qu’il allait véritablement périr de sa mâchoire ? Qu’à son tour il connaitrait le destin tragique de leur maternelle ? Il devait se révéler dégourdi et comprendre que les Laguz ne laisseraient pas une telle créature errer dans les montagnes de l’île quand bien même celles-ci demeuraient à l’état sauvage et interdites à l’exploration. Allez, réfléchis Olafr. Plutôt que de lui faciliter la tâche, il demeurait parfaitement impassible, ses lourdes pattes fermement ancrées dans la neige. Sa fourrure d’ursidé le protégeait des bourrasques. Il ne ressentait plus ce climat glacial et c’était une sensation plutôt étrange pour un homme qui avait grandi dans le froid du Noregr. Il fixait intensément le garçon qui avait fini par se relever et s’exclamer qu’il n’avait pas peur de lui, douce litanie destinée à le rassurer lui uniquement. Finalement le vieux croulant ne faillissait pas tant que ça à l’éducation de sa descendance, il y avait encore de l’espoir pour la progéniture qui se prenait déjà pour la réincarnation du plus ancestral des mages. Si le temps exécrable qui régnait là-haut ne brouillait pas sa vue, Olafr aurait pu apercevoir l’ombre d’un rictus sur les babines épaisses de l’ours brun. Cependant, il était hors de question d’initier un quelconque affrontement. Osbern n’avait pas encore confiance en ses capacités d’animal, en sa volonté de maitriser sa force et de juguler ses instincts primaires.

Mais un élément inattendu vint s’ajouter à l’occasion. A croire que les Ofügr avaient décidé de faire une réunion de famille au creux de ces collines désertes. Tout ce qu’il espérait, c’était de ne pas voir s’avancer les patriarches peut-être bien moins pacifistes que leurs enfants. Le coutelas qu’elle tenait en main, prêt à fendre l’air et les chairs si toutefois il esquissait le moindre mouvement, ne lui plut pas. Sous la surprise, il ne put retenir un autre grognement cette fois-ci moins sympathique, plus antipathique. Est-ce que les directeurs avaient prévu un tel hasard ? Ils les avaient ourdés de recommandations, de consignes toutes plus strictes et prudentes les unes que les autres mais ils avaient omis la partie ‘destin fortuit’ dans leur longue liste. La question d’Elfi demeura en suspens. Pourquoi diable tombait-il toujours sur ce genre de problèmes ? Olafr n’était pas du même acabit de son ainée, pas encore aussi brave. Il recula derrière sa sœur, cherchant la protection rassurante d’une fillette aussi dangereuse qu’un troll unijambiste. Osbern était plutôt étonné de la curiosité de la jeune fille, qu’elle n’était pas aveuglée par les préjudices que sa famille avait subis. Un pas puis l’autre. L’ours s’avança lentement, brisant la distance de sécurité qui les protégeait de ses griffes acérées, de sa mâchoire destructrice. Aussitôt le garçon exigea leur départ et ses pas qui pouvaient paraitre menaçants n’étaient qu’un encouragement vers une telle décision. Il n’avait pas été désigné chaperon pour la nuit mais la mission qui lui avait été confiée l’engageait à escorter la paire jusqu’aux couloirs gardés de l’institut. Il ignorait ce qu’ils pouvaient trouver sur leur chemin et rien que l’image de sang-mêlés armés et un peu trop zélés suffit à le convaincre de les raccompagner. Naïvement, il pensait que sa forme d’animagus était plus persuasive que sa forme humaine. Ils ne s’étaient jamais croisés avant et sans nul doute ne lui accorderaient-ils aucune confiance. Et à raison. Cependant, il se heurta à Elfi qui n’était pas décidée à fuir devant lui, ni à suivre le chemin vers Dürmstrang. Il n’était plus qu’à un mètre d’eux et la créature exhala un souffle rauque qui se matérialisa sous le froid ambiant. Avancez. Soudain, il fit un bond en avant et cogna son crane lourd contre les genoux d’Elfi. Celle-ci chuta évidemment sous l’énergie du coup. Avance. Osbern s’y prenait mal. A vrai dire, il se rendait compte à quelle point il ne contrôlait pas l’image qu’il dégageait, la peur qu’il pouvait provoquer alors que ses intentions n’étaient que purement louables. Bien des animagus étaient devenus fous à cause de la dualité de leur enveloppe corporelle. Les sorciers vikings n’étaient encore que trop peu renseignés à propos de la spiritualité de ce don magique. Et Osbern faisait peu à peu les frais de son ignorance, paraissant agressif malgré lui.
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Elfi Öfugr
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(#) Sam 22 Mar - 19:16

