Pseudo : regenbogen (mais appelez-moi Lu en cas plutôt) Crédits : gentle hart Avatar : Richard Madden Ici depuis le : 08/12/2013 Messages : 92
Âge du personnage : trente-trois ans. Ascendance : sang-pur (d'une famille tellement insignifiante que plusieurs ont des doutes, mais pourtant si, promis.) Statut : draconnier, payeur de tournées dans les tavernes du Sviar. Mais pour gagner des sous, chasseur et commerçant de trucs qu'on trouve dans les montagnes. Particularités : ◘ la révolution, c'est le bien (enfin les dragons aussi) ◘ Il parle Fourchelang mais garde ça pour lui la plupart du temps. Dédoublement de personnalité : l'indienne ♥ Points : 176
Feuille de personnage LOCALISATION: Sviar - Skuli JE COMPÉTITIONNE POUR: Skuli INVENTAIRE:
I. Ýlir 1251 : l'expédition au dragon qui va perturber sa vie, dont je ne sais pas quoi faire et qui encombre mon ordinateur. II. L'homme qui parlait à l'oreille des dragons : eddas personnelle sur les dragons qu'il a pu rencontrer et ce qu'il en sait (inspiré des encyclopédies harry potter). III. Ses aspirations politiques, ses contacts, son futur. (à venir quand y aura une annexe sur ce que les sangs-mêlés complotent.) IV. Chronologie V. Rps en cours/prévus/terminés.
Dernière édition par Tyr Helgason le Sam 14 Déc - 17:43, édité 4 fois
Tyr Helgason
Pseudo : regenbogen (mais appelez-moi Lu en cas plutôt) Crédits : gentle hart Avatar : Richard Madden Ici depuis le : 08/12/2013 Messages : 92
Âge du personnage : trente-trois ans. Ascendance : sang-pur (d'une famille tellement insignifiante que plusieurs ont des doutes, mais pourtant si, promis.) Statut : draconnier, payeur de tournées dans les tavernes du Sviar. Mais pour gagner des sous, chasseur et commerçant de trucs qu'on trouve dans les montagnes. Particularités : ◘ la révolution, c'est le bien (enfin les dragons aussi) ◘ Il parle Fourchelang mais garde ça pour lui la plupart du temps. Dédoublement de personnalité : l'indienne ♥ Points : 176
Feuille de personnage LOCALISATION: Sviar - Skuli JE COMPÉTITIONNE POUR: Skuli INVENTAIRE:
“Donc c’est vrai ? Ce que Tyr racontait hier soir ? Il a monté une expédition pour chasser le dragon ? – Oui, c’est vrai, pour suivre les traces. Je crois qu’ils se sont choisis un chef différent, plus âgé, ils sont pas complètement fous non plus, mais c’est lui qui a mis l’expédition sur pieds. En fait je crois que c’est lui qui connaît le mieux les dragons du Sviar, il paraît qu’il en a déjà rencontré plusieurs. – Pas complètement fous, pas complètement fous.. Tu penses ce que tu veux, pour moi ça reste de la folie, légende sur des rencontres passées ou pas. Explique moi un peu comment il aurait pu rencontrer plusieurs dragons et s’en sortir à chaque fois indemne, alors qu’il est même pas fichu d’utiliser un sort correctement dès qu’il a un coup dans le nez. – J’en sais rien moi écoute, t’as qu’à te joindre à eux. – Bah voyons, y en a encore qui tiennent à la vie hein. En plus le Sviar à cette époque, c’est plein de tempêtes, brrr. Non mais franchement quelle idée”.
Ils étaient dix, tous âgés entre 23 et 36 ans, tous ayant, selon les dires de ceux du village, un petit grain. Une araignée au plafond. Il paraît qu’il y avait même deux sangs-mêlés dans l’expédition, preuve que les huit autres n’avaient bel et bien pas toute leur tête. Mais en réalité, on n’en savait pas grand chose. Les rumeurs sur l’expédition allaient bon train depuis quelques mois, on s’échangait des potins, mais personne n’y croyait réellement. Des grands gamins qui rêvaient de dragons, voilà tout ce qu’ils étaient. On les voyait acheter des équipements, affuter leurs armes blanches et s’arnacher de plusieurs sacs de provisions. On riait sous cape de les voir dérouler de grands plans du Sviar pour planifier leur trajet. Depuis quand se fiait-on à un plan pour chasser ? Car c’était bien ce qu’ils allaient faire, chasser du dragon. Du moins c’était l’expression consacrée dans les rumeurs florissantes. Tyr, lui, avait insisté qu’il s’agissait simplement de suivre leurs traces, de les rencontrer, et d’agir en fonction de la situation. S’il n’y avait qu’un dragon, un petit, ils pourraient peut-être ramener des trophées. Mais s’ils se retrouvaient face à trop dangereux pour eux ? Après tout, ils allaient s’enfoncer dans le Sviar. Terre des Dragons. La quête de Tyr était le fruit de la curiosité, purement et simplement. Une curiosité qu’il partageait avec d’autres membres de la troupe, à commencer par Sverre, son ami le plus proche. Sverre qu’il avait connu précisément par leur intérêt commun, Sverre qui n’avait encore jamais vu de dragon. La rencontre serait épique, formidable, unique en son genre. Un don des Nornes. Sverre, Tyr, et d’autres, rêvaient de cette vision. Mais certains en revanche avaient de plus sombres desseins. À commencer par Arnald, petit mais trapu, qui avait crié à tue tête qu’il reviendrait avec au moins une dépouille de dragon, Arnald dont l’impulsivité et la détermination à abattre toute créature sur son chemin effrayait Tyr. Il n’avait été accepté dans l’expédition qu’en raisons de ses capacités magiques. Sorcier de sang-pur ayant connu un franc succès lors de toute sa scolarité, il maîtrisait mieux les runes que n’importe qui ici, et ils en auraient peut-être besoin. Peut-être. Car en réalité, nul ne savait ce dont ils auraient besoin. Il avait été impossible de fixer le nombre de jours de nourriture nécessaire, impossible de décider quelles armes seraient les plus efficaces, impossible de se mettre d'accord sur ce que le knorr devait porter, impossible de se mettre d’accord sur la stratégie à adopter une fois le groupe face au dragon. Car la rencontre avec une de ces créatures relevait forcément de l’imprévisible. Dans cette partie du Sviar, il y avait de fortes chances de tomber sur des bleus à museau courts. Mais si un Noir à Crêtes s’était égaré de ce côté ? Tyr avait entendu parler de cette espèce aux crocs venimeux, pouvant se nourrir de créatures aquatiques comme de grands mammifères terrestres. L’imprévisible était de mise. Il n’en était pas véritablement effrayé. Inconscient, peut-être. Mais Tyr avait déjà rencontré des dragons. Cinq. Cinq rencontres uniques, dont il se remémorait chaque seconde, chaque aspect, chaque bruit. Cinq rencontres qui avaient toutes bien tourné. Y compris la troisième, celle où il était parvenu à blesser l’animal et à récolter toute une gourde de son sang. Tout est bon dans le dragon. Tout se vend, du moins, chez les Vikings. Oui, Tyr était confiant. Et les neuf autres membres de l’expédition partageaient au moins cela en commun : lorsqu’ils regardaient le jeunot, leurs peurs s’évanouissaient. S’il l’avait fait, ils le feraient. Comme lui, ils allaient voir un dragon. Comme lui, ils allaient revenir.
“Olrik, Sverre et Tyr, dressez le camp, on va reprendre quelques forces et passer une ou deux nuits là. Nous sommes à quelques jours de marche seulement de leur territoire. Arvald, Ingemann, Knut, allez espionner les forêts alentours, les traces, pour voir quelles bêtes il y a dans le coin. – Je viens avec eux. – Tyr, tu restes là. Ils ne vont pas tomber nez à nez avec un dragon en s’éloignant de deux pas. On a choisi un bon endroit.”