    Quand Olafr attrapa sa main, Elfi lui offrit le réconfort qu'il espérait. Une brève pression de la main pour lui rappeler qu'elle était là, qu'il ne se passerait rien. Après tout, malgré leurs divergences, Olafr restait sa seule famille et si elle ne l'admettrait jamais à haute voix, elle serait capable de tout pour lui, même vendre son âme Hel si la situation le demandait. Ils ne se comprenaient pas souvent, mais avaient vécu le même drame et elle savait mieux que quiconque que son petit frère cachait bien son chagrin, que derrière ses grands discours clamant être la réincarnation d'Odin, se dissimulait autre chose. Mais Elfi ne disait jamais rien. Elle le savait, mais elle préférait se taire plutôt que de faire encore plus de mal à ce petit frère qu'elle chérissait bien plus qu'elle ne l'admettait ; l'impulsion avec laquelle elle s'était porté à son secours étant la seule preuve dont on aurait besoin pour démontrer cet amour.

    Mais elle resta tout aussi inflexible et ne bougea pas quand il lui intima de partir et banda à nouveau son arc, vers la bestiole.

    Partir ? Non... Elfi était sûr d'elle, en face d'elle se tenait un animagus ours et elle saurait de qui il s'agissait. Elle avait besoin de savoir. Des sentiments contradictoires la secouaient et elle faisait tout pour ne rien montrer, pour rester imperturbable. La peur se disputait à la curiosité malsaine et l'adrénaline qui pulsait douloureusement dans ses veines donnait raison à cette dernière. D'ailleurs, étonnement, elle restait calme et arrivait à ordonner ses pensées de façon cohérentes. Son visage restait plutôt calme voire serein. Pourtant, la tempête qui l'agitait ne pourrait tromper personne. Elle revoyait le corps déchiqueté de sa mère trouvé au beau milieu des bois, et un sentiment de colère plus puissant encore que la peur ou la curiosité monta en elle. De colère et de rancœur. Sa mâchoire se serra d'un coup.

    En face d'eux, l'ours ne bougeait pas, ce qui confortait de plus en plus Elfi dans son hypothèse. Un animal sauvage aurait réagit d'une quelconque façon à l'intrusion de deux êtres aussi insignifiants qu'Olafr et elle sur ton territoire. Là, il demeurerait immobile et les regardait de ses deux yeux noirs, fixement.

    Et lorsqu'il se mit en mouvement, les doigts de la jeune fille agrippèrent avec habileté une flèche qu'elle encocha, prête à tirer. « Je t'ai posé une question !  » fit-elle de sa voix claire, heureuse de constater qu'aucun trémolo ne s'y glisse. Elle fixait l'animal qui avançait tout de même et lorsque la tête ce celui cogna les genoux de la jeune fille, la flèche quitta la corde de l'arc pour se ficher au pied de l'animal, emplacement trop précis pour que l'avertissement ne soit pas clair. Elle tirerait à nouveau en cas de besoin.

    A cet instant, ses pensées étrangement ordonnées et mêlées dans le même temps l'empêchaient toute prudence. Elle se releva d'un mouvement fluide, lâchant pourtant le sac qu'elle portait au pied de son frère. « Couvre-toi  », intima-t-elle sans le regarder. « J'ai pas peur ! », ajouta-t-elle plus fort pour l'animagus qui se trouvait toujours devant eux.

    Elle aurait rendu fier son grand-père.
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