Tyr rongeait son frein, inquiet soudain. Impatient, mais anxieux. Il percevait désormais la signification d’être un groupe. Maintenant qu’ils se séparaient, il réalisait ce que cela signifiait d’être une expédition. Il ne devait pas seulement suivre son instinct, il devait prendre en considération tous ceux qui l’entouraient. Il les regarda, un à un, jusqu’à Sverre. En filigrane, il revit la mimique indescriptible de Siri lorsqu’elle avait dit au revoir à son fiancé. Et le regard en revanche tout à fait explicite qu’elle lui avait lancé. Oui, il prendrait soin de Sverre. Mais les autres ? Il ne pouvait pas veiller sur dix personnes, c’était au dessus de ses capacités. Il se surprit à respirer plus aisément lorsqu’il vit Arvald, Ingemann et Knut revenir d’un air bonhomme, n’ayant trouvé les traces que de lièvres de neiges et autres petites créatures. Arvald ne tenait pas en place, Tyr proposa de l’accompagner pour chasser du petit gibier. Sverre et Erling se joinrent à eux. La traque d’un cerf les essouffla, mais leur permit de se changer les idées. Ils revinrent satisfaits, s’installant tous ensemble pour partager ce repas prometteur. Leurs mains rougies par le froid se réchauffaient au feu qu’ils avaient hâtivement lancé. Ils se serraient les uns contre les autres. Ils souriaient. Tous. Jusqu’à ce que Erling se dresse d’un bond. “Du feu !”
L’espace d’une seconde, ils s’étaient tous levés, abandonnant dans la neige leurs morceaux de cerf. Et contemplaient bouche bée le spectacle lointain qu’ils avaient sous les yeux : plusieurs mètres au-dessus des arbres s’élevait une fumée bleue, épaisse et dense. Quelques arbres se déchiraient sous l’effet du feu, bleu lui aussi. Les arbres hauts et élancés se tordaient soudain, pliaient, cassaient, et s’écroulaient, dans un bruit qu’ils percevaient beaucoup trop nettement si l’on prenait en considération la distance du feu. Sur place, ça devait être un véritable vacarme. Les troncs d’arbre s’affalant les uns sur les autres. Les branches craquant, volant dans le vent, emportés dans un tourbillon de flammèches bleutées. Pas de signe de la créature ayant déclenché l’incendie. Pas de doutes à avoir non plus. Ils se rapprochèrent instinctivement. Non, il n’y avait pas du doute à avoir. Ils étaient dans le nord du Sviar, et en présence d’un bleu à museau court. Tyr sentit son cœur gonfler, et battre avec ardeur dans sa poitrine. Il aurait voulu jusqu’au feu, voler dans cette fumée opaque, et aller y observer le maître des lieux. Il aurait voulu courir jusque là bas. Peut-être le chef sentit-il son excitation, car Erling vint poser sa main sur son bras, le retenant à ses côtés. L’air contrarié, il prit la parole “La rencontre arrive plus tôt que ce que nous avions prévu, nous sommes tous encore fourbus. Mais il n’y a plus le choix désormais, nous ne savons pas s’il s’éloigne ou s’il se dirige vers nous. Il faut être préparé à toute éventualité. – Erling, nous devons aller à sa rencontre. – Ca va pas Tyr ? On en a parlé. On se fait le plus discret possible. – Tu ne comprends pas. S’il n’est pas averti de notre présence, il va être surpris et réagir en attaquant. Violemment. Si nous allons vers lui, nous serons sûrement des présences hostiles, mais il aura le temps de nous voir venir et ne se sentira pas en danger. Il n’attaque pas pour le plaisir. – En danger, elle est bien bonne. Il peut tous nous écraser d’un coup de patte s’il voulait. – On n’en sait rien, on ne l’a pas vu. On ne connaît pas son âge ni son sexe. Raisons de plus pour y aller.” Lentement, abandonnant leur camp derrière eux, ils se mirent en marche vers la fumée.
Les grands yeux vert foncés de la créature furent la première chose qu’il remarqua. Il ne l’avait jamais vu. C’était une sixième rencontre, avec un sixième dragon. Il avait avancé plus vite que les autres, sans véritablement sans rendre compte. Il était seul face au dragon. Son cœur s’emplit de joie. Créature majestueuse. Il était à découvert, les autres ne l’avaient pas suivi, restant quelques pas en arrière. Il les rejoignit à contre-cœur. Chacun chuchotait frénétiquement, les yeux grands ouverts, l’esprit chaviré de cette vision incroyable. Le dragon faisait deux fois leur taille, ce qui n’était pas aussi gigantesque qu’ils l’avaient craint. Ils se rassuraient en chuchotant. “Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Il vient de déclencher un incendie par pur plaisir, ça ne me semble pas vraiment le bon moment pour l’attaquer – Est-ce qu’on doit attendre qu’il s’endorme ? – Est-ce qu’on essaye de le stupéfier ? – Oui, faisons cela, il ne s’endormira pas avant de nous avoir réglé notre compte de toutes façons”. Effectivement, le dragon pointait sa lourde tête en leur direction, et sembla soudain s’agiter vers eux. En quelques pas, il serait sur eux. Frénétiquement, ils se rapprochèrent et lancèrent tous ensemble un sort de stupéfaction. Un éclair fusa vers le dragon. Ses deux grands yeux verts se fermèrent un instant, clignèrent plusieurs fois comme s’il était agacé par un colibri, et le dragon reprit sa marche. Seulement, bien plus furieusement qu’auparavant. La terre tremblait sous ses pieds. “On court en arrière ? – Ca ne sert à rien il va beaucoup plus vite que nous ! – On retente alors ! – Nous attendez on essaie ses yeux ! – Oui, visez ses yeux !”. Des sorts d’attaque divers et variés vrillèrent les yeux du dragon, qui sembla bel et bien déboussolé. Seulement cela eut pour effet de le faire tituber sur lui-même, le rendant potentiellement plus dangereux encore pour la petite expédition, qui n’en menait pas large. “Ca devient trop dangereux ! Par le marteau de Thor je bats en retrait !” s’écria Knut avant de fuir à toutes jambes. Il avait eu raison. Les autres avaient hésité deux secondes de trop, le dragon fonçait sur eux.
“TYR !” Sverre s’était rapproché de son ami, ce qui l’avait placé en première ligne. Le dragon était sur lui. “DRAGON STOP ÉCOUTE-MOI !” Tyr avait hurlé de toutes ses forces, un charabia incompréhensible aux yeux de ses compagnons. “TYR !” “DRAGON ARRÊTE TOI !” Le dragon s’arrêta. Il braqua ses deux grands yeux verts sur la silhouette de Tyr. “NON.” crut comprendre le jeune viking. Mais la suite des évènements reste floue dans son esprit, encore dix ans après. Le dragon avait craché du feu dans sa direction. Un feu bleu, puissant, intense, et destructeur. Brûlant Tyr, Sverre et les deux autres derrière lui. Puis il avait avancé. Tyr ne saurait dire ce qui fut fatal à ses six compagnons. Les coups de griffe, la patte qui s’était écrasée sur eux. Il se souvient à peine du rugissement du dragon : “TOI QUI PARLE”. Un coup de patte l’avait éjecté loin. Très loin. Lorsqu’il reprit ses esprits, il n’y avait ni dragon, ni compagnons, ni incendie.
Il lui avait fallu deux jours pour retrouver Knut, Olrik et Arvald. Arvald seul était resté sur les lieux sans y passer. Mais il était plus qu’amoché. Il ne survécut pas au voyage de retour. Il voulut avant de mourir leur expliquer ce qu’il s’était passé. Mais comme pour eux, impossible de mettre de l’ordre dans ses souvenirs de flamme et de violence destructrice. Il ne put que leur garantir que les sept autres étaient morts. Mort. Morts. Morts.
Le trajet du retour s’était effectué dans le plus profond silence. Olrik venait de temps à autre tapoter l’épaule de Tyr, en soutien. Mais Knut ne décrochait pas un mot, et ne le ferait plus jamais. Plus en présence de Tyr du moins. Ils avaient repris la mer, pour quitter le Nord du Sviar et redescendre vers Skuli. À mesure que le port approchait, ses craintes se confirmaient. Cette silhouette sur le quai. Siri Freknur. Siri qui pendant quelques instants encore pouvait espérer une conclusion heureuse. Des bonnes nouvelles. Siri pour qui s’annonçait, tant qu’il ne disait rien, un futur radieux. Mais il comprit en posant le pied sur terre qu’il n’avait pas besoin de le dire. La mine défaite de la fiancée lorsqu’elle avait compris. Tyr se tenait devant elle. Ses fourrures déchirées, ses deux compagnons seuls debout sur le knorr, sa mine sombre et son regard coupable. Tout avait parlé pour lui. Il n’avait rien à lui ramener. Rien à lui rapporter. Il n’était pas là lorsque le dernier souffle de Sverre s’était éteint. Il n’avait pas vu le corps de son ami. “Je suis désolé” souffla-t-il. Mais Siri ne répondit pas. Elle ne lui répondrait plus, ni à cet instant, ni quelques minutes plus tard lorsqu’il s’excusa de nouveau, ni plusieurs années par la suite. L’expédition se terminait dans un silence plus opaque encore que les premières fumées qu’ils avaient perçues. Knut s’évanouit dans Skuli sans dire un mot, Olrik lui adressa un geste de la main, mais c’était pour ne plus jamais croiser sa route de nouveau. C’est à cet instant que Tyr le réalisa pleinement : Jamais il n’oublierait. Jamais il ne se pardonnerait. Le silence de ses deux compagnons, le silence de Siri. Aucune parole pour le libérer. Il resterait emmuré dans ses propres pensées, dans ses propres remords.
S’il n’avait pas interpellé le dragon, celui-ci aurait-il craché du feu ? Si Sverre n’avait pas eu tant confiance en son ami, aurait-il fui plus tôt ? Serait-il encore en vie ? Si Tyr n’avait pas communiqué avec le dragon, serait-il mort lui aussi, au lieu d’être éjecté plus loin ? Serait-il mort à la place de Sverre peut-être ? Le dragon n’avait pas volé, ses ailes ne semblaient pas si fortes. Mais cela, il ne l’avait remarqué que par la suite. Ils avaient eu affaire à un jeune, dix mois tout au plus. Ils auraient pu le stupéfier. S’il l’avait vu à temps. S’il avait été un chef digne de ce nom. S’ils n’avait pas tous été pris par la peur. Si le dragon n’avait pas réagi aussi violemment. C’était un jeune, il jouait. Un ourson qui s’amuse à se battre. Le dragon n’avait même pas du voir des présences hostiles. Juste un prétexte à se dépenser. Aurait-il du lui parler plus tôt, dès qu’ils l’avaient vu ? Et son hésitation à lui parler ou à ne pas lui parler, l’avait-elle empêché de réfléchir correctement ? De réaliser que la seule solution était d’essayer la magie encore et encore ? Il avait eu faux sur toute la ligne. Sans lui, tout se serait mieux passé. Ils les avait conduits à la mort. Ses camarades. Son ami. Il les avait tués.
Tyr Helgason
Pseudo : regenbogen (mais appelez-moi Lu en cas plutôt) Crédits : gentle hart Avatar : Richard Madden Ici depuis le : 08/12/2013 Messages : 92
Âge du personnage : trente-trois ans. Ascendance : sang-pur (d'une famille tellement insignifiante que plusieurs ont des doutes, mais pourtant si, promis.) Statut : draconnier, payeur de tournées dans les tavernes du Sviar. Mais pour gagner des sous, chasseur et commerçant de trucs qu'on trouve dans les montagnes. Particularités : ◘ la révolution, c'est le bien (enfin les dragons aussi) ◘ Il parle Fourchelang mais garde ça pour lui la plupart du temps. Dédoublement de personnalité : l'indienne ♥ Points : 176
Feuille de personnage LOCALISATION: Sviar - Skuli JE COMPÉTITIONNE POUR: Skuli INVENTAIRE:
informations en attente de validation par les admins.
généralités
Même un changelin connaît les bases : les dragons sont puissants, vivent loin des hommes, et chaque partie de leur corps se vend très cher, la plupart du temps pour des potions. Pas besoin d'en avoir déjà croisé un sur sa route pour savoir qu'ils sont grands, souvent deux fois plus que les vikings, crachent du feu et volent loin au-dessus des forêts, mais ne s'aventurent pas vers le Sud. Est-ce ainsi depuis le Ragarnok ? Est-ce destiné à changer ? Les légendes vont bon train. Ils ne gardent pas de trésor, bien que quelques fous prétendent le contraire, mais sont effectivement attirés par les objets brillants. On ne sait pas trop si cela a quelque chose à voir avec le fait que leurs yeux sont le plus point le plus sensible de tout leur corps de mastodonte. Peut-être leurs prunelles sont-ils elles si subtiles qu'elless perçoivent les reflets de chaque objet argenté ou doré, les attirant comme des mouches sur du vinaigre (enfin, pas tout à fait considérant que ce sont des mastodontes quasi mythologiques, mais bon.) Ils n'ont aucune vocation à garder des trésors mais pourraient donc en soi aiguiller les vikings vers l'or tapi dans les montagnes, à condition évidemment d'être au bon moment au bon endroit sans brûler en un quart de seconde, ce qui n'est pas gagné.
bleus à museaux courts
Les bleus à museaux courts (qui seront plus tard appelés suédois à museaux courts en toute logique) sont ceux qu'on rencontre le plus souvent dans le Sviar, et ceux que Tyr a croisé très majoritairement dans sa vie. Jusqu'à ses 27 ans, il n'avait d'ailleurs pas vu autre chose que des bleus à museaux courts, même s'il existe évidemment des différences au sein de l'espèce. Bleus, donc, pour deux raisons : pour le bleu profond de leurs écailles d'abord, avec de belles nuances argentées, qui gagnent en brillance au fil de l'âge ; et pour le bleu clair des flammes dont ils sont capables, flammes particulièrement destructrices, capables de brûler en un rien de temps le bois ou les os les plus solides. À titre d'exemple, lors d'une expédition quand il avait 23 ans, Tyr a rencontré un dragon qui a craché du feu vers le ciel. Les petites flammèches retombées sur Tyr lui laissent des cicatrices encore marquées dix ans après (bon c'est aussi parce qu'il a pas vraiment voulu se laisser soigner, on est un viking ou pas.) Autres caractéristiques : leur peau est particulièrement recherchée, car parmi les plus résistantes. Un bouclier ou des gants en peau de bleu à museau court résistent aux sorts les plus violents, et aux propres brûlures du dragon. Tyr a acquis un bouclier pour ses 25 ans, pour une somme assez monstrueuse. Plusieurs fioles de sang de dragon revendues ici et là lui avaient permis d'accumuler un pactole très coquet, mais il a encore du négocier avec Sigvard Utanlands pour lui ramener des griffes de dragon, ainsi qu'une petite liste d'items que Tyr, à force d'expéditions, a fini par se procurer. Vous imaginez que si la peau est si résistante, elle est pas évidente à tailler en bouclier.
Leur taille double entre la jeunesse et l'âge adulte, entre une et demie à deux fois et demie la taille d'un viking. C'est une taille assez raisonnable pour un dragon, les bleus à museau courts étant parmi les plus petits de leur espèce. Il est donc possible, à condition de ruse, de courage, de magie, d'acharnement et d'expérience, de chasser avec succès un jeune, à l'âge où ils ne volent pas encore. Il faut toutefois noter que les jeunes sont plus joueurs, crachant volontiers du feu, s'aventurant parfois là où ne les attend pas, et se révèlent donc avoir leurs propres dangers. Les plus âgés en revanche ne crachent pas du feu à tout va et restent retirés très au nord du Sviar, dans des montagnes désertes où rares sont les arbres encore assez courageux pour pousser. Leurs œufs sont d'un bleu extrêmement foncé, presque noir, et évidemment très résistants, à l'image de tous les œufs de dragons. Les femelles bleus à museaux courts mettent bas à de très rares périodes de leur vie, à la fin de l'été généralement, et protègent donc leurs œufs comme la prunelle de leurs yeux (qu'elles ont fort sensibles, rappelons-le) et personne n'a jamais réussi à voler un œuf de dragon. C'est une des espèces les moins solitaires, ce qui rend leur traque évidemment plus compliquée. À part les plus jeunes qui s'égarent de la cellule familiale dès qu'ils apprennent à marcher, et qui gagnent ainsi en indépendance, les bleus à museaux courts grandissent sous l'égide d'autres dragons, puis se regroupent souvent en générations. Il peut donc arriver assez fréquemment, si vous marchez vers le Nord du Sviar, de croiser des groupes de trois ou quatre dragons. Si tel est le cas, faîtes vous tout, tout, tout petit et ne tentez absolument rien. Ce que Tyr croit avoir constaté mais qui n'a donc absolument aucune valeur scientifique : leur odorat semble extrêmement fin pour différencier les différentes plantes et les différentes créatures qu'ils ont sous les yeux. Ils ne vont pas forcément vous sentir arriver, mais entre deux arbustes totalement différents, jamais le bleu à museau court ne choisira l'aconit, sentant bien trop précisément que cela est mauvais pour lui. Il y a d'ailleurs une plante dont les dragons semblent raffoler puisqu'il en a vu deux passer plusieurs longues minutes à chercher exactement ce qu'ils voulaient, jusqu'à ingurgiter tout un bosquet de leur trouvaille. Il s'agit d'Hellebore, ce qui les rend... paisibles, pour ne pas dire stone pendant de longues minutes.
être fourchelang
Du point de vue de Tyr évidemment, et seulement du sien (et de sa mère), car il ne connaît pas d'autres fourchelang. Tyr n'a parlé à des serpents que deux fois dans sa vie, des petites couleuvres complètement inoffensives qui se baladaient dans la maison. Mais il en a ressenti une grande joie, parce qu'il est bien plus facile de se faire comprendre des serpents que des dragons. Sauf que bon, dommage, ce sont les dragons qui l'intéressent. en construction.
Dernière édition par Tyr Helgason le Lun 3 Fév - 14:44, édité 8 fois
Tyr Helgason
Pseudo : regenbogen (mais appelez-moi Lu en cas plutôt) Crédits : gentle hart Avatar : Richard Madden Ici depuis le : 08/12/2013 Messages : 92
Âge du personnage : trente-trois ans. Ascendance : sang-pur (d'une famille tellement insignifiante que plusieurs ont des doutes, mais pourtant si, promis.) Statut : draconnier, payeur de tournées dans les tavernes du Sviar. Mais pour gagner des sous, chasseur et commerçant de trucs qu'on trouve dans les montagnes. Particularités : ◘ la révolution, c'est le bien (enfin les dragons aussi) ◘ Il parle Fourchelang mais garde ça pour lui la plupart du temps. Dédoublement de personnalité : l'indienne ♥ Points : 176
Feuille de personnage LOCALISATION: Sviar - Skuli JE COMPÉTITIONNE POUR: Skuli INVENTAIRE:
Dernière édition par Tyr Helgason le Mar 17 Déc - 15:08, édité 4 fois
Tyr Helgason
Pseudo : regenbogen (mais appelez-moi Lu en cas plutôt) Crédits : gentle hart Avatar : Richard Madden Ici depuis le : 08/12/2013 Messages : 92
Âge du personnage : trente-trois ans. Ascendance : sang-pur (d'une famille tellement insignifiante que plusieurs ont des doutes, mais pourtant si, promis.) Statut : draconnier, payeur de tournées dans les tavernes du Sviar. Mais pour gagner des sous, chasseur et commerçant de trucs qu'on trouve dans les montagnes. Particularités : ◘ la révolution, c'est le bien (enfin les dragons aussi) ◘ Il parle Fourchelang mais garde ça pour lui la plupart du temps. Dédoublement de personnalité : l'indienne ♥ Points : 176
Feuille de personnage LOCALISATION: Sviar - Skuli JE COMPÉTITIONNE POUR: Skuli INVENTAIRE:
1262 : naissance de Tyr 1272 : Tyr découvre son don de Fourchelang et harcèle sa mère de questions. Elle évoque entre autres le fait qu'il paraît qu'ils peuvent communiquer avec les dragons. Tvímánuður 1275 : Tyr entre à Durmstrang Mörsugur 1275 : Tyr quitte Durmstrang, après quatre mois de déceptions constantes, entre des cours inutiles ou bien trop complexes, et des camarades ou méprisants ou bêtes comme un braell. Il va suivre son père dans ses voyages de commerçant. Heyannir 1275 : Il passe ses vacances d'été chez les Järnsida, comme beaucoup d'autres vacances par la suite. 1277 : Tyr voit le premier dragon de sa vie, un bleu à museau court, avec lequel il ne communique pas. Mörsugur 1278 : Tyr communique pour la première fois avec un dragon. Il l'appelle, et le mastodonte se retour. L'échange n'ira pas plus loin, mais le jeune homme se sent pousser des ailes. 1278 : naissance de Freyja Helgason. 1285 : Tyr constitue une expédition de dix personnes pour traquer le dragon. Ils sont deux à revenir, il y a perdu un de ses plus proches amis et s'en voudra longtemps, longtemps, longtemps. 1291 : sa soeur entre à Durmstrang, et bien qu'elle s'y ennuie comme lui en son temps, il la pousse à ne surtout pas abandonner. Il regrette les choix qu'il a fait. 1291 : Il commence à véritablement se faire connaître à Hafn Dreki, toujours dans une auberge à parler égalité des sangs et refondation des things. Þorri 1295 : lors d'une excursion vers les côtes de l'est, il rencontre Kira, une jeune sorcière de l'est dont le village a brûlé dans les flammes. Il l'héberge, seul point de repère qu'elle ait dans la société viking. début Haustmánuður, 1295 : il est dans le Norerg, et y rencontre Hëylda. Fin de Haustmánuður, 1295 : retrouvailles avec Siri Ylir 1295 : deuxième rencontre avec Siri
Dernière édition par Tyr Helgason le Mar 17 Déc - 15:08, édité 1 fois
Tyr Helgason
Pseudo : regenbogen (mais appelez-moi Lu en cas plutôt) Crédits : gentle hart Avatar : Richard Madden Ici depuis le : 08/12/2013 Messages : 92
Âge du personnage : trente-trois ans. Ascendance : sang-pur (d'une famille tellement insignifiante que plusieurs ont des doutes, mais pourtant si, promis.) Statut : draconnier, payeur de tournées dans les tavernes du Sviar. Mais pour gagner des sous, chasseur et commerçant de trucs qu'on trouve dans les montagnes. Particularités : ◘ la révolution, c'est le bien (enfin les dragons aussi) ◘ Il parle Fourchelang mais garde ça pour lui la plupart du temps. Dédoublement de personnalité : l'indienne ♥ Points : 176
Feuille de personnage LOCALISATION: Sviar - Skuli JE COMPÉTITIONNE POUR: Skuli INVENTAIRE:
QUI ATTISE LA COLÈRE PÉRIRA DANS LES FLAMMES: Fin de Haustmánuður, 1295. Retrouvailles avec Siri Freknur. « Tout disparut soudain autour de lui. Évanouis, les compagnons de tablée qu’il s’efforçait de convaincre. Oubliés, les têtes retournées sur l’étrangère qui venait d’entrer. Tyr Helgason, pétulant quelques instants plus tôt, le visage rouge d’hydromel et d’agitation politique, venait de perdre toute contenance et restait pétrifié sur sa chaise. »
CODAGE PAR LITTLEHARLEEN GIF TUMBLR MARIA-MOREVNA
rps en cours
WOODS KEEP OFFERING UNEXPECTED THINGS: Début Haustmánuður 1295. Pérégrinations dans le Norerg, où il tombe sur Hëylda. QUE TYR NOUS VIENNE EN AIDE: Fin de Haustmánuður, 1295, quelques instants après la première confrontation avec Siri. Il sauve Ingrid d'une mauvaise situation et elle le récupère en sang. LE VENT QUI PASSE À TRAVERS LA MONTAGNE NOUS RENDRA FOUS: Fin août 1295. Voyage avec Matilda, et on se réchauffe comme on peut. CAUSE I WANT MORE: Ylir 1295. Deuxièmes retrouvailles avec Siri, le discours de Tyr. 4 5 6 CUEILLIR LES DRAGONS: Quelques jours avant Jòl, lors d'une intervention de Tyr à Durmstrang, face à une Elfi boudeuse. OI LA GAMINE: Deux jours après Jùol, rencontre avec Kirsten Vondr sur le port. Elle cherche son bout de bois, lui des informations. NO BIG DEAL: trois jours après Jòl, retrouvailles avec Aska Rùn qu'il a cherchée partout. LA ROSE, LE FER, LA BLONDE, LE BRUN: Une semaine après Jòl, rencontre avec Hedvig. ELLES SONT BELLES MES SALADES: Sujet collectif, Tyr se procure du Brouille Tyr ENTRE SALES TÊTES: Neuf jours après Jòl, retrouvailles avec le Corbeau-Qui-Louche, dans lequel il embarque Rhaegar qui passait par là.
CODAGE PAR LITTLEHARLEEN GIF ROBBSNORTH
rps prévus
[url=http://]AVEC LA SISTAH HELGASON [/url] [url=http://]AVEC LE DC DE SIGRID [/url] [url=http://]BRUNHILD QUI LUI FOUT UN COUP DE POING [/url] [url=http://]LEIF ? [/url] [url=http://]LE MARIAGE AVEC SIRI ? [/url